Fonds bleu : Denis Sassou N’Guesso plaide pour une pression sur les « pollueurs »

À quelques jours de la conférence des chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine, les 28 et 29 janvier, le président de la République du Congo, par ailleurs président de la commission climat du Bassin du Congo, appelle ses pairs à plus de mobilisation « dans l’unité » pour faire pression aux pays pollueurs de tenir leur engagement de financer le Fonds bleu.

     La 30e session ordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine (UA) va se tenir du 22 au 29 janvier, à Addis-Abeba, en Ethiopie, sur le thème « Vaincre la corruption : une option durable de transformation de l’Afrique ». Au-delà de ce thème général, un point sera fait sur les initiatives prises en commun contre les effets dévastateurs du réchauffement climatique.

    Conscient des enjeux que représente le défi climatique et des engagements pris l’année dernière par les chefs d’Etat, de rendre opérationnels les outils et d’assurer une meilleure coordination des approches sur le financement du Fonds bleu, Denis Sassou N’Guesso, qui préside la commission climat du Bassin du Congo, laquelle regroupe quinze Etats d’Afrique centrale et de l’est, pense que l’heure n’est plus aux promesses.

      « Depuis le sommet de Rio, en 2012, au cours duquel il m’a été donné, déjà, de porter avec force la voix de l’Afrique, très peu de promesses ont été tenues. Sans contraintes ni pressions, il est illusoire de croire que les engagements renouvelés en 2017 par les pays les plus riches, qui sont aussi les plus pollueurs, seront respectés », a déclaré le président congolais dans la version en ligne du journal « Jeune Afrique« .

    Face à ce constat, Denis Sassou N’Guesso appelle ainsi ses pairs à une « mobilisation dans l’unité », afin de renforcer les mécanismes de contrôle des promesses. « Notre plaidoyer pour l’accession aux ressources permettant de financer les projets intégrateurs de développement durable de l’économie bleue doit être porté en commun », a-t-il souligné.

     « Ce n’est qu’ainsi que nous pourrons établir un rapport des forces crédible vis-à-vis des bailleurs de fonds, de plus en plus conscients de ce qu’ils nous doivent. En nous aidant à préserver les forêts et les fleuves du Bassin du Congo, ils contribuent à protéger l’humanité tout entière », a soutenu Denis Sassou N’Guesso.

   Pour le président congolais, l’engagement de son pays en faveur du climat ne saurait souffrir d’aucune entorse. Un combat qu’il mène depuis plus de vingt ans déjà, « même lorsque la prise de conscience écologique n’en était, sur le continent, qu’à ses balbutiements ».

    Dans cet élan, et afin de perpétuer cet engagement, Denis Sassou N’Guesso a annoncé l’installation du siège du Fonds bleu à Brazzaville, courant 2018.

    Une conférence internationale sur les tourbières du Bassin du Congo sera, d’ailleurs, organisée dans la capitale congolaise du 21 au 23 mars. Elle connaîtra la participation de l’ONU, d’ONG et d’experts venus du monde entier, annonce-t-on.

     « Plus que jamais, c’est une part du destin de la planète qui se joue au cœur de notre continent. À nous de nous montrer dignes de cette immense responsabilité », souligne le président de la commission climat du Bassin du Congo.

 L’Afrique s’approprie les enjeux du réchauffement climatique

    Depuis la COP22 tenue à Marrakech en 2016, jusqu’en 2017 considéré comme une année d’appropriation par l’Afrique des enjeux du réchauffement climatique, une volonté commune s’est dégagée en faveur du climat.

    L’on se rappelle du mémorandum d’entente sur le Fonds bleu dont la signature a eu lieu en mars 2017 à Oyo, dans le nord du Congo, avec pour objectif de mobiliser les ressources nécessaires auprès des contributeurs et investisseurs en vue du financement de projets de développement durable. Cette étape a été suivie, en octobre à Brazzaville, par une conférence ministérielle conjointe CEEAC-EAC, Brazza Finance Climat, consacrée à l’opérationnalisation de cet outil.

    « En novembre, la Journée de l’Afrique, en marge de la COP23, de Bonn, nous a permis de réaffirmer nos engagements face à la communauté internationale, qui a reconnu le Bassin du Congo pour ce qu’il est : le deuxième réservoir de carbone forestier du monde après l’Amazonie, et un enjeu essentiel pour la survie de l’humanité », a rappelé Denis Sassou N’Guesso dans « Jeune Afrique« .

    2017 aura également compté avec le One Planet Summit, en décembre à Paris. Le sommet a débouché sur douze engagements, afin de mobiliser les ressources financières en vue d’assurer la transition vers une économie bas carbone.

 

Source: www.adiac-congo.com

Bassin du Congo : Brazzaville abritera une conférence sur les tourbières

La rencontre regroupera, du 21 au 23 mars dans la capitale congolaise, des représentants du système des Nations unies, des organisations non gouvernementales et des experts étrangers.

   La conférence internationale sur les tourbières du Bassin du Congo a été annoncée récemment par le président congolais, Denis Sassou N’Guesso, dans une interview accordée à l’hebdomadaire Jeune Afrique.

  D’origine végétale, la tourbière est une zone humide caractérisée par l’accumulation progressive de la tourbe et un sol caractérisé par sa très forte teneur en matière organique. La tourbière est très indispensable dans la lutte contre le réchauffement climatique, car elle stocke des tonnes de carbone.

    D’après les experts, si les tourbières venaient à s’assécher, si elles étaient transformées en espace agricole, le carbone stocké dans les sous-sols serait relâché dans l’atmosphère et cela aggraverait le problème du changement climatique.

      Avec environ cent soixante millions d’hectares, le Bassin du Congo est le deuxième plus grand bassin fluvial du monde, après celui de l’Amazonie. Il abrite une des forêts tropicales denses les plus riches du monde en biodiversité. Ces forêts, dotées de plaine et alluviales, compteraient plus de dix mille espèces de plantes supérieures (dont trois mille endémiques).

    Des tonnes de tourbières que renferment ces forêts tropicales sont menacées par les interventions humaines, notamment l’agriculture intensive, l’irrigation, la déforestation, la construction de routes. Président de la Commission climat du Bassin du Congo, Denis Sassou N’Guesso milite pour les engagements de Paris signés en 2015, surtout sur les financements promis par les bailleurs de fonds.

« Plus que jamais, c’est une part du destin de la planète qui se joue au cœur de notre continent. A nous de nous montrer dignes de cette immense responsabilité. Le Congo prend toute sa part dans cette stratégie régionale commune, et cela depuis plus de vingt ans déjà, même lorsque la prise de conscience écologique n’en était, sur le continent, qu’à ses balbutiements », a-t- il déclaré.

Source : www.adiac-congo.com

Entretien de Madame la Ministre Arlette Soudan-Nonault et la délégation de l’Agence Française de Développement (AFD)

En décembre 2015, les pays participant à la COP 21 ont signé l’accord de Paris sur le Climat, à l’issue duquel ils ont soumis leur Contribution Déterminée au niveau National (CDN) comme preuve de leur engagement.

Dans le cadre de l’opérationnalisation de cet accord qui vise la mise en œuvre de ces Contributions, les pays en voie de développement ont indiqué leur souhait d’obtenir un appui technique dans le déploiement Institutionnel, méthodologique et opérationnel de leur CDN, afin d’atteindre les objectifs fixés.

C’est ainsi, que la République Française à travers l’Agence Française de Développement (AFD) lance une initiative appelée Facilité d’Adapt-Action dans quinze (15) pays dont le Congo, en vue de les accompagner dans la formulation et la mise en œuvre des CDN.

C’est dans cette optique, que Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre du Tourisme et de l’Environnement a reçue le mardi 23 janvier 2018 à 13h30 à son Cabinet (11é étage Tour Nabemba) la mission d’identification qui sera conduite par le Directeur Général de l’AFD.

Vanessa MAVILA conçoit un projet de « Case traditionnelle à Eboko »

Parmi les start-ups de la nouvelle génération d’entreprises innovantes décidées à prendre part à la révolution verte et venues le montrer aux décideurs du climat à Paris figure celle de la Congolaise de la diaspora Vanessa Mavila.

    Il est désormais établi que, pour la révolution verte, l’axe essentiel pour l’humanité tout entière est de prendre, chacun à sa manière, sa part d’initiative. Chacun doit entreprendre des choses sans attendre les États qui, eux, COP après COP, montrent leurs limites.

   Pour Vanessa Mavila, âgée de 30 ans, résidant à Château Thierry en France, le choix s’est porté, en collaboration avec l’entreprise GENN Congo BTP, sur un projet écotouristique à réaliser aux portes de l’Equateur, en République du Congo.

   Au village Eboko, petite bourgade située sur la route de Makoua-Ouesso, près de Boya, la Congolaise a prévu de contribuer à la promotion de l’écotourisme avec un projet intitulé « Eco Akwa Eboko village ».

    « Ce projet est une des solutions face à la déforestation en associant des activités de conservation et de retour de la biodiversité », explique Vanessa Mavila.

     Près de la rivière de Makoua seront juchées, sur des arbres, des cases construites en bambous. L’intérieur sera tapissé de raphias. Dans un parc seront plantées des essences essentielles dont regorge le Bassin du Congo. Tel est conçu le projet retenu par le jury du concours organisé en 2015 par la Fondation Perspectives d’avenir de Denis Christel Sassou N’Guesso.

   Eboko, au demeurant, est un village pilote dans la région. Au temps de la colonisation, il représentait les terres d’Abowa, de Boya et d’Ozala« C’est ici, en mémoire de mes grands-parents, que je compte apporter ma petite contribution à l’écosystème de la faune et la flore de la forêt du Nord du Congo », consent Vanessa Mavila.

 

 

 

 

Source : adiac-congo.cg

Sommet de Paris sur le climat: une économie bleue pour stimuler la croissance bleue

La ministre congolaise du Tourisme et de l’environnement, Arlette Soudan-Nonault, a fustigé, dans une communication faite le 13 décembre, à Paris, la tenue de « One Planet Summit » à Paris, une énième rencontre sur le climat où les organisateurs n’ont pas pris en compte les atouts climatiques de son pays dans l’entité du Bassin du Congo vis-à-vis du reste du monde.

     En préambule de sa conférence de presse, Arlette Soudan-Nonault a tenu à énumérer les principales caractéristiques géographiques de la République du Congo. « Le Congo est synonyme d’une hydrographie importante avec un fleuve du même nom, second après l’Amazone pour son débit » ; « synonyme des forêts tropicales les plus riches en biodiversité » ; « synonyme d’une tourbière qui constitue la plus importante des tropiques et regroupe 30% du dioxyde de carbone des tourbières tropicales.», a-t-elle indiqué, avant de déplorer:« Nous saluons la volonté du président français, Emmanuel Macron. Mais les rendez-vous internationaux sur le climat seraient mieux structurés si quelques aspects de ces caractéristiques étaient pris en compte ».

     En sa double qualité de ministre et de coordinatrice technique de la Commission Climat du Bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault a fait une communication dans la salle Artic du pavillon 7.2 Hall A du parc d’expositions de la Porte de Versailles, sur le Fonds bleu pour le Bassin du Congo (F2BC) : ses enjeux, son objectif, ses ressources et ses prochaines étapes.

     Cette communication sur l’instrument financier pour le lever de fonds que représente le Fonds bleu pour le Bassin du Congo s’est déroulée en présence de Nezha El Ouafi, ministre de l’Environnement du Maroc. Pour son intervention, la représentante du royaume chérifien a tenu à exprimer la volonté du Roi Mohamed VI d’accompagner les trois commissions mises en place en marge de la COP22, à Marrakech.

     À ce jour, il est évident, depuis le Mémorandum d’entente d’Oyo, en passant par la réunion technique de Marrakech jusqu’à la conférence extraordinaire des ministres de la Communauté économique des Etats d’Afrique centrale et de la Communauté de l’Afrique de l’est sur l’opérationnalisation de la commission pour le Bassin du Congo, du Fonds bleu pour le Bassin du Congo, que le cadre de gouvernance existe. « Les fonds peuvent être désormais levés », a conclu la ministre congolaise, en s’inspirant sur le modèle technique marocain du Centre de compétences du changement climatique, la plateforme du 4 C Maroc.

 

Source: adiac-congo.cg

Le Maroc engagé à appuyer l’initiative du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo

La Secrétaire d’Etat chargée du Développement Durable, Nezha El Ouafi, a réitéré, mercredi à Paris, l’engagement du Maroc à appuyer l’initiative du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo.

     Le Maroc est engagé à accompagner la mise en œuvre du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo à travers le Centre de Compétences Changement Climatique du Maroc (4C Maroc ) en alignement avec les décisions prises lors de la conférence de Brazzaville en octobre dernier par des ministres de l’Environnement et de l’Economie de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) et de la Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC), a indiqué Mme El Ouafi qui a coprésidé avec la ministre du Tourisme et de l’Environnement de la République du Congo, Arlette Soudan- Nonault un Side Event sur ce Fonds, en marge du sommet international sur le climat « One Planet Summit« , tenu mardi dans la capitale française.

   En sa qualité de Présidente du 4C, Mme El Ouafi a annoncé aussi que ce centre est en train de faire le nécessaire pour sécuriser les financements pour l’étude de préfiguration du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo.

    Elle a également souligné que tous les facteurs de succès sont réunis pour concrétiser ce projet, notamment la démarche inclusive adoptée et les expériences réussies à capitaliser telle que l’Initiative Adaptation de l’Agriculture en Afrique (triple A).

    Mme Arlette Soudan – Nonault, également coordinatrice Technique de la Commission Climat Bassin du Congo, avait auparavant rappelé le contexte de la genèse dudit Fonds, les enjeux et objectifs des pays concernés. Elle a aussi donné un aperçu sur les prochaines étapes et la feuille de route 2017-2018 dudit Fonds.

     A la fin du side event, les participants ont décidé d’inscrire l’initiative du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo dans la plateforme « one planet summit  » qui va être mise en place dès la fin du mois de décembre.

 

   L’initiative du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo, portée lors de la COP 22 à Marrakech, a pour ambition de redéfinir les bases d’une économie collaborative associant exploitation raisonnée des forêts et gestion durable des eaux des côtes maritimes, du fleuve Congo et de ses affluents.

   Le Fonds Bleu pour le Bassin du Congo vise à renforcer l’approche écosystémique de gestion intégrée du massif forestier et des eaux du Bassin du Congo, zone géographique couverte qui comprend plusieurs bassins hydrographiques et d’importantes zones côtières.

    Ce Fonds a également pour objectifs de promouvoir « l’économie bleue » du Bassin du Congo, avec un principe de gestion communautaire et régionale qui implique douze(12) pays : Angola, Burundi, Cameroun, République du Congo, Gabon, Guinée Equatoriale, Centrafrique, République démocratique du Congo, Rwanda, Tanzanie, Tchad et Zambie -, pays dans lesquels seront développés des projets dans les secteurs clés de l’agriculture bio, l’écotourisme, l’artisanat traditionnel, l’énergie, avec l’objectif de renforcer les économies durables de la région et d’offrir une alternative à la déforestation.

  Organisé à l’initiative du président français Emmanuel Macron, conjointement avec l’Organisation des Nations unies (ONU) et le groupe de la Banque Mondiale (BM) avec le soutien de plusieurs partenaires internationaux, le One planet summit vise à traduire en actions concrètes les engagements pris en 2015 à Paris, en insistant en particulier sur le rôle de la finance publique et privée dans la lutte contre les effets du changement climatique.

 

 

Source : www.adiac-congo.com

Sommet de Paris: La Ministre de l’Environnement évoque les raisons de la participation du Congo

Arlette Soudan Nonault a expliqué l’importance pour le pays d’être représenté au plus haut niveau aux assises du 12 décembre, dans la capitale française, par le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, également président de la Commission climat du Bassin du Congo..

   D’emblée, la ministre du Tourisme et de l’environnement a précisé que le chef de l’Etat, Denis Sassou N’Guesso, participe au sommet de Paris sur le climat non seulement en tant que président de la République du Congo, mais également en qualité de président de la Commission climat du Bassin du Congo, qui a pour outil financier le Fonds bleu mais aussi le Fonds vert qui font partie de la déclaration de Marrakech (Maroc).

   La Commission climat du Bassin du Congo présidée, a-t-elle rappelé, par Denis Sassou N’Guesso, est l’une des trois structures ( dont la commission du Sahel présidée par le président du Niger et celle des Etats insulaires) mises en place en marge de la COP22 à Marrakech, dans le cadre du sommet de l’Afrique qui avait été initié par le roi du Maroc.

  Pour Arlette Soudan Nonault, le chef de l’Etat congolais est un lanceur d’alerte. Depuis pratiquement une trentaine d’années, il a fait de l’environnement son cheval de bataille, précisément sur les questions d’ordre climatique qui sont aujourd’hui au centre de la planète. Aussi, a-t-elle indiqué, le président Denis Sassou N’Guesso a toute sa place autour de la table de ce sommet de Paris. « Nous allons nous rendre à Paris pour porter le message de la Commission climat du Bassin du Congo, qui est le second poumon écologique du monde, et dans lequel nous avons également découvert l’une des plus grandes tourbières. Aujourd’hui, les experts s’y attellent à confirmer ces tourbières que nous avons entre la République démocratique du Congo et notre pays le Congo, avec ce prix carbone, le plus grand au monde que nous avons. Donc, il nous faut chercher des financements », a-t-elle déclaré.

Réaffirmer l’opérationnalisation du Fonds bleu

   Les accords de Paris, a indiqué la ministre en charge de l’Environnement, ont donné une démarche assez construite et le Congo est dans cette mise en œuvre.

    Le groupe des experts congolais, porté par l’Union africaine, poursuit les négociations. Partis de dix milliards dans les années 2000, les pays du Sud s’attendent à cent milliards, alors qu’ils sont les moins pollueurs car n’émettant pratiquement que 4% de gaz à effet de serre par rapport aux pays du Nord.

    Une transition est en train de dessiner un squelette financier qui emmène sur la COP de Varsovie en 2019. « Il est important que le chef de l’Etat, Denis Sassou N’Guesso, porte cet étendard pour présenter l’outil d’opérationnalisation de la Commission climat du Bassin du Congo à l’ensemble de tous les partenaires qui aborderont toutes ces questions d’ordre climatique. Nous-mêmes, à Brazzaville, avions accueilli une conférence des ministres de l’Environnement et ceux des Finances, du 3 au 5 octobre dernier, parce que nous sommes liés, car il n’y a pas de financement sans les financiers », a poursuivi la ministre du Tourisme et de l’environnement.

     Ainsi donc, a-t-elle ajouté, le président de la République va à Paris pour réaffirmer l’opérationnalisation du Fonds bleu au niveau de cette grande rencontre qui a deux grands temps forts. D’abord tous les panels avec des thématiques bien arrêtées et des questions d’ordre climatique et financier, ensuite, le sommet de haut niveau qui ne concerne que les chefs d’Etat qui évoqueront ces questions.

    « Il est important que le chef de l’Etat congolais, étant président d’une commission, défende les couleurs de celle-ci en y apportant tout ce qui a été fait concernant les avancées. Parce qu’aujourd’hui nous avons le cadre de préfiguration, les cahiers de charges des comités Ad hoc,… Bref, nous avons tous les outils de gouvernance financière qui nous permettent tout simplement de lever des fonds et d’aller vers les partenaires économiques. Et puis, Brazzaville abrite également le siège de cette commission. Donc, il est temps de le dire et surtout d’évoquer ces questions sur la tourbière qui est un fonds carbone. », a martelé Arlette Soudan Nonault.

     A propos, a signifié la ministre congolaise de l’Environnement, le président Emmanuel Macron, pendant la Cop23 à Bonn, demandait que la tonne de carbone soit rachetée à près de 20 euros le kilo, or les pays du Sud sont à cinq dollars. « Nous qui sommes le poumon écologique, souhaitons que le chef de l’Etat puisse le rappeler à ses pairs afin qu’il y ait un engagement concret à ce niveau-là, dans le cadre des accords de Paris de près de cent milliards envers les pays du Sud et surtout présenter cet outil financier que nous avons, le Fonds bleu, dans le cadre de cette économie portée par les pays de la Commission climat du Bassin du Congo qui sont les quinze Etats qui constituent la Commission économique des Etats d’Afrique centrale, la Commission économique des Etats de l’Afrique de l’est, et nous avons aussi le Maroc, partie signataire des accords d’Oyo. », a conclu la ministre du Tourisme et de l’environnement, justifiant le déplacement du chef de l’Etat congolais, à l’occasion de ce sommet de Paris.

Source : www. adiac-congo.com

Le Ministère du Tourisme veut améliorer son système de statistiques

Un séminaire de renforcement des capacités des agents en charge de la collecte et du traitement des données statistiques du tourisme au Congo se tient, du 5 au 7 décembre à Brazzaville, sous les auspices de la ministre de tutelle, Arlette Soudan-Nonault.

    Le secteur du tourisme, en raison de son potentiel en termes de création d’emplois et de contribution à la protection de l’environnement, est, en effet, appelé à participer à une croissance inclusive et durable ainsi qu’à la diversification de l’économie congolaise en vue de sa transformation structurelle. De cette manière, il peut contribuer fortement à la réalisation des Objectifs de développement durable.

   Aussi des statistiques fiables, bien tenues et régulièrement publiées sont-elles nécessaires à une bonne planification et un bon pilotage du secteur.

   Ces statistiques permettront de jauger l’impact de l’activité touristique, en fournissant des données justes aussi bien sur la fréquentation des sites touristiques que sur l’ensemble des facteurs qui participent à l’essor du secteur.

   Intervenant à la cérémonie d’ouverture, le représentant-résident du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), coordonnateur du Système des Nations unies au Congo, Anthony Ohemeng-Boamah, a, dès l’entame de son propos, salué les efforts de la ministre pour son engagement à rendre effective la contribution du tourisme à l’économie congolaise.

   Il a indiqué que cet atelier revêt un intérêt primordial, de par sa finalité qui participe à l’amélioration de la gouvernance du secteur touristique.

 

 

« Nous sommes convaincus de sa pertinence et de son intérêt, et cette formation qui va être dispensée au profit des cadres du ministère, à la demande de la ministre, sera un acquis important pour ses collaborateurs. Au sortir de celle-ci, les intéressés vont se doter d’une expertise pertinente qui leur permettra d’être à même de collecter, traiter et diffuser avec professionnalisme, les statistiques du tourisme qui sont actuellement plutôt insuffisantes ou même peu fiables », a déclaré  Anthony Ohemeng-Boamah.

  Ouvrant cet atelier, Arlette Soudan-Nonault a précisé qu’au moment où les économies de rentes reposant sur l’exploitation d’une matière première unique montrent chaque jour un peu plus leurs limites, il est judicieux et impérieux de s’orienter vers le tourisme, qui est aujourd’hui l’un des piliers de la diversification économique.

  En adoptant un plan directeur de développement durable du tourisme, a-t-elle poursuivi, le gouvernement exprime la volonté de jeter les bases d’un tourisme planifié à forte contribution, au développement du pays…

   L’importance de l’économie du tourisme, a signifié la ministre, est mise en évidence grâce à des statistiques fiables et cohérentes qui évaluent sa participation dans l’économie nationale.

  Cependant, le diagnostic du système national des statistiques du tourisme au

Congo, réalisé en 2015 par le projet pour l’élaboration de la stratégie nationale et du plan directeur de développement durable du tourisme, a relevé de nombreuses insuffisances

  Celles-ci ont été observées dans les différents niveaux de la chaîne de production des données statistiques sur le tourisme et l’application des recommandations internationales sur les statistiques du tourisme de 2008, promulguées par les Nations unies et l’Organisation mondiale du tourisme. Ces insuffisances posent ainsi des problèmes de fiabilité des statistiques produites.

  Conscient de ces faiblesses et de l’importance des données statistiques du tourisme dans l’élaboration, la mise en œuvre et le suivi-évaluation des programmes de développement et de commercialisation de la destination Congo, le ministère en charge du Tourisme a décidé de mettre en place un Système efficace des statistiques du domaime, c’est-à-dire un système intégré d’informations touristiques qui couvrira les différentes facettes d’analyse du secteur, aussi bien caractéristiques de l’offre et de la demande que des agrégats d’ordre économique.

   Il s’agit de mettre les statistiques du tourisme au cœur du développement durable car le gouvernement, les partenaires techniques et financiers, le secteur privé et les centres de recherche ont besoin de données  pertinentes, fiables et cohérentes pour prendre des décisions efficaces.

     Ce séminaire, a souhaité Arlette Soudan-Nonault, doit permettre, aux travers des échanges entre communicateurs et apprenants, de relever le niveau de compréhension des instruments méthodologiques et techniques dans le cadre de la production des statistiques du tourisme dans le pays.

  « Après ce séminaire, il vous reviendra la responsabilité de relayer les informations reçues auprès de vos collaborateurs. C’est pourquoi, je vous invite à observer non seulement un comportement d’apprenant, mais aussi à faire preuve de rigueur et de responsabilité durant ce séminaire. Vous devez capitaliser les enseignements reçus afin d’atteindre, ensemble, les objectifs que nous a assignés le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, dans son programme de société, la Marche vers le développement », a conclu la ministre en charge du Tourisme.

 

Source: www.adiac-congo.com

Une plateforme interinstitutionnelle envisagée dans le système statistique

L’idée a été exprimée dans l’une des recommandations formulées par les partcipants à l’atelier de renforcement des capacités des agents en charge de la collecte et du traitement des statistiques du tourisme en République du Congo, tenu à Brazzaville, du 5 au 7 décembre, sous le patronage de la ministre de tutelle, Arlette Soudan-Nonault.

    Le séminaire avait pour objectif de contribuer à l’amélioration de la production des données statistiques sur le tourisme, en se fondant sur les recommandations internationales sur les statistiques du secteur de 2008.

    De façon spécifique, il était question de renforcer les capacités opérationnelles du personnel du ministère du Tourisme et de l’environnement, de l’Institut national de la statistique, du service de la Balance des paiements de la Banque des Etats de l’Afrique centrale et des services spéciaux transfrontaliers, dans la collecte et la production des statistiques du tourisme ; familiariser les participants aux concepts fondamentaux des statistiques du tourisme ; sensibiliser et mobiliser les différents producteurs des données statistiques du tourisme à la franche collaboration dans le processus de collecte et de traitement des données.

     Sept (07) thèmes ont été développés, entre autres, la présentation du système national des statistiques du tourismeles aspects liés à l’harmonisation, la coordination et l’intégration des informations touristiques par la maîtrise du cadre de référence ; les responsabilités institutionnelles et l’organisation administrative de la production des statistiques du tourisme ; l’analyse Swot du système des statistiques du tourisme en République du Congo. Des notions qui permettent d’asseoir le système de statistique du tourisme du pays.

    Concernant les concepts et définitions de base sur le tourisme, Jeannot Michel Abessolo a amené l’ensemble des participants à les comprendre, à savoir voyages ; fondements théoriques, formes de tourisme ; visiteurs internationaux et visiteurs internes ; mesure des flux de visiteurs. Tous ces concepts développés ont apporté une grande lumière aux participants, principalement sur les critères de catégorisation des touristes.

    Au terme des différents échanges et discussions, les participants ont formulé des recommandations lues par le directeur département du Tourisme des Plateaux, Rufin Jean Baptiste Boboutoumouaka-Bossibiaka.

Ils ont recommandé à l’Etat de faciliter la libre circulation des biens et des personnes; mettre en place une plateforme interinstitutionnelle de la collecte des données dans le système statistique du tourisme au Congo; réaliser une enquête nationale sur les motivations et les dépenses touristiques; organiser des campagnes de sensibilisation des décideurs publics, de la société civile, des opérateurs des établissements des industries touristiques à l’importance de la collecte des données en matière des statistiques; apporter un appui logistique, financier et humain aux directions départementales en matière de collecte, de traitement et de publication des statistiques; promouvoir et renforcer le partenariat INS-ministère du Tourisme et de l’environnement, ministère en charge de l’intérieur, secteur privé.

      A l’Organisation Mondiale du Tourisme (OMT), les participants ont recommandé la disponibilité des bourses d’études dans le domaine des statistiques et la poursuite de l’assistance technique avec l’OMT et le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) en matière de renforcement des capacités.

     Avant de clôturer le séminaire, la ministre Arlette Soudan-Nonault, a remis les attestations à un échantillon de participants sur les quatre-vingt-deux qu’ils étaient. Elle a, dans son mot, remercié le Pnud et l’OMT qui ont accompagné son département dans l’organisation et la réalisation de cet atelier, ainsi que tous les participants pour la qualité des résultats obtenus en trois jours.

    « Les recommandations que vous avez formulées nous permettront d’alimenter nos réflexions futures mais, surtout d’améliorer dès à présent la production statistique qui est le facteur clé de décision des investisseurs qui souhaitent venir au Congo. A l’heure où le tourisme se présente à nous comme élément moteur d’une diversification économique indispensable à notre pays, il est primordial de comprendre l’importance d’une visibilité chiffrée du marché », a-t-elle souhaité.

 

Source : www.adiac-congo.com

Cadres et Agents du Ministère du Tourisme à l’école du savoir

Cadres et agents du Ministère du Tourisme à l’école du savoir.

      Le ministère du tourisme et de l’environnement organise du 05 au 07 décembre 2017, un séminaire de renforcement des capacités des agents en charge de la collecte et le traitement des données statistiques du tourisme au Congo.

      La cérémonie d’ouverture des travaux de ce séminaire a été présidée par la Ministre Arlette SOUDAN NOUNAULT, Ministre du tourisme et de l’environnement en compagnie de Monsieur Anthony OHEMENG BOMAH, représentant résident du PNUD. Considéré comme un des 5 secteurs stratégiques de l’économie congolaise , le secteur du tourisme nécessite une production statistique continuelle pour une meilleure planification.

      L’importance des statistiques dans le tourisme est indéniable en ce sens qu’elles permettent de mieux segmenter les différents domaines qui font la promotion et la notoriété de la « Destination Congo« .

    Par exemple : le nombre de touristes qui fréquentent le Congo, le taux d’occupation des chambres dans les établissements hôteliers, les répertoires des sites touristiques etc…

     Ainsi, ce séminaire a regroupé les cadres et agents du ministère du tourisme qui bénéficieront du 05 au 07 décembre de la formation donnée par un expert qui a fait ses preuves dans le domaine des statistiques.

       A l’ouverture des travaux, le représentant du PNUD au Congo Anthony OHEMENG BOAMAH a vivement salué l’initiative du Ministère du tourisme et de l’environnement. Il a par ailleurs déclaré la disponibilité du PNUD à accompagner ce département ministériel.

      Consciente des enjeux que représente les statistiques dans le domaine du tourisme, Madame la Ministre Arlette SOUDAN NONLAUT a rappelé que « Le diagnostic du système national des statistiques du tourisme au Congo réalisé en 2015 par le projet pour l’élaboration de la stratégie nationale et le plan Directeur du développement durable du tourisme, a relevé de nombreuses insuffisances dans des différents niveaux de la chaine de production des données statistiques sur le tourisme et l’application des recommandations internationales sur les statistiques du tourisme de 2008, promulguées par les Nations-Unies et l’OMT »

     Face a ses nombreuse faiblesses, la Ministre Arlette SOUDAN NONAULT a déclaré : «Conscient de ces faiblesses et de l’importance des données statistique du tourisme l’élaboration, la mise en œuvre et le suivi-évaluation des programmes de développement et de commercialisation de la destination Congo » a t-elle laissé entendre.

     Ce séminaire est donc la preuve que le gouvernement tient au développement du secteur du tourisme.