Le Congo Désormais Membre du Conseil Exécutif de l’OMT

         La République du Congo, représentée par sa Ministre du Tourisme et de l’Environnement   Arlette Soudan -Nonault, a été élue le 12 septembre membre du Conseil Exécutif de l’Organisation Mondiale du Tourisme (OMT), lors de son Assemblée Générale de Chengdu en Chine.

          Le Conseil Exécutif est l’instance de direction et d’orientation de l‘OMT, organisme spécialisé des Nations Unies. Cette élection récompense les efforts accomplis par le ministère pour rendre visible, attractive et compétitive la <<  Destination Congo >>.

           Soutenue par de nombreux pays africains, elle renforce l’intégration de la République du Congo dans les instances internationales. Elle consacre, enfin, la justesse du choix stratégique opéré par Le Président  Denis Sassou Nguesso, Chef de l’Etat, de faire du Tourisme l’un des leviers essentiels de la diversification de l’économie congolaise.

Brazzaville acceuillera la conférence extraordinaire des Ministres de l’Environnement et des Finances de la CEEAC et CAE

Le Centre de Conférence de Kintélé (Brazzaville), acceuillera du 3-5 octobre 2017, la Conférence extraordinaire des ministres de l’Environnement et des Finances de la CEEAC et de la Communauté de l’Afrique de l’Est.

Selon un communiqué émis à ce sujet, cette conférence sera focalisée sur l’accélération de l’opérationnalisation climat du Bassin du Congo, du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo, le Fonds pour l’Economie verte en Afrique centrale, ainsi que sur la position commune de la sous région, face à la COP23.

« De façon spécifique, il sera question d’adopter  la position commune et la Déclaration de Brazzaville sur l’accélération de l’opérationnalisation de la Commission climat du Bassin du Congo sur le plan politique, le plan d’opérationnalisation du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo et du Fonds pour l’Economie Verte en Afrique centrale sur le plan financier, le projet des outils de fonctionnement et le plan d’action de la Commission climat du Bassin du Congo sur le plan institutionnel et organisationnel et les programmes/projets sectoriels de développement de l’économie bleue sur le plan technique« , précise ce communiqué.

La conférence de Kintélé, s’inscrit dans le cadre, entre autres, de la mise en œuvre de l’Accord de Paris, et de la Déclaration des Chefs d’Etats africains adoptée le 16 novembre 2016 à Marrakech, en marge de la COP22.

Elle bénéficiera de l’appui technique du Secrétariat général de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC), du Secrétariat général de la Communauté de l’Afrique de l’Est et du Secrétariat Exécutif de la Commission des Forêts d’Afrique centrale (COMIFAC).

Source: environews-rdc.org

Du 06 au 17 Novembre 2017 : la Conférence cadre des Nations Unies sur les CHANGEMENTS CLIMATIQUES

La Ministre Arlette Soudan-Nonault, du Tourisme et de l’Environnement a animé le 06 septembre dernier, une conférence de presse sur les enjeux de la participation de la république du Congo à la 23ème Conférence des Parties (COP23) à la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques qui se tiendra à Bonn en Allemagne du 06 au 17 novembre prochain.

              A l’image des COP précédentes, la République du Congo, pays membre des Etats de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), va participer à cette rencontre particulière dont les enjeux vont se focaliser sur l’accélération de l’opérationnalisation de l’Accord de Paris à travers des outils de la convention dont le Groupe de travail sur l’Accord de Paris (APA), l’Organe subsidiaire de Conseil Scientifique et technologique (SBSTA) ; l’Organe subsidiaire de mise en œuvre (SBI), la Conférence des Parties agissant comme réunion des Parties de l’Accord de Paris (CMA) et la Conférence des Parties agissant comme réunion des Parties sur l’Accord de Kyoto (CMP).

             L’opérationnalisation de l’Accord de Paris pour les Etats de la CEEAC dont le Congo concerne la mise en œuvre, entre autres, des Contribution Déterminées au niveau National (CDN), véritable plan d’investissement climat destiné à permettre au Congo d’apporter sa contribution à la réduction des gaz à effet de serre, ceci en vue du maintien l’augmentation de la température mondiale à au plus 2°C, conformément aux objectifs de l’Accord de Paris.

              Il revient au Congo, à l’image des autres Etats membres de la CEEAC, de développer, à partir de son plan d’investissement climat, un modèle économique sobre en carbone, appelé économie verte ou une économie visant son développement grâce à l’atteinte de l’équilibre entre la protection de l’environnement, notamment la lutte contre les changements climatiques et le développement économique, le développement des entreprises, la création d’emplois, la croissance et l’amélioration des conditions de vie des populations.

               C’est également, pour le Congo et les autres Etats membres de la CEEAC et de la Communauté de l’Afrique de l’Est signataires du Mémorandum d’Accord pour la création du Fonds bleu pour le Bassin du Congo (F2BC), l’occasion de mettre en œuvre des projets/programmes à financer à partir du Fonds pour l’Economie Verte en Afrique centrale (FEVAC), du F2BC et d’autres mécanismes de la finance verte déjà opérationnels.

            Pour la République du Congo, la COP23 revêt également une grande importance par le fait qu’elle va permettre à Son Excellence Monsieur Denis SASSOU NGUESSO, Président de la République, Chef de l’Etat, Président de la Commission climat pour le Bassin du Congo de l’Union Africaine créée le 16 novembre 2016 à Marrakech, de présenter à la Communauté internationale les outils visant l’opérationnalisation de ladite Commission climat dont le Fonds Bleu pour le Bassin du Congo (F2BC).

                L’objectif de la conférence de presse vise, à deux mois de l’ouverture de laCOP23, à informer d’une part la presse internationale, sous régionale et nationale des enjeux politiques, diplomatiques, économiques et financiers ainsi qu’institutionnel de la participation de la République du Congo en lien avec l’accélération de l’opérationnalisation de la Commission Climat pour la Bassin du Congo dont Son Excellence Denis SASSOU NGUESSO, Président de la République, Chef de l’Etat, assure la coordination et le suivi des activités y afférentes.

                D’autre part, il s’agit de communiquer sur la vision du Gouvernement en matière d’économie de l’environnement et de l’état d’avancement des préparatifs de la délégation congolaise ainsi que la feuille de route pré COP23 de la République du Congo. Arlette Soudan-Nonault, Ministre du Tourisme et de l’Environnement a aussi signifié que les enjeux de la COP23 sont aussi multisectoriels (politiques, économiques, sociaux, écologiques et bien d’autres).

                Toutefois, elle a précisé que la COP23 sera focalisée sur l’accélération del’Accord de Paris. C’est la vision souhaitée par le Président Denis Sassou  N’guesso, Président de la Commission Climat pour le Bassin du Congo.

 

 

 

Conférence extraordinaire des ministres de l’Economie et de l’Environnement

Cette conférence extraordinaire qui se tiendra du 03 au 05 octobre a pour but d’examiner l’accélération de l’opérationnalisation de la Commission climat du Bassin du Congo.

 

Une conférence extraordinaire regroupant les ministres de l’Économie et de l’Environnement des pays de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) et ceux de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Est (CEEAE) aura lieu 3 au 5 octobre prochains à Brazzaville, a annoncé la ministre congolaise du Tourisme et de l’Environnement.

Selon Arlette Soudan Nonault, ‘’le but de cette conférence extraordinaire sera d’examiner l’accélération de l’opérationnalisation de la Commission climat du Bassin du Congo, le Fonds Bleu pour le Bassin du Congo, le Fonds de l’économie verte en Afrique centrale et l’adoption d’une position commune face à la COP23’’.

Soudan Nonault donnait mercredi à Brazzaville une conférence sur le thème : ’’Enjeux de la participation du Congo à la 23ème Session de la Convention Cadre des Nations Unies sur les changements climatiques’’ qui aura lieu du 6 au 17 novembre 2017 à Bonn en Allemagne.

«La COP 23, a-t-elle souligné, revêt une grande importance pour le Congo, en ce qu’il va permettre au chef de l’Etat Congolais, Denis Sassou N’Guesso, président de la Commission climat pour le Bassin du Congo de l’Union Africaine créée le 16 novembre 2016 à Marrakech (Maroc) de présenter à la Communauté internationale les outils visant le fonctionnement de ladite Commission’’.

Après la COP 21 de Paris (France) en 2015, la COP 22 de Marrakech (Maroc) en 2016 où ont été adoptés respectivement l’Accord de Paris et l’Action de l’accord de Paris, la COP 23 se focalisera sur l’opérationnalisation dudit accord.

Source : journaldebrazza.com

Arlette Soudan-Nonault : « Atteindre les 10% du PIB est la mission assignée à mon ministère »

 

Le tourisme fait partie des cinq secteurs retenus par le gouvernement pour développer l’économie nationale au même titre que les mines, l’agroalimentaire, les transports et la logistique, les forêts et l’industrie. Il lui a été assigné la mission d’atteindre 10% du Produit intérieur brut (PIB). Dans une interview accordée aux Dépêches de Brazzaville, la ministre en charge de ce département, Arlette Soudan-Nonault, dégage sa stratégie et évoque les actions déjà menées pour atteindre cet objectif.

 

 Les Dépêches de Brazzaville (LDB) : Madame la ministre, il vous a été assigné la mission d’atteindre les 10% du Produit intérieur brut (PIB). Comment est-ce que vous vous y attelez ?

Arlette Soudan-Nonault (ASN) : Atteindre les 10% du PIB dans quatre ans, cela représente un objectif très ambitieux, sachant que dans des pays aux infrastructures très développées en la matière comme la France ou le Maroc, la part directe du tourisme est de 7 à 8% et qu’elle est de 4% au niveau mondial. Cela dit, 10% c’est bien ce que représente le tourisme dans le PIB mondial si l’on additionne ses impacts direct, indirect et induit, tant il est vrai qu’il s’agit là d’un secteur transversal. C’est donc ce vers quoi nous devons tendre, car notre potentiel est considérable.

LDB. Comment est-ce que vous vous employez à consolider cette nouvelle prise de conscience ?

ASN : Les objectifs que poursuit aujourd’hui le ministère en charge du tourisme sont doubles : d’abord un objectif global qui est celui de parvenir à développer un tourisme durable capable de réduire la pauvreté ; en second lieu des objectifs spécifiques ou immédiats qui visent à diversifier l’économie ; contribuer à la croissance économique du pays ; contribuer de façon substantielle au PIB national ; créer les emplois.

LDB : Dès lors, une planification globale est-elle indispensable pour l’avenir du secteur ?

ASN. À mesure que le tourisme prend de l’importance dans la planification économique nationale, il faut s’intéresser aux possibilités de son développement à long terme. Une planification stratégique globale est indispensable pour l’avenir du secteur, pour des raisons liées à la conservation des parts de marché et aux avantages concurrentiels, en veillant à ce que les gains de productivité soient au moins aussi élevés que dans les autres secteurs en croissance.

LDB : Combien d’axes comporte cette stratégie ?

ASN : Depuis mon installation à la tête du département en charge du tourisme et aujourd’hui de l’environnement, nous nous employions à mettre en œuvre cette stratégie nationale qui comporte 10 axes, entre autres, la création d’une vision nationale sur les enjeux et les objectifs du tourisme et de l’écotourisme ; la planification et programmation des offres touristiques de loisirs ; la mobilisation des partenariats techniques et financements, etc.

LDB : Quelles sont les actions que vous aviez déjà menées?

ASN : Un grand effort a été consenti. Nous avons à notre actif deux grandes rencontres de communication et d’échange sur la vulgarisation de cette stratégie nationale, à savoir : le séminaire d’appropriation de la stratégie et surtout des premières assises nationales du tourisme qui se sont tenues du 17 au 18 juillet 2017 en présence du secrétaire général de l’OMT, le docteur Taleb Rifai.

Dans le domaine de l’emploi et de renforcement des capacités techniques sur l’emploi et l’utilisation des outils de l’économie du savoir, nous notons l’installation de deux sites Internet du ministère en charge du tourisme et de l’Office de promotion de l’industrie touristique (Opit). Par ailleurs, un Bureau d’information touristique (BIT) a été inauguré à l’aéroport Maya-Maya de Brazzaville, un second le sera bientôt à celui de Pointe-Noire; un Gîte d’écotourisme a été construit à Sossi ; un Tour de ville touristique de la capitale est opérationnel etc. Lors de nos différentes tournées de sensibilisation à travers le pays, nous avons exploré et ouvert des chantiers touristiques complémentaires de la « Destination Congo Brazzaville », tels le tourisme mémoriel et le tourisme religieux. Enfin, tant en marge des premières assises du tourisme que lors de nos déplacements à l’étranger, des contacts en cours d’exploitation ont été noués avec des opérateurs privés désireux d’investir au Congo dans les domaines du tourisme, de l’hôtellerie et des loisirs.

LDB. Pensez-vous que l’élaboration d’une stratégie à long terme suppose l’adoption d’une vision claire ?

ASN : Evidemment. Le processus doit s’appuyer sur un dialogue ouvert avec toutes les parties prenantes, étant entendu que tous les ministères concernés ont leur mot à dire, pour déboucher sur une intervention gouvernementale coordonnée. Les stratégies touristiques obéissent donc de plus en plus à la nécessité d’une approche intégrée du développement touristique impliquant un large éventail de ministères. Ce n’est que sous cette condition que le ministère du tourisme peut assurément atteindre les objectifs qui lui ont été assignés.

LDB : Pour terminer, êtes-vous confronté à quelques difficultés ?

ASN : Le ministère se trouve confronté à un réel problème d’éducation et de formation appropriées pour promouvoir l’innovation et faire progresser la productivité dans le secteur du tourisme. On a constaté que sur le marché du travail, celui-ci est confronté à un certain nombre de problèmes. Par exemple, le secteur a du mal à attirer une main d’œuvre, à la conserver et à améliorer sa qualification sur le long terme ; le secteur a constamment aussi besoin de nouvelles compétences pour faire face à l’évolution de la demande. Il est donc nécessaire de remédier efficacement à la pénurie de main-d’œuvre et de compétences afin de ne pas compromettre sa croissance. Enfin, beaucoup d’efforts restent à faire dans la mise en œuvre du vaste chantier ouvert par la Stratégie nationale et le Plan directeur de développement durable du tourisme (Snp3dt)…

Source : adiac-congo.com

COP23 : Conférence de presse

Conférence de presse sur les enjeux de la participation de la République du Congo à la 23ème Conférence des Parties (COP23) à la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC)

Brazzaville, Hôtel Radisson Blu, 6 septembre 2017

 

COMMUNIQUE DE PRESSE

          Du 6 au 17 novembre 2017 se tiendra à Bonn en Allemagne, la 23ème Conférence des Parties (COP23) à la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC).

           A l’image des COP précédentes, la République du Congo, notre pays, membre des Etats de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), va participer à cette rencontre particulière dont les enjeux vont se focaliser sur l’accélération de l’opérationnalisation de l’Accord de Paris à travers des outils de la convention dont le Groupe de travail sur l’Accord de Paris (APA), l’Organe subsidiaire de Conseil Scientifique et technologique (SBSTA) ; l’Organe subsidiaire de mise en œuvre (SBI), la Conférence des Parties agissant comme réunion des Parties de l’Accord de Paris (CMA) et la Conférence des Parties agissant comme réunion des Parties sur l’Accord de Kyoto (CMP).

        L’opérationnalisation de l’Accord de Paris pour les Etats de la CEEAC dont le Congo concerne la mise en œuvre, entre autres, des Contribution Déterminées au niveau National (CDN), véritable plan d’investissement climat destiné à permettre au Congo d’apporter sa contribution à la réduction des gaz à effet de serre, ceci en vue du maintien l’augmentation de la température mondiale à au plus 2°C, conformément aux objectifs de l’Accord de Paris.

        Il revient au Congo, à l’image des autres Etats membres de la CEEAC, de développer, à partir de son plan d’investissement climat, un modèle économique sobre en carbone, appelé économie verte ou une économie visant son développement grâce à l’atteinte de l’équilibre entre la protection de l’environnement, notamment la lutte contre les changements climatiques et le développement économique, le développement des entreprises, la création d’emplois, la croissance et l’amélioration des conditions de vie des populations. C’est également, pour le Congo et les autres Etats membres de la CEEAC et de la Communauté de l’Afrique de l’Est signataires du Mémorandum d’Accord pour la création du Fonds bleu pour le Bassin du Congo (F2BC), l’occasion de mettre en œuvre des projets/programmes à financer à partir du Fonds pour l’Economie Verte en Afrique centrale (FEVAC), du F2BC et d’autres mécanismes de la finance verte déjà opérationnels.

         Pour la République du Congo, la COP23 revêt également une grande importance par le fait qu’elle va permettre à Son Excellence Monsieur Denis SASSOU NGUESSO, Président de la République, Chef de l’Etat, Président de la Commission climat pour le Bassin du Congo de l’Union Africaine créée le 16 novembre 2016 à Marrakech, de présenter à la Communauté internationale les outils visant l’opérationnalisation de ladite Commission climat dont le Fonds Bleu pour le Bassin du Congo (F2BC).

         L’objectif de la conférence de presse vise, à deux mois de l’ouverture de la COP23, à informer d’une part la presse internationale, sous régionale et nationale des enjeux politiques, diplomatiques, économiques et financiers ainsi qu’institutionnel de la participation de la République du Congo en lien avec l’accélération de l’opérationnalisation de la Commission Climat pour le Bassin du Congo dont Son Excellence Monsieur  Denis SASSOU NGUESSO, Président de la République, Chef de l’Etat, assure la coordination et le suivi des activités y afférentes. D’autre part, il s’agit de communiquer sur la vision du Gouvernement en matière d’économie de l’environnement et de l’état d’avancement des préparatifs de la délégation congolaise ainsi que la feuille de route pré COP23 de la République du Congo.

CONTACT:

Gildas Parfait DIAMONEKA

Tel : 06 809 3938 Email: gildas_parfait@yahoo.fr

Ministère de la culture et des arts : Dieudonné Moyongo prend ses services

Nommé par décret présidentiel n°2017-373 du 22 août 2017, le ministre de la Culture et des arts Dieudonné Moyongo a officiellement pris ses services le 28 août à l’issue de la passation de service avec Arlette Soudan Nonault, assurant l’intérim du ministre de la Culture sortant, Léonidas Carel Mottom Mamoni.

         Après la lecture du rapport moral portant sur la présentation de la structure, les ressources humaines, les dossiers, ainsi que les annexes, Arlette Soudan-Nonault et Dieudonné Moyongo ont procédé à la signature du procès-verbal.

            A l’issue de la signature du procès-verbal, le ministre entrant, Dieudonné Moyongo, a rendu un hommage particulier au chef de l’Etat pour l’avoir porté à la tête de ce département. Il a également rendu hommage à Jean Baptiste Tati Loutard, icône de la culture congolaise et ministre de la Culture et des arts pendant 17 ans.

           Après mon intégration, je suis affecté à la bibliothèque nationale et m’occupais du fichier central et de la banque de prêt. Le ministre Jean Baptiste Tati Loutard venait faire ses consultations puisqu’il était abonné à la bibliothèque nationale. Et à chaque fois lorsqu’il venait il posait la question de savoir si le camarade Moyongo était présent, comme s’il voulait me communiquer quelque chose. Et 35 ans après, me voici à la tête de ce département. Notre défi commun de relever la culture, est de travailler la main dans la main pour exécuter le programme du chef de l’Etat dans le domaine qui est le nôtre, à savoir la culture», a déclaré Dieudonné Moyongo.

 

Sourceadiac-congo.com

Ministère de l’environnement : Rosalie Matondo passe le témoin à Arlette Soudan Nonault

Source: www.adiac-congo.com

La passation de services entre Rosalie Matondo, ministre sortante en charge de l’Environnement et Arlette Soudan-Nonault, ministre entrante a eu lieu le 28 août à Brazzaville.

Le rapport moral de cette passation a porté sur l’état des lieux de l’administration de l’environnement, notamment la situation administrative et patrimoniale ; l’organisation administrative; les ressources humaines, financières et matérielles ; le niveau d’exécution des activités en cours et en perspectives ; les difficultés rencontrées.

Les deux ministres ont procédé à la signature du procès-verbal. Transmettant le témoin du segment de l’Environnement à Arlette Soudan Nonault, ministre entrante, Rosalie Matondo a déclaré que pendant qu’ils auront à accomplir leur sacerdoce, ce qui compte n’est pas le temps passé à la tête d’un département ministériel, mais l’empreinte et les marques qu’on y laisse.

Selon elle, les seize mois passés à la tête du département de l’Environnement, lui ont permis d’apprécier à juste titre l’ampleur des défis à relever dans ce secteur stratégique, dans la perspective de l’émergence du Congo à l’horizon 2025.

Rosalie Matondo a ensuite indiqué qu’il revenait désormais à la ministre entrante de faire en sorte que la République du Congo demeure dans le concert des nations vertueuses en matière d’environnement.

« Nonobstant les efforts consentis à ce jour, au plus haut niveau de notre pays, ainsi que la pertinence des activités majeures réalisées au cours des dernières années et qui ont permis de consolider l’arrimage de notre pays à la dynamique mondiale en faveur de l’environnement, de nombreux défis restent encore à relever dans ce secteur vital pour notre développement et pour la survie de l’humanité. C’est pourquoi, en notre qualité de ministre de l’Economie forestière, ayant en charge la gestion d’un patrimoine qui couvre 65% du territoire national, nous tenons à marquer notre disponibilité et notre ferme engagement à accompagner l’action environnementale dans notre pays », a-t-elle ajouté.

Tourisme : vers la création d’une structure de l’ingénierie touristique

Une structure d’ingénierie touristique dénommée « Socatour » verra le jour au Congo, a récemment annoncé la ministre du Tourisme et de l’Environnement, Arlette Soudan Nonault au personnel sous tutelle et aux partenaires.

Elle a fait cette annonce lors d’un séjour de travail dans le département du Niari où il était question de restituer les premières assises nationales du tourisme, de parler du Plan directeur de la stratégie nationale du développement durable du tourisme et de la création de ’’Socatour ».

La ministre du Tourisme a saisi cette opportunité pour parler également de sa visite au gîte rural du village Sossi dans le district de Louvakou.

« Je suis venue de nouveau parce que nous avions fait jusqu’à présent de la navigation à vue en ce qui concerne le secteur de l’industrie touristique. Maintenant, nous avons ce beau document qui, en cinq ans, vous présente toutes les actions prioritaires du département, tous les jalons qu’il nous faut poser avant que le secteur ne décolle », a-t-elle déclaré.

Le Plan directeur de la stratégie nationale du développement durable du tourisme a été élaboré par les experts congolais avec l’appui du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) et de l’Organisation mondiale du tourisme (OMT). Financé par le gouvernement à hauteur de 2 millions de dollars, ce document fait le diagnostic du secteur touristique national.

Selon Mme Soudan Nonault, aujourd’hui, une évaluation a été faite sur une période de cinq ans avec 75 milliards de FCFA d’investissement dans le secteur du tourisme.

« Il y a certains secteurs que le ministère a abordés depuis 6 mois et qu’il est déjà en train d’implémenter. Nous travaillons pour décliner en vision notre Plan directeur sur cinq ans. Nous sommes aussi en train d’aller vers une conférence des bailleurs de fonds et d’investisseurs. La balle est dans le camp du secteur privé. Le rôle de l’Etat étant l’encadrement juridique, mettre des normes organisationnelles, réglementaires », a-t-elle renchéri.

La ministre du Tourisme a remis au préfet du Niari André Ovu un certain nombre de documents contenant des informations touristiques. Il s’agit entre autres, du Plan directeur du développement durable du tourisme en République du Congo et de l’annuaire statistique pour les professionnels du secteur.

Elle a signalé qu’un décret était en préparation relatif à la création de « Socatour » qui devrait permettre aux partenaires de soumissionner aux marchés.

Après avoir salué la collaboration entre les services de la préfecture du Niari et son département, la ministre du Tourisme a souhaité que le Conseil départemental rende effectifs les engagements pris dans le cadre de l’aménagement de la route. Elle a aussi annoncé la visite prochaine des chutes à Mourala dans la sous-préfecture de Mossendjo par le Premier ministre Clément Mouamba.

« Nous allons vous accompagner, nous avons déjà fait un premier pas en ce qui concerne la signalisation depuis Dolisie jusqu’au gîte de Sossi. Comme vous l’avez fait remarquer, il y a la voie d’accès. Nous avons des partenaires, et nous allons les contacter en commençant par le Conseil départemental pour voir ce que nous pouvons réaliser ensemble. Merci d’avoir fait du département du Niari votre première destination touristique », a signifié André Ovu.

Enfin, la ministre du Tourisme et des loisirs s’est rendue à Louvakou et au village Les Bandas où elle a visité une source d’eau sous l’ancien pont historique du Chemin de fer Congo océan (CFCO).

Source: adiac-congo

Niari : la cascade de « Kikata », un merveilleux site à découvrir

     Située à environ 4 kilomètres du village Sossi dans le district de Louvakou, département du Niari, la cascade de « Kikata » est un somptueux site que le ministère du Tourisme a enregistré parmi les 17 merveilles naturelles dont regorge ce village pour booster le développement économique du Congo.

          En séjour de travail dans le département du Niari, la ministre du Tourisme et de l’Environnement, Arlette Soudan Nonault, a visité la cascade de « Kikata », un merveilleux site non moins fréquenté, en vue de le faire découvrir au monde touristique. Car, dans la vision politique de ce ministère, il faut que le Congo devienne une destination écotouristique. C’est ainsi que la ministre en charge de ce département entend valoriser les sites touristiques dont regorge le Congo.

Source: adiac-congo