Inauguration de l’Hôtel Double Tree by HILTON de Pointe-Noire avec Mme Arlette SOUDAN-NONAULT en présence de la première dame, Mme Antoinette Sassou Nguesso

En présence de Madame Antoinette SASSOU N’GUESSO, épouse du Président de la République, Chef de l’Etat, la Ministre du Tourisme et de l’Environnement Arlette SOUDAN-NONAULT, a procédé ce samedi 16 mars 2019 à l’inauguration de l’Hotel DoubleTree by Hilton de Pointe-Noire.

Situé au centre-ville de la capitale économique, cet établissement d’hébergement touristique qui comprend 121 chambres, vient enrichir l’offre croissante d’établissements du segment VIP déjà présents à Brazzaville, Oyo et à Pointe Noire, comme l’a indiqué la Ministre dans son allocution.

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ANUE-4 à Nairobi : Allocation de SEM Deins Sassou-Nguesso, président de le République du Congo, lue par Madame Arlette SOUDAN NONAULT

 


ASSEMBLEE DES NATIONS UNIES POUR L’ENVIRONNEMENT

(ANUE-4)

Allocution de son Excellence Denis SASSOU NGUESSO, Président de la République du Congo

Lue par Madame Arlette SOUDAN NONAULT,

Ministre du Tourisme et de l’Environnement, Coordinatrice Technique de la Commission Climat du Bassin du Congo et du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo

 Nairobi, le 14 mars 2019


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Excellences, Mesdames et Messieurs.

Je voudrais tout d’abord, au nom de Son Excellence Denis SASSOU NGUESSO, Président de la République du Congo, Chef de l’Etat, rendre un hommage particulier à Son Excellence Monsieur Uhuru KENYATTA, Président de la République du Kenya, à son gouvernement, ainsi qu’à Monsieur Antonio GUTTERES, Secrétaire Général des Nations Unies , pour l’énergie et l’efficacité avec lesquelles ils ont préparé et organisé cette importante réunion. Ce devoir accompli, je vous remercie de bien vouloir accueillir le message que vous transmet par ma voix le Président Denis SASSOU NGUESSO.

Excellences, Mesdames et Messieurs.

Je souhaite mettre à profit l’occasion solennelle que nous offre cette tribune de l’Assemblée des Nations Unies pour l’Environnement à Nairobi, capitale de la grande nation sœur du Kenya, pour vous parler du pays qui est le mien, la République du Congo.

Je vous parle d’un pays situé au cœur du Bassin du Congo, deuxième poumon écologique et deuxième réservoir de carbone forestier de la planète après l’Amazonie.

Je vous parle d’un pays recouvert sur 65% de sa superficie par 23 millions d’hectares de forêt, troisième patrimoine forestier humide du continent africain et dont le taux de déforestation est de 0,05%, soit l’un des plus faibles au monde.

 

Je vous parle d’un pays où a été récemment mis à jour un véritable trésor écologique, une vaste zone de tourbières située de part et d’autre de notre frontière avec la République démocratique du Congo sœur, gigantesque puits de carbone piégé séquestrant en son sein 30 milliards de tonnes de carbone, soit l’équivalent de vingt années d’émissions des États Unis d’Amérique.

 

Je vous parle d’un pays où 17 aires protégées recèlent des joyaux de la biodiversité sur 13% du territoire national et où le cadre légal de protection de l’environnement, ainsi que le code forestier, sont en pleine rénovation.

 

Je vous parle enfin d’un pays dont la contribution au phénomène du réchauffement climatique global est infinitésimale, mais qui n’en subit pas moins de plein fouet les effets dévastateurs : érosions au cœur de nos villes, recul du littoral Atlantique, pluies diluviennes, inondations, tornades…

 

 

Excellences, Mesdames et Messieurs.

 

Pleinement conscients des responsabilités qui sont les nôtres, mon gouvernement et moi-même n’avons jamais été dans le déni. Depuis près de 30 ans et sur toutes les tribunes internationales, le République du Congo porte sa part d’avertissement face à l’urgence climatique.

 

Nous avons toujours dénoncé avec force la délocalisation des activités polluantes des pays riches vers les pays pauvres. Nous avons toujours dit que les vraies réponses aux défis écologiques ne pouvaient être que le fruit d’une impulsion politique à l’échelon mondial. Hélas, pour nous entendre, il a fallu du temps, trop de temps.

 

Aujourd’hui, alors que plus personne n’ignore l’obligation de déployer des mesures financières lourdes et dont les effets ne sont pas toujours immédiats, afin d’éviter autant que faire se peut les catastrophes à venir, il est temps pour nous de passer de l’atténuation à l’adaptation.

 

Pour ce faire, outre le Fonds Vert climat, la Commission Climat du Bassin du Congo que j’ai l’honneur de présider a lancé en novembre 2016 a Marrakech en marge de la Cop 22 et avec l’appui déterminant de Sa Majesté le roi Mohammed 6, puis à Oyo au Congo trois mois plus tard, le Fonds Bleu pour le Bassin du Congo. Ce fonds, dont l’accord de création a été signé par 12 pays et qui est destiné à promouvoir une économie bleue via la gestion durable des écosystèmes aquatiques et forestiers pour le bien-être des communautés locales, est désormais en phase de préfiguration et sera opérationnel au cours des mois à venir.

 

Pour alimenter ce fonds, ainsi que pour concrétiser la Déclaration de Brazzaville élaborée en novembre dernier par la République du Congo, la République démocratique du Congo et la République d’Indonésie pour une gestion durable des tourbières, la mobilisation de ressources financières extérieures est impérative. Plus que jamais en ce domaine, le temps des promesses financières sans effets est révolu. Il y a urgence.

Excellences, Mesdames et Messieurs.

Si nous voulons conjurer le scénario d’un monde où seuls les riches et les puissants profiteront des ultimes ressources au prix d’une aggravation insoutenable des injustices planétaires, l’heure du sursaut est arrivée. Ce n’est pas de votre compassion dont l’Afrique en général et le Congo en particulier ont besoin. C’est de votre solidarité.

 

Je vous remercie.

 

Pour le Président Denis SASSOU NGUESSO

Lu par :

La Ministre du Tourisme et de l’Environnement,

Arlette SOUDAN-NONAULT.- 

Environnement : Madame Arlette Soudan-Nonault a reçu en audience monsieur MA FULIN, ambassadeur de la Chine au Congo

Madame Arlette Soudan-Nonault, Ministre du Tourisme et de l’Environnement, a reçu en audience de travail Son Excellence MA FULIN, Ambassadeur de Chine au Congo, ce mercredi 13 mars 2019. 

Plusieurs sujets ont été abordés au cours de cet entretien notamment le développement du tourisme et l’opérationnalistion du Fonds Bleu, qui suscitent le vif intérêt de la partie chinoise.

La société Agil contrainte à cesser l’extraction de l’or à Kellé

Les populations de Kellé ont intimé l’ordre aux travailleurs de la société Agil de cesser leurs activités d’extraction de l’or dans les zones interdites. Cette décision des populations fait suite à la mise en demeure des travailleurs par la ministre Arlette Soudan Nonault afin qu’ils respectent le cahier de charge de leurs activités, lesquelles étaient suspendues jusqu’à nouvel ordre. Malgré cette interdiction, les travailleurs de la société Agil ont continué d’extraire l’or sur les sites contestés, au grand dam des populations qui ont effectué une descente sur cette zone, afin d’obtenir la cessation d’activités.
Selon le site d’information lesechos-congobrazza.com qui a relayé cette information, l’écosystème du pays est dévasté, la nappe phréatique polluée par des rejets cyanurés dont le contact avec la peau provoque des dommages sur celle-ci. Le tableau dressé par les populations avait été conforté par la descente de la ministre du Tourisme et de l’environnement, Arlette Soudan Nonault, qui après avoir constaté, le 19 janvier 2019, les dégâts orchestrés par la société Agil dans les villages de la sous-préfecture de Kellé, dans le département de la Cuvette-ouest, avait pris la décision qui s’imposait. Pourtant, depuis lors, la société chinoise a fait fi de la décision gouvernementale et refusé de quitter la forêt de Kellé où elle a continué ses activités, comme si les récriminations à son endroit n’étaient pas des plus graves.
Excédés, les populations n’ont trouvé d’autre solution que de contraindre les agents d’Agil de dégager leurs engins et de libérer la zone. À bord de leurs scooters « Djakarta », ils ont rallié les sites d’extraction pour faire cesser les activités.

Face à la menace, et créant que la situation ne dégénère, escortés par les populations à moto, les travailleurs d’Agil ont ramené leur matériel désormais stocké sur leur camp de base à la grande joie des motoristes exhibant le « V » de la victoire.
La colère des populations est partie du fait que dans sa recherche de l’or, la société Agil Congo, a tout détruit sur son passage. Au village Nguingoli, à 29 km de Kellé, la population a perdu sa source d’eau (la denrée est souillée), le bois y compris. Il en est de même pour les sites d’Andoubi, au village Akamou (31 km de Kellé).

Cent cinquante ruisseaux environ sur trente-six sites ont été abîmés. Les habitants n’ont plus d’eau ni pour boire ni pour se laver. Le contact de ces eaux avec le corps provoque d’intenses démangeaisons et on se gratte jusqu’à s’arracher la peau, d’où le vocable « Nkwaka Nzoka ».

Le site d’Andoubi 2 est, quant à lui, détruit entièrement et abandonné au mépris des lois de la République. Longomba, un autre site au village Otsouadzoko, à 40 km de Kellé, est le plus grand chantier qui a connu une vaste destruction.

Moctar FICOU / VivAfrik

Source : www.vivafrik.com

Ecotourisme : la Banque mondiale va accompagner le Congo dans le cadre du PND 2018-2022

La volonté de l’institution financière a été exprimée par sa représentante, Korotoumou Ouattara, reçue le 20 février par la ministre du Tourisme et de l’environnement, Arlette Soudan-Nonault..

La représentante de la Banque mondiale en République du Congo a promis une rencontre dans les jours à venir avec les équipes du ministère du Tourisme et de l’environnement. Il s’agira, a-t-elle dit, de passer au peigne fin les priorités que le Congo s’est données à travers ce ministère, afin que cette institution les accompagne, surtout dans le cadre du Plan national de développement (PND 2018-2022) qui fait de l’écotourisme une des activités essentielles du développement durable.

Aussi, en termes des projets que la Banque mondiale finance en parallèle avec le gouvernement du Congo, il y en a deux phares, notamment le Projet forêt et développement de l’environnement et le Projet développement du secteur privé et de la compétitivité au Congo.

Korotoumou Ouattara et Arlette Soudan-Nonault ont parlé de tout ce qui est inscrit dans ces deux projets pour apporter un appui technique au ministère du Tourisme et de l’environnement et aussi aider le secteur privé dans tout ce qui est micro projet que ce secteur peut porter lui-même. Car, il est vrai que le climat de l’environnement aujourd’hui au Congo ne permet pas au secteur privé de saisir les occasions qui lui sont offertes.

 « Nous avons aussi parlé de quelque chose qui est très importante qui montre à quel point l’État est déterminé dans le développement du tourisme, surtout de l’écotourisme au Congo. Là, il s’agit du visa touristique que nous allons appuyer en termes d’études de faisabilité et autres. Le ministère s’est donné à peu près six mois pour que son application soit effective. C’est l’un des éléments clés qui montre à quel point la République du Congo peut vraiment mettre en exergue le tourisme dans le pays, parce que cela va beaucoup contribuer au développement durable qui vise la diversification de l’économie au Congo », a indiqué Korotoumou Ouattara.

Source: www.adiac-congo.com

Conservation de la biodiversité : encore des financements pour protéger le Bassin du Congo

Le projet régional de financement des aires protégées de la sous-région recherche des pistes pour la mobilisation de ressources additionnelles ainsi que les partenariats techniques et financiers stratégiques tant à l’échelle nationale que sous-régionale.

L’objectif visé est de mettre en place des mécanismes de financement durables pour la conservation de la biodiversité dans les aires protégées du projet régional dans les six pays du Bassin du Congo.

Outre le volet financement, le plan annuel de travail 2019 de ce projet, publié récemment, s’est fixé d’autres priorités telles que la finalisation et la validation de la stratégie nationale pour le financement durable des aires protégées afin de conserver la biodiversité.

Le projet compte définir au moins un plan d’actions pour le démarrage de la démonstration d’un mécanisme de financement durable dans les aires protégées nationales disponible pour implémentation en 2020.

L’amélioration de l’appropriation nationale, sous-régionale et le positionnement stratégique du projet régional dans les priorités sectorielles relatives au domaine de l’environnement va se poursuivre.

Résultats obtenus en 2018

Un cadre de concertation technique multisectoriel national (Groupe de travail technique) sur les mécanismes de financement durable pour la conservation de la biodiversité dans les aires protégées a été mis en place dans chaque pays (six pays).

Des scenarii de solutions de financement durables pour les aires protégées sont disponibles et quelques sites potentiels (sites pilotes) de démonstration d’aires protégées sont identifiés. L’année 2018 a également été marquée par la finalisation du recrutement du personnel national aussi bien au niveau des six pays participants qu’au niveau de la coordination avec le personnel international en charge de la communication, du suivi-évaluation et de la gestion de connaissance.

Lancé en 2017 au Cameroun par la Commission des forêts d’Afrique centrale avec l’appui du Programme des Nations unies pour le développement, ce projet régional a pour principal objectif de mettre en place des capacités, des cadres institutionnels et des mécanismes modèles pour la viabilité financière à long terme des systèmes des aires protégées et des écosystèmes associés dans six pays bénéficiaires du Bassin du Congo que sont le Congo, le Gabon, le Cameroun, la Centrafrique, la République démocratique du Congo et la Guinée équatoriale.

Source : www.adiac-congo.com

Bassin du Congo: les forêts naturelles pourraient disparaître d’ici à 2100

L’alerte a été donnée au terme d’une étude rendue publique en novembre 2018 par des chercheurs du département des sciences géographiques de l’université du Maryland, aux États-Unis, parue dans la revue Sciences Advance, indique le le site scidev,net.

L’étude portait sur les forêts naturelles de l’ensemble du Bassin du Congo. Sa conclusion se fonde sur l’analyse de données satellitaires chronologiques relevées entre 2000 et 2014.

Elle révèle notamment qu’entre 2000 et 2014, le massif forestier du Bassin du Congo a perdu 16,6 millions d’hectares, à cause principalement de l’action des petits exploitants qu’à celle des grandes compagnies. Les forets de la République démocratique du Congo (RDC) représentent 69,1% de cette surface, suivies de celles du Cameroun avec 9,9%; de la République du Congo 8,2%; de la Centrafrique 7,4%; du Gabon 4,7% et de la Guinée équatoriale 0,7%.

La superficie annuelle moyenne de forêts perdue par pays varie entre 8 000  hectares en Guinée équatoriale et 817 000 hectares en RDC. Selon les auteurs de l’enquête, cette déforestation rapide est due à la forte pression démographique et aussi au fait qu’un grand nombre de ménages ne vit que de l’exploitation des ressources de ces forêts.

Ainsi, soutient l’étude, 84% des perturbations forestières de la région sont dues au défrichement à petite échelle et non mécanisé de forêts. « Le défrichage de petits exploitants en République démocratique du Congo a représenté à lui seul près des deux tiers de la perte totale de forêts dans le bassin. L’abattage sélectif est le deuxième facteur de perturbation le plus important, représentant environ 10% de la superficie de perturbation forestière globale de la région et plus de 60% de la superficie de perturbation au Gabon. La perte de forêts due à l’exploitation agro-industriel le long de la côte du golfe de Guinée a plus que doublé au cours de la dernière moitié de la période étudiée. Le maintien de la couverture forestière naturelle dans le Bassin du Congo à l’avenir sera menacé par une multiplication par cinq de la population prévue d’ici  à 2100 et par l’exploitation du bois à l’échelle industrielle et du développement agricole à grande échelle dans les forêts anciennes restantes », précise l’étude.

A ce sujet, Alexandra Tyukavina, chercheuse associée à l’université du Maryland, explique dans une interview à SciDev.Net que l’exploitation forestière par les grandes entreprises est l’un des principaux facteurs de perte de forêts au Cameroun et en République du Congo mais pas dans tout le bassin. Néanmoins, elle souligne qu’en général, en Afrique centrale, les forêts ont toujours été défrichées principalement par les petits exploitants, contrairement à d’autres régions et pays comme le Brésil et l’Indonésie, où le défrichement à grande échelle des forêts industrielles est dominant. Bien plus, la chercheuse ajoute que la nouveauté de l’étude menée réside dans la quantification explicite des contributions de différents facteurs de perte de forêt pour la première fois pour l’ensemble du bassin, à l’aide de données de télédétection.

Source: www.adiac-congo.com

Tourisme: 1ère édition de la caravane de la Charte Africaine du Tourisme Durable et Responsable

les 14 et 15 Février 2019, brazzaville a abrité la 1ère édition de la caravane de la Charte Africaine du Tourisme Durable et Responsable.

Cette 1ère édition a connu la participation de :

  • Monsieur Zurab Pololikashvili, Secrétaire Général de l’Organisation Mondiale du Tourisme;
  • Madame Arlette Soudan-Nonault Ministre du Tourisme et l’Environnement du Congo;
  • Monsieur Mohammed MOHAMMED MSELLEK, Secrétaire Général du Tourisme, représentant le Ministre Marocain du Tourisme, du Transport Aérien, de l’Artisanat et de l’Economie Sociale;
  • Monsieur Anthony KWAKU OHEMENG-BOAMAH, Représentant Résident du PNUD, Coordonnateur du Système des Nations Unies au Congo ;
  • Monsieur Roger Christian OKEMBA, Administrateur-maire de la ville de Brazzaville;

Sous le haut patronage de Monsieur Firmin Ayessa, Vice-Premier Ministre.