Retrouvez la liste des candidats admis au concours d’entrée a l’école de l’hôtellerie et du tourisme de la CEMAC (EHT-CEMAC) de NGAOUNDERE, session de juillet 2019. Vous pouvez télécharger la liste en cliquant ici
Congo: Conversion du CO2 en encre indélébile/ peinture
Pour encourager les œuvres du génie congolais, Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre du Tourisme et de l’Environnement, a assisté ce vendredi 19 juillet 2019 à l’IFC, à la démonstration scientifique de transformation de CO2 en encre indélébile ou en peinture, faite par l’inventeur congolais Alain Brice NIAMA.
Ce procédé mise en place par l’inventeur congolais résident aux USA, est l’une des solutions de valorisation du CO2. Ce qui permet de réduire les émissions de ce gaz dans l’atmosphère.
Rappelant que le CO2 est compté parmi les gaz à effet de serre dont les émissions ont pour conséquence le réchauffement climatique.
Visa Touristique en République du Congo : Séance de travail sur l’état d’avancement du projet
Rencontre citoyenne : Arlette Soudan-Nonault sort de ses gonds
Au terme de ses quarante-huit heures de travail intense dans la Bouenza, la ministre du Tourisme et de l’environnement a organisé une réunion au cours de laquelle elle a exprimé son désarroi face à l’inconduite des cadres de son ministère en poste dans ce département.
Devant les autorités préfectorales, départementales, élus locaux, cadres administratifs, responsables d’entreprises, … la ministre du Tourisme et de l’environnement s’est dite meurtrie lors de sa tournée, à cause du comportement des cadres administratifs qui n’ont pas transmis des rapports conformes au préfet du département précédant sa visite, contrairement à ce qui a été constaté sur le terrain. Aussi a-t-elle soulevé le problème du renforcement des capacités de ces derniers.
« Si nous voulons que les choses changent dans le cadre de la nouvelle gouvernance dont parle le chef de l’État depuis 2009 et que nous avons rappelé dans le Plan national de développement 2018-2022 en mettant l’accent particulier sur la ressource humaine, donc l’Homme au centre du projet, ça nous ramène à notre propre gestion, c’est nous le problème. Partout où je suis passée, il y a le laxisme, la non-application des règles, des procédures de l’État », a déclaré la ministre.
Arlette Soudan-Nonault a rappelé que dans tous les domaines, des lois existent mais si ceux qui doivent les mettre en application sous la coordination du préfet n’ont pas l’étoffe, c’est la population qui est victime de tous les désagréments. La ministre s’est interrogée sur les motivations réelles des administrés en favorisant la déliquescence des services de l’État, dénonçant la corruption dans l’air, le manque de connaissance des procédures, le laisser-aller qui met en mal toute l’administration publique, pratiquement dans tous les départements du pays.
« Cela fait deux ans que je suis dans ce portefeuille de l’environnement et je n’ai jamais reçu une proposition d’un de mes directeurs départementaux pour me dire, telle société a des problèmes, voilà ce que préconise la loi. Personne ne peut même m’alerter. Je suis venue ici de mon propre fait, ce n’est pas la directrice départementale qui m’a interpellée », a déploré la ministre.
Une nouvelle politique globale de l’environnement envisagée
S’agissant de la mise en œuvre du principe pollueur, la ministre a indiqué que la loi existante est à changer, annonçant qu’elle a initié une loi cadre qui a déjà l’avis de la Cour suprême. Un texte, a-t-elle dit, qui permettra d’avoir une politique globale de l’environnement. « Il nous faut de nouveaux textes et de nouveaux décrets qui portent toutes ces mesures. Mais quels que soient ces textes que nous aurons, si l’homme qui est au centre ne se les approprie pas, dix ou quinze ans après, le problème demeurera et le Congo va se dégrader, et il y aura même au-delà, des cancers », a estimé la ministre. Là où le bât blesse, a-t-elle poursuivi, c’est le fait que les cadres de l’État ne peuvent pas concilier développement économique et protection de l’environnement, alors qu’il y a des procédures qui existent.
Elle a déploré également la prolifération des sachets plastiques dans la ville, bafouant le décret présidentiel en la matière, précisant qu’on ne peut pas évoquer l’environnement sans prise en charge de la santé. Or, a-t-elle dit, la population vit aujourd’hui de plein fouet les dégradations climatiques au travers des érosions qui sont les conséquences de la mauvaise gestion de l’homme qui crée des unités industrielles dans des zones qui dégradent l’environnement. Elle a, de ce fait, promis la délocalisation des entreprises implantées en zones urbaines. C’est aussi le cas des antennes de téléphonie mobile installées dans les administrations publiques, les écoles par exemple.
Face à ce comportement qu’elle a jugé néfaste, Arlette Soudan-Nonault s’est interrogée sur le type de collaborateurs qui jettent le caillou sur eux-mêmes. « Doit-on continuer comme ça ou devons-nous changer notre comportement ? Je vous laisse face à votre conscience », a-t-elle lancé, poursuivant: « Mes collaborateurs étouffent les vrais rapports. Ils sont passés du compromis à la compromission. C’est pour cela qu’à mon niveau, je sanctionne énormément. »
Une croisade nationale d’explication des textes sur l’environnement
Remerciant la ministre pour l’initiative prise, le préfet du département de la Bouenza, Jules Mounkala-Tchoumou, a préconisé qu’elle organise«une croisade nationale afin d’expliquer davantage les textes sur l’environnement pour qu’il y ait un meilleur respect de la ornementation; un meilleur contrôle des services administratifs ; une implication intelligente de la population pour dénoncer tout ce qui peut nuire à leur santé ».
Pleine d’amertume, la ministre a refusé les applaudissements nourris à la fin de son message. « Je ne vous demande pas de m’applaudir, je ne suis pas d’humeur à recevoir ces acclamations nourries et prononcées de façon pavlovienne où on a l’habitude de faire ça. J’ai beaucoup trop d’amertume. Vous m’excuserez », a conclu Arlette Soudan-Nonault.
Source: www.adiac-congo.com
La République du Congo à la 2ème Conférence des Plénipotentiaires de la Convention d’Abidjan
QUATRE PROTOCOLES ADDITIONNELS ADOPTÉS PAR LES PAYS MEMBRES
02 /07/2019.Quatre protocoles additionnels à la Convention d’Abidjan ont été signés ce mardi 02 juillet 2019 par les représentants des pays membres sous la présidence du Ministre de l’Environnement et du Développement Durable, le Professeur Joseph Séka SEKA. C’était lors de la deuxième Conférence des Plénipotentiaires qui s’est déroulée à la maison de l’entreprise au Plateau. Le premier de ces dispositifs, appelé protocole de Pointe-Noire, porte notamment sur la gestion intégrée de la zone côtière de l’Afrique de l’Ouest, du Centre et du Sud, qui concentre 42% des PIB et 1/3 de la population des pays concernés.
Le deuxième instrument (protocole de Grand-Bassam) vise à réguler les sources de pollution d’origine terrestre ou aérienne. Un aspect important vu le déversement des déchets solides et liquides en mer et souvent sans traitements. Ainsi, plus de 80% de la pollution marine est d’origine terrestre.
Le troisième protocole dit de Malabo traite, lui, des risques liés à la pollution causée par les activités d’exploitation pétrolières et gazières. Ce texte ambitionne la mise en place par les États de standards minimums vis-à-vis des partenaires privés.
Le quatrième protocole évoque quant à lui la mangrove ou protocole de Calabar, du nom de ce site du Delta du Niger abritant la troisième concentration de mangroves dans le monde, la première en Afrique.
LA CONVENTION D’ABIDJAN CONSTITUÉ UN LEVIER PUISSANT POUR CONTRER LES MENACES ENVIRONNEMENTALES
L’ Afrique centrale qui constitue également une mine riche dans le milieu marin n’est pas restée en marge de la rencontre d’Abidjan. Arlette Soudan-Nonault, ministre congolaise du Tourisme et de l’Environnement en charge du Développement Durable a salué la volonté politique des dirigeants africains qui ont cru en la Convention d’Abidjan, dont 22 pays en sont membres. Elle a invité les pays africains à s’approprier leurs propres rudiments pour lutter contre les effets néfastes des changements climatiques. «Lorsque nous avons des outils de cette trame, comme ces quatre conventions additionnels qui nous permettront de gérer toutes les industries fossiles, la protection des mangroves … Nous pouvons affirmer que la Convention d’Abidjan est un puissant levier. Ces documents forts que nous avons signés vont précéder leur mise en œuvre dès 2020, où nous sommes candidat pour abriter la COP13 à Brazzaville. Cela va réaffirmer le leadership de nos gouvernants sur la question du climat. Nous avons les écosystèmes les plus fragiles mais les mieux préservés.. Il faut vulgariser nos instruments, afin de mieux sauvegarder notre environnement».
LE PROFESSEUR JOSEPH SEKA SEKA A OUVERT LA DEUXIEME CONFÉRENCE DES PLÉNIPOTENTIAIRES
01/07/2019. Du 01 au 04 juillet 2019, Abidjan a abrité la deuxième Conférence des plénipotentiaires à la Convention relative à la coopération en matière de protection et de mise en valeur du milieu marin et des zones côtières de la côte atlantique de la région de l’Afrique de l’ouest, du centre et du sud connu sous le nom de Convention d’Abidjan. L’ouverture a été faite le lundi 01 juillet 2019 par le Ministre de l’Environnement et du Développement Durable, le Professeur Joseph Séka SEKA. C’était en présence de la Ministre congolaise du Tourisme et de l’Environnement en charge du Développement Durable, Arlette SOUDAN-NONAULT, Habib El-HABR, représentant l’ONU Environnement, le secrétaire exécutif de la Convention d’Abidjan, Abou BAMBA, l’Ambassadeur du Ghana en Côte d’Ivoire, Fred LARYEA et plusieurs experts.
LA DEUXIÈME CONFÉRENCE DES PLÉNIPOTENTIAIRES A ÉTÉ MARQUÉE PAR DES VIBRANTS APPELS
02/07/2019.La Deuxième Conférence des Plénipotentiaires de la Convention d’Abidjan (Convention relative à la Coopération en matière de Protection, de Gestion et de mise en valeur du milieu Marin et des zones côtières de la côte Atlantique de la Région de l’Afrique de l’Ouest, du Centre et du Sud) s’est déroulée le mardi 02 juillet 2019 à la maison de l’entreprise au Plateau. Présidée par le Ministre de l’Environnement et du Développement Durable le professeur Joseph Séka SEKA, ces assises ont connu la présence de plusieurs personnalités officielles ainsi que les représentants des différents pays membres de la Convention. Il faut noter entre autres les messages forts de sa Majesté Nanan Amon TANOÉ, Président de la Chambre Nationale des Rois et Chefs Traditionnels. À lui s’ajoute, la ministre congolaise du Tourisme, de l’Environnement en charge du Développement Durable, Arlette SOUDAN-NONAULT, le représentant de l’ONU Environnement, Habib El-HABR et Abou BAMBA, secrétaire Exécutif de la Convention d’Abidjan.
Bouenza : les entreprises appelées à se conformer à la loi sur la protection de l’environnement
En séjour de travail dans le département, la ministre Arlette Soudan-Nonault a invité les sociétés qui y sont implantées à observer les dispositions de la loi 1991 relative à la préservation de l’environnement.
A la suite des plaintes des habitants de la Bouenza relatives aux problèmes environnementaux engendrés par la production de ciment et de sucre, pour lesquels les dégâts ont des effets immédiats sur ces derniers, la ministre du Tourisme et de l’environnement s’est rendue sur le terrain pour s’enquérir elle-même de ce qui se fait réellement dans ce département.
Arlette Soudan-Nonault a visité tour à tour la Société de recherche et d’exploitation minière (Soremi SA), la Société nationale de cimenterie du Congo (Sonocc), la société Dangote cement SA et la société de production du sucre Saris. Partout où elle est passée, le constat a été le même. Choquée par les dangers auxquels est exposée la population et par l’ampleur de la dégradation des écosystèmes provoquée par une exploitation qu’elle a jugée irresponsable, Arlette Soudan-Nonault a demandé à ces opérateurs de se conformer à la loi dans un délai de quatre mois pour certains et trois pour d’autres. Elle a intimé l’ordre à ces sociétés de réaliser des audits de leurs activités mais aussi de développer les techniques autres que l’utilisation des combustibles pollueurs, à l’instar de la houille.
La Soremi SA à Bandza, dans le district de Mfouati, qui a construit la première société minière moderne du Congo et produit la première plate de cuivre de son histoire, a été le premier site à être visité par la ministre. Cette société, a-t-elle fait savoir, n’a jamais mené d’étude d’impact environnemental. Elle a certes créé beaucoup d’emplois, a admis la ministre, mais les travailleurs ne sont pas protégés. « Vous savez qu’il va leur arriver dans quelques années le cancer du poumon dès lors qu’ils n’ont même pas d’équipements adaptés aux métiers qu’ils font au mépris de toutes règles. Il y a plus de vingt travailleurs opérés il n’y a pas trop longtemps. J’ai le retour de la population », a-t-elle dit, reprochant ce fait aux responsables de cette société, tout en leur demandant de respecter la loi cadre de 1991, en attendant la prochaine loi.
« Je suis devant un dilemme qui ne devrait pas l’être parce qu’il nous est demandé, aujourd’hui, de concilier développement économique et gestion durable de ces ressources naturelles. Vous exploiter ici le cuivre, le zinc et bientôt le plomb. Mais vous utilisez des produits qui, sur le plan environnemental, occasionnent beaucoup de dégâts. Il est avéré qu’il y a des substituts aujourd’hui dans le monde d’une gestion beaucoup plus durable, qui vous permettent d’exploiter la chaux sans pour autant utiliser ce combustible qui est le charbon, que vous recevez en plus sans l’autorisation du ministre en charge de l’environnement qui est la seule à pouvoir délivrer ses autorisations », a déploré la ministre.
Arlette Soudan-Nonault a parlé également de la chambre d’enfouissement qui ne répond plus au standard actuel de gestion durable d’une industrie comme celle de Soremi SA.
Elle a aussi découvert que non seulement il y a une extension de cette chambre mais une forme d’évaporation a été mise pour accélérer les procédures d’évaporation des eaux, des pompes pour lesquelles les déchets sont enfouis sous une grande bâche. Ce qui a amené la ministre à se poser les questions de savoir ce qui est fait des déchets demeurant en dessous et comment ils sont recyclés, etc.
A la Sonocc, deuxième étape, le constat a été le même. Après la visite guidée au hall du charbon, le directeur général de cette société qui emploie 266 Congolais a fait une brève présentation au cours d’une séance de travail.
La ministre a dit ne pas comprendre pourquoi cette société n’a jamais fait d’étude d’impact environnemental et social qui est l’une des premières obligations des entreprises qui s’installent au Congo, alors qu’elle a investi près de deux milliards cent millions francs FCFA pour aller vers un combustible qui n’est pratiquement plus utilisé dans toutes les sociétés qui concilient industrie cimentière et gestion durable. Ce montant, a-t-elle signifié, pouvait permettre d’avoir des installations qui concilieraient la gestion économique rentable avec un profit et la protection de l’environnement.
Dangote cement SA et Saris Congo dernière étape de la mission de terrain
A Dangote Cement SA, après avoir visité la carrière à deux kilomètres et demi de l’usine, de même que les entrepôts où sont gardés le charbon, le calcaire, l’argile, une sous-station électrique qui permet d’approvisionner toutes les machines, les deux parties ont entamé une séance de travail. Arlette Soudan-Nonault a fait savoir aux responsables de cette structure qu’ils ne peuvent plus aujourd’hui se développer sans la gestion environnementale, ce qui doit être l’un des piliers de leur entreprise. Pour aller à l’essentiel, elle leur a demandé de faire, dans les trois mois, l’audit environnemental pour une meilleure gestion.
Même chose à la société Saris où la ministre a fait savoir que la descente sur le terrain d’un ministre voudrait dire qu’il y a quelque chose qui ne va pas, tout en signifiant sa déception pour l’absence des études environnementales que devaient en amont réaliser ces sociétés.
Le préfet du département de la Bouenza, Moukala Tchoumou, a remercié la ministre pour cet exercice qui a valeur pédagogique. « Nous avons noté votre autorité et votre grande volonté de ramener ces sociétés dans les normes. Nous prenons tout ce que vous avez dit comme étant des orientations pertinentes », a déclaré le préfet.
Source: www.adiac-congo.com
Environnement : Madame Arlette Soudan-Nonault a pris part au Pré-sommet de l’Action sur le Climat
Descente sur le terrain de Madame Arlette Soudan-Nonault dans la Bouenza où des entreprises mettent en danger l’environnement et la population
Les problèmes environnementaux causés par les sociétés implantées dans le département de la Bouenza ont emmené Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre du Tourisme et de l’Environnement, à effectuer une mission de terrain du 04 au 05 juillet 2019 dans ce département.
Le non-respect de la loi en vigueur d’une part, et l’application des notions environnementales non adaptées ainsi que l’utilisation des combustibles très nocifs d’autres part, sont le constat fait par Madame la Ministre lors des descentes dans les sociétés SOREMI, SONOC, DANGOTE CEMENT, et SARIS.
Choquée par les dangers auxquels sont exposés les populations, et l’ampleur de la dégradation des écosystèmes provoqués par l’irresponsabilité en matière de préservation de l’environnement par ces sociétés, la Ministre Arlette SOUDAN-NONAULT, a demandé à ces exploitants de se conformer à la loi dans un délai de 3 mois mais aussi à développer les techniques autres que l’utilisation des combustibles pollueurs.
Cette mission s’est terminée par une rencontre citoyenne qui a eu pour cadre la salle des conférences de la préfecture. Au cours de cette rencontre la Ministre a rappelé aux autorités locales de veuiller à l’application des textes en vigueur, afin de donner aux populations un cadre de vie sain comme le souhaite Son Excellence Denis SASSOU NGESSO, Président de la République, Chef de l’État, qui porte une attention particulière pour les questions environnementales.
Journée Mondiale sans sac plastique 2019 : Déclaration du Gouvernement par Madame Arlette SOUDAN-NONAULT
Chers compatriotes
Le 3 juillet de chaque année, la Communauté internationale célèbre la journée mondiale sans sac plastique.
Instituée par les Nations Unies, cette journée vise à conscientiser les populations du monde entier sur la nécessité de préserver nos écosystèmes et notre environnement des effets néfastes des sacs plastiques.
En effet, depuis quelques années, l’industrie du plastique produit d’énormesquantités de sacs dont certains sont à usage unique. L’utilisation de sacs plastiques occupe désormais notre quotidien.
Le sachet a intégré nos habitudes et nos modes de consommation. On le trouve dans les administrations, les industries, le commerce et les ménages. Finalement, l’ère du plastique a révolutionné notre société d’aujourd’hui.
Pourtant,le plastique a des effets sur l’environnement qui altèrent la qualité de la vie. En effet, les sacs plastiques ont des impacts qui vont bien au-delà de l’aspect visuel, touchant les écosystèmes et la santé humaine et animale.
Ces effets sont liés à certaines caractéristiques physiques et chimiques du plastique ; celui-ci n’étant ni altérable, ni biodégradable.
Chers compatriotes,
Chaque année, des millions de tonnes de déchets sont produits dont une bonne partie est représentée par les sacs plastiques.
Lorsqu’ils sont mal gérés, les sacs plastiques sont soit incinérés, soit rejetés dans la nature (notamment sur le sol et les cours d’eau), soit enfouis dans des décharges sauvages.
Leur incinération est source de pollution atmosphérique, renforçe l’effet de serre et contribue ainsi au phénomène de réchauffement climatique.
La dissémination des sacs plastiques dans la nature réduit la perméabilité des sols et obstrue les conduits d’eau de ruissellement, à savoir : les égouts et les caniveaux. Il s’en suit logiquement le phénomène d’inondation et de glissement de terrain.
Mais, l’un des risques les plus préoccupants est que l’enfouissement du plastique pourrait bien polluer les nappes phréatiques, qui constituent notre principale source d’eau potable.
La pollution plastique asphyxie les sols et occasionne la perte de la fertilité de ceux-ci.
Dans le milieu aquatique, le rejet du plastique a pour conséquence la modification des écosystèmes, la perturbation des habitats et la perte des resources halieutiques.
Sur le plan sanitaire, la stagnation des eaux de pluie provoquée par les sacs plastiques jetés au sol crée des gîtes larvaires pour les moustiques, vecteurs du paludisme, un des fléaux des temps contemporains.
Aussi, l’insalubrité causée par les déchets plastiques est-elle une porte ouverte aux maladies diarrhéiques, notamment le choléra.
D’une manière générale, l’impact de l’utilisation des sacs plastiques sur l’environnement ne suscite plus de doutes. Cet impact environnemental a des effets directs sur la santé des êtres vivants dans le milieu concerné y compris les hommes.
Chers compatriotes,
Comme vous le constatez, le sac plastique est un bien nuisible à l’environnement, à la santé humaine et animale.
C’est pourquoi, dans notre pays, la mesure a été prise pour limiter l’utilisation du plastique.
En effet, anticipant la menace devenue de plus en plus grande des déchets plastiques sur notre environnement immédiat, le Président de la République a, par décret n° 2011-485 du 20 juillet 2011, réglementé la production, l’importation, la commercialisation et l’utilisation des sacs, sachets en plastique pour l’alimentation, l’eau et toutes autres boissons.
Cette mesure vise à réduire considérablement la production des déchets plastiques sur le territoire national, en l’absence de dispositive adéquat de gestion écologiquement rationnelle desdits déchets.
Après une période de succès dans la mise en œuvre de ce texte, il est aujourd’hui évident de constater la recrudescence du phénomène des sacs non biodégradables dans nos villes, servant d’emballages des denrées alimentaires et autres marchandises.
Ces produits prohibés, sont soit fabriqués en toute clandestinité sur le territoire national, soit d’origine des pays voisins et arrivent dans notre pays en utilisant des circuits illégaux. Leur dissémination dans l’espace contribue fortement à l’insalubrité souvent décriée, qui est un problème de santé publique au péril de nos populations.
J’en appelle donc à la conscience de tous : administrations publiques, secteur privé, populations, de mettre en application sans retenu, les dispositions du décret ci-dessus.
Il est de notre intérêt à tous, de veiller à la préservation de l’environnement qui nous est cher et que nous avons à partager avec les générations futures.
Chers compatriotes,
La richesse ou la prospérité des nations ne devraient pas se faire au détriment de notre bien commun qu’est la planète. L’humanité devrait donc repenser ses modes de production et de consommation de manière à favoriser les possibilités de survie de notre planète. Il s’agit de reconnaître que l’utilisation abusive de certains produits a des impacts environnementaux qui peuvent s’avérer irréversibles, si l’on n’y prend garde.
L’heure est donc venue pour une action mondiale conjuguée contre le sac plastique. Il s’agit pour les pouvoirs publics, le secteur privé, les ONG et associations, ainsi que les populations de se montrer créatifs dans la façon de gérer l’environnement que nous avons hérité et que nous sommes redevables aux générations futures. La lutte contre le sac plastique est une lutte pour la préservation de l’environnement et la santé.
Nous devons pour cela, travailler dans le cadre de la communauté internationale, en faveur d’une action mondiale, pour construire un monde véritablement plus sûr et plus durable.
Pour ce qui est de notre pays, les efforts sont en train d’être menés par le Gouvernement en vue de parvenir au développement durable, objectif que s’est fixé son Excellence Denis SASSOU NGUESSO, Président de la République, dans son projet de société, « La marche vers le développement ».
Ces efforts sont remarquables ; ils concernent notamment :
– le suivi et le contrôle des installations classées pour la protection de l’environnement à travers la systématisation des études d’impact environnemental et social pour tout projet de développement ;
– le contrôle des importations des produits chimiques ;
– le renforcement du cadre juridique relatif à l’environnement ;
– la mise en œuvre des projets visant la gestion durable de l’environnement ;
– la sensibilisation des populations.
Ces efforts combien louables, méritent d’être poursuivis avec l’implication de tous les acteurs. Ensemble avec les partenaires au développement, nous devons renforcer la coopération multilatérale pour fonder une société viable dans laquelle les intérêts économiques, sociaux et environnementaux des populations sont garantis.
De même, l’approche participative impliquant toutes les parties prenantes devrait accentuer l’éducation des populations, particulièrement sur la citoyenneté écologique, afin d’accroître leur niveau de conscience sur la protection de l’environnement.
Ensemble, œuvrant pour assurer la conservation et la gestion durable de l’environnement et notamment des écosystèmes naturels et de leurs éléments biologiques, pour un développement durable de notre pays.
Vive le Congo, notre cher et beau pays,
Vive la destination Green Congo.
Je vous remercie.
Arlette SOUDAN-NONAULT.-
CongoPeat : Madame Arlette SOUDAN-NONAULT a reçu en audience la délégation conduite par le Professeur Simon LEWIS et le Docteur Suspens IFO
Sous la houlette de Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre du Tourisme et de l’Environnement, en présence d’une délégation conduite par le Professeur Simon LEWIS scientifique de l’Université de Leeds, et le Docteur Suspens IFO de l’Université Marien N’GOUABI, il s’est tenue le mercredi 26 juin 2019,une séance de travail faisant le point d’étape du Projet CongoPeat.
Ce projet dont la traduction Française est Congo-Tourbière, a pour but de faire la cartographie et de définir la teneur en Carbone de la plus grande tourbière au monde, localisé dans les forets du Bassin du Congo.