Visa Touristique en République du Congo : Séance de travail sur l’état d’avancement du projet

L’état avancement du projet de mise en place du Visa Touristique en République du Congo a été l’objet de la séance de travail présidée par Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre du Tourisme et de l’Environnement, en présence de Monsieur Charles COUESSIN, Consultant en la matière, des Experts du PADEC et des cadres de son département ministériel, ce mardi 16 juillet 2019, à son cabinet de travail.
Financé par le Gouvernement Congolais et la Banque Mondiale avec l’appui technique de l’Organisation Mondiale du Tourisme, ce projet pilier de la destination #GreenCongo, connait des avancées significatives avec le recrutement du consultant, qui exécutera sa mission en trois mois.

Rencontre citoyenne : Arlette Soudan-Nonault sort de ses gonds

Au terme de ses quarante-huit heures de travail intense dans la Bouenza, la ministre du Tourisme et de l’environnement a organisé une réunion au cours de laquelle elle a exprimé son désarroi face à l’inconduite des cadres de son ministère en poste dans ce département.

Devant les autorités préfectorales, départementales, élus locaux, cadres administratifs, responsables d’entreprises, … la ministre du Tourisme et de l’environnement s’est dite meurtrie lors de sa tournée, à cause du comportement des cadres administratifs qui n’ont pas transmis des rapports conformes au préfet du département précédant sa visite, contrairement à ce qui a été constaté sur le terrain. Aussi a-t-elle soulevé le problème du renforcement des capacités de ces derniers.

« Si nous voulons que les choses changent dans le cadre de la nouvelle gouvernance dont parle le chef de l’État depuis 2009 et que nous avons rappelé dans le Plan national de développement 2018-2022 en mettant l’accent particulier sur la ressource humaine, donc l’Homme au centre du projet, ça nous ramène à notre propre gestion, c’est nous le problème. Partout où je suis passée, il y a le laxisme, la non-application des règles, des procédures de l’État », a déclaré la ministre.

Arlette Soudan-Nonault a rappelé que dans tous les domaines, des lois existent mais si ceux qui doivent les mettre en application sous la coordination du préfet n’ont pas l’étoffe, c’est la population qui est victime de tous les désagréments. La ministre s’est interrogée sur les motivations réelles des administrés en favorisant la déliquescence des services de l’État, dénonçant la corruption dans l’air, le manque de connaissance des procédures, le laisser-aller qui met en mal toute l’administration publique, pratiquement dans tous les départements du pays.

« Cela fait deux ans que je suis dans ce portefeuille de l’environnement et je n’ai jamais reçu une proposition d’un de mes directeurs départementaux pour me dire, telle société a des problèmes, voilà ce que préconise la loi. Personne ne peut même m’alerter. Je suis venue ici de mon propre fait, ce n’est pas la directrice départementale qui m’a interpellée », a déploré la ministre.

Une nouvelle politique globale de l’environnement envisagée

S’agissant de la mise en œuvre du principe pollueur, la ministre a indiqué que la loi existante est à changer, annonçant qu’elle a initié une loi cadre qui a déjà l’avis de la Cour suprême. Un texte, a-t-elle dit, qui permettra d’avoir une politique globale de l’environnement. « Il nous faut de nouveaux textes et de nouveaux décrets qui portent toutes ces mesures. Mais quels que soient ces textes que nous aurons, si l’homme qui est au centre ne se les approprie pas, dix ou quinze ans après, le problème demeurera et le Congo va se dégrader, et il y aura même au-delà, des cancers », a estimé la ministre. Là où le bât blesse, a-t-elle poursuivi, c’est le fait que les cadres de l’État ne peuvent pas concilier développement économique et protection de l’environnement, alors qu’il y a des procédures qui existent.

Elle a déploré également la prolifération des sachets plastiques dans la ville, bafouant le décret présidentiel en la matière, précisant qu’on ne peut pas évoquer l’environnement sans prise en charge de la santé. Or, a-t-elle dit, la population vit aujourd’hui de plein fouet les dégradations climatiques au travers des érosions qui sont les conséquences de la mauvaise gestion de l’homme qui crée des unités industrielles dans des zones qui dégradent l’environnement. Elle a, de ce fait, promis la délocalisation des entreprises implantées en zones urbaines. C’est aussi le cas des antennes de téléphonie mobile installées dans les administrations publiques, les écoles par exemple.

Face à ce comportement qu’elle a jugé néfaste, Arlette Soudan-Nonault s’est interrogée sur le type de collaborateurs qui jettent le caillou sur eux-mêmes. « Doit-on continuer comme ça ou devons-nous changer notre comportement ? Je vous laisse face à votre conscience », a-t-elle lancé, poursuivant: « Mes collaborateurs étouffent les vrais rapports. Ils sont passés du compromis à la compromission. C’est pour cela qu’à mon niveau, je sanctionne énormément. »

Une croisade nationale d’explication des textes sur l’environnement 

Remerciant la ministre pour l’initiative prise, le préfet du département de la Bouenza, Jules Mounkala-Tchoumou, a préconisé qu’elle organise«une croisade nationale afin d’expliquer davantage les textes sur l’environnement pour qu’il y ait un meilleur respect de la ornementation; un meilleur contrôle des services administratifs ; une implication intelligente de la population pour dénoncer tout ce qui peut nuire à leur santé ».

Pleine d’amertume, la ministre a refusé les applaudissements nourris à la fin de son message. « Je ne vous demande pas de m’applaudir, je ne suis pas d’humeur à recevoir ces acclamations nourries et prononcées de façon pavlovienne où on a l’habitude de faire ça. J’ai beaucoup trop d’amertume. Vous m’excuserez », a conclu Arlette Soudan-Nonault.

Source: www.adiac-congo.com

La République du Congo à la 2ème Conférence des Plénipotentiaires de la Convention d’Abidjan

QUATRE PROTOCOLES ADDITIONNELS ADOPTÉS PAR LES PAYS MEMBRES

02 /07/2019.Quatre protocoles additionnels à la Convention d’Abidjan ont été signés ce mardi 02 juillet 2019 par les représentants des pays membres sous la présidence du Ministre de l’Environnement et du Développement Durable, le Professeur Joseph Séka SEKA. C’était lors de la deuxième Conférence des Plénipotentiaires qui s’est déroulée à la maison de l’entreprise au Plateau. Le premier de ces dispositifs, appelé protocole de Pointe-Noire, porte notamment sur la gestion intégrée de la zone côtière de l’Afrique de l’Ouest, du Centre et du Sud, qui concentre 42% des PIB et 1/3 de la population des pays concernés.

Le deuxième instrument (protocole de Grand-Bassam) vise à réguler les sources de pollution d’origine terrestre ou aérienne. Un aspect important vu le déversement des déchets solides et liquides en mer et souvent sans traitements. Ainsi, plus de 80% de la pollution marine est d’origine terrestre.

Le troisième protocole dit de Malabo traite, lui, des risques liés à la pollution causée par les activités d’exploitation pétrolières et gazières. Ce texte ambitionne la mise en place par les États de standards minimums vis-à-vis des partenaires privés.
Le quatrième protocole évoque quant à lui la mangrove ou protocole de Calabar, du nom de ce site du Delta du Niger abritant la troisième concentration de mangroves dans le monde, la première en Afrique.

LA CONVENTION D’ABIDJAN CONSTITUÉ UN LEVIER PUISSANT POUR CONTRER LES MENACES ENVIRONNEMENTALES

L’ Afrique centrale qui constitue également une mine riche dans le milieu marin n’est pas restée en marge de la rencontre d’Abidjan. Arlette Soudan-Nonault, ministre congolaise du Tourisme et de l’Environnement en charge du Développement Durable a salué la volonté politique des dirigeants africains qui ont cru en la Convention d’Abidjan, dont 22 pays en sont membres. Elle a invité les pays africains à s’approprier leurs propres rudiments pour lutter contre les effets néfastes des changements climatiques. «Lorsque nous avons des outils de cette trame, comme ces quatre conventions additionnels qui nous permettront de gérer toutes les industries fossiles, la protection des mangroves … Nous pouvons affirmer que la Convention d’Abidjan est un puissant levier. Ces documents forts que nous avons signés vont précéder leur mise en œuvre dès 2020, où nous sommes candidat pour abriter la COP13 à Brazzaville. Cela va réaffirmer le leadership de nos gouvernants sur la question du climat. Nous avons les écosystèmes les plus fragiles mais les mieux préservés.. Il faut vulgariser nos instruments, afin de mieux sauvegarder notre environnement».

LE PROFESSEUR JOSEPH SEKA SEKA A OUVERT LA DEUXIEME CONFÉRENCE DES PLÉNIPOTENTIAIRES

01/07/2019. Du 01 au 04 juillet 2019, Abidjan a abrité la deuxième Conférence des plénipotentiaires à la Convention relative à la coopération en matière de protection et de mise en valeur du milieu marin et des zones côtières de la côte atlantique de la région de l’Afrique de l’ouest, du centre et du sud connu sous le nom de Convention d’Abidjan. L’ouverture a été faite le lundi 01 juillet 2019 par le Ministre de l’Environnement et du Développement Durable, le Professeur Joseph Séka SEKA. C’était en présence de la Ministre congolaise du Tourisme et de l’Environnement en charge du Développement Durable, Arlette SOUDAN-NONAULT, Habib El-HABR, représentant l’ONU Environnement, le secrétaire exécutif de la Convention d’Abidjan, Abou BAMBA, l’Ambassadeur du Ghana en Côte d’Ivoire, Fred LARYEA et plusieurs experts.

LA DEUXIÈME CONFÉRENCE DES PLÉNIPOTENTIAIRES A ÉTÉ MARQUÉE  PAR DES VIBRANTS APPELS

02/07/2019.La Deuxième Conférence des Plénipotentiaires de la Convention d’Abidjan (Convention relative à la Coopération en matière de Protection, de Gestion et de mise en valeur du milieu Marin et des zones côtières de la côte Atlantique de la Région de l’Afrique de l’Ouest, du Centre et du Sud) s’est déroulée le mardi 02 juillet 2019 à la maison de l’entreprise au Plateau. Présidée par le Ministre de l’Environnement et du Développement Durable le professeur Joseph Séka SEKA, ces assises ont connu la présence de plusieurs personnalités officielles ainsi que les représentants des différents pays membres de la Convention. Il faut noter entre autres les messages forts de sa Majesté Nanan Amon TANOÉ, Président de la Chambre Nationale des Rois et Chefs Traditionnels. À lui s’ajoute, la ministre congolaise du Tourisme, de l’Environnement en charge du Développement Durable, Arlette SOUDAN-NONAULT, le représentant de l’ONU Environnement, Habib El-HABR et Abou BAMBA, secrétaire Exécutif de la Convention d’Abidjan.

Bouenza : les entreprises appelées à se conformer à la loi sur la protection de l’environnement

En séjour de travail dans le département, la ministre Arlette Soudan-Nonault a invité les sociétés qui y sont implantées à observer les dispositions de la loi 1991 relative à la préservation de l’environnement.

A la suite des plaintes des habitants de la Bouenza relatives aux problèmes environnementaux engendrés par la production de ciment et de sucre, pour lesquels les dégâts ont des effets immédiats sur ces derniers, la ministre du Tourisme et de l’environnement s’est rendue sur le terrain pour s’enquérir elle-même de ce qui se fait réellement dans ce département.

Arlette Soudan-Nonault a visité tour à tour la Société de recherche et d’exploitation minière (Soremi SA), la Société nationale de cimenterie du Congo (Sonocc), la société Dangote cement SA et la société de production du sucre Saris. Partout où elle est passée, le constat a été le même. Choquée par les dangers auxquels est exposée la population et par l’ampleur de la dégradation des écosystèmes provoquée par une exploitation qu’elle a jugée irresponsable, Arlette Soudan-Nonault a demandé à ces opérateurs de se conformer à la loi dans un délai de quatre mois pour certains et trois pour d’autres. Elle a intimé l’ordre à ces sociétés de réaliser des audits de leurs activités mais aussi de développer les techniques autres que l’utilisation des combustibles pollueurs, à l’instar de la houille.

La Soremi SA à Bandza, dans le district de Mfouati, qui a construit la première société minière moderne du Congo et produit la première plate de cuivre de son histoire, a été le premier site à être visité par la ministre. Cette société, a-t-elle fait savoir, n’a jamais mené d’étude d’impact environnemental. Elle a certes créé beaucoup d’emplois, a admis la ministre, mais les travailleurs ne sont pas protégés. « Vous savez qu’il va leur arriver dans quelques années le cancer du poumon dès lors qu’ils n’ont même pas d’équipements adaptés aux métiers qu’ils font au mépris de toutes règles. Il y a plus de vingt travailleurs opérés il n’y a pas trop longtemps. J’ai le retour de la population », a-t-elle dit, reprochant ce fait aux responsables de cette société, tout en leur demandant de respecter la loi cadre de 1991, en attendant la prochaine loi.

« Je suis devant un dilemme qui ne devrait pas l’être parce qu’il nous est demandé, aujourd’hui, de concilier développement économique et gestion durable de ces ressources naturelles. Vous exploiter ici le cuivre, le zinc et bientôt le plomb. Mais vous utilisez des produits qui, sur le plan environnemental, occasionnent beaucoup de dégâts. Il est avéré qu’il y a des substituts aujourd’hui dans le monde d’une gestion beaucoup plus durable, qui vous permettent d’exploiter la chaux sans pour autant utiliser ce combustible qui est le charbon, que vous recevez en plus sans l’autorisation du ministre en charge de l’environnement qui est la seule à pouvoir délivrer ses autorisations », a déploré la ministre.

Arlette Soudan-Nonault a parlé également de la chambre d’enfouissement qui ne répond plus au standard actuel de gestion durable d’une industrie comme celle de Soremi SA.

Elle a aussi découvert que non seulement il y a une extension de cette chambre mais une forme d’évaporation a été mise pour accélérer les procédures d’évaporation des eaux, des pompes pour lesquelles les déchets sont enfouis sous une grande bâche. Ce qui a amené la ministre à se poser les questions de savoir ce qui est fait des déchets demeurant en dessous et comment ils sont recyclés, etc.

A la Sonocc, deuxième étape, le constat a été le même. Après la visite guidée au hall du charbon, le directeur général de cette société qui emploie 266 Congolais a fait une brève présentation au cours d’une séance de travail.

La ministre a dit ne pas comprendre pourquoi cette société n’a jamais fait d’étude d’impact environnemental et social qui est l’une des premières obligations des entreprises qui s’installent au Congo, alors qu’elle a investi près de deux milliards cent millions francs FCFA pour aller vers un combustible qui n’est pratiquement plus utilisé dans toutes les sociétés qui concilient industrie cimentière et gestion durable. Ce montant, a-t-elle signifié, pouvait permettre d’avoir des installations qui concilieraient la gestion économique rentable avec un profit et la protection de l’environnement.

Dangote cement SA et Saris Congo dernière étape de la mission de terrain

A Dangote Cement SA, après avoir visité la carrière à deux kilomètres et demi de l’usine, de même que les entrepôts où sont gardés le charbon, le calcaire, l’argile, une sous-station électrique qui permet d’approvisionner toutes les machines, les deux parties ont entamé une séance de travail. Arlette Soudan-Nonault a fait savoir aux responsables de cette structure qu’ils ne peuvent plus aujourd’hui se développer sans la gestion environnementale, ce qui doit être l’un des piliers de leur entreprise. Pour aller à l’essentiel, elle leur a demandé de faire, dans les trois mois, l’audit environnemental pour une meilleure gestion.

Même chose à la société Saris où la ministre a fait savoir que la descente sur le terrain d’un ministre voudrait dire qu’il y a quelque chose qui ne va pas, tout en signifiant sa déception pour l’absence des études environnementales que devaient en amont réaliser ces sociétés.

Le préfet du département de la Bouenza, Moukala Tchoumou, a remercié la ministre pour cet exercice qui a valeur pédagogique. « Nous avons noté votre autorité et votre grande volonté de ramener ces sociétés dans les normes. Nous prenons tout ce que vous avez dit comme étant des orientations pertinentes », a déclaré le préfet.

 

 

Source: www.adiac-congo.com

Environnement : Madame Arlette Soudan-Nonault a pris part au Pré-sommet de l’Action sur le Climat

Les 29 et 30 juin 2019, s’est tenu à Abu Dhabi au Émirats Arabes Unis, le Pré-Sommet de l’Action sur le Climat, auquel a pris part Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre du Tourisme et de l’Environnement, coordonnatrice technique de la Commission Climat du Bassin du Congo.
Ces assises ouvertes par Monsieur Antonio GUTURRES, Secrétaire Général de l’Organisation des Nations Unies, se sont tenues en  prélude au Sommet qui aura lieu le 23 septembre 2019  à  New York en marge de la 74 ème Assemblée Générale des Nations Unies.
Cet événement a permis aux Ministres en charge de l’Environnement et des Forêts des pays membres de la  CEEAC de se retrouver autours d’une table ronde dans l’objectif d’adopter une position commune position qui sera présentée par les Chefs d’Etat de la sous-région au Sommet de New York.

Descente sur le terrain de Madame Arlette Soudan-Nonault dans la Bouenza où des entreprises mettent en danger l’environnement et la population

Les problèmes environnementaux causés par les sociétés implantées dans le département de la Bouenza ont emmené Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre du Tourisme et de l’Environnement, à effectuer une mission de terrain du 04 au 05 juillet 2019 dans ce département.

Le non-respect de la loi en vigueur d’une part, et l’application des notions environnementales non adaptées ainsi que l’utilisation des combustibles très nocifs d’autres part, sont le constat fait par Madame la Ministre lors des descentes dans les sociétés SOREMI, SONOC, DANGOTE CEMENT, et SARIS.

Choquée par les dangers auxquels sont exposés les populations, et l’ampleur de la dégradation des écosystèmes provoqués par l’irresponsabilité en matière de préservation de l’environnement par ces sociétés, la Ministre Arlette SOUDAN-NONAULT, a demandé à ces exploitants de se conformer à la loi dans un délai de 3 mois mais aussi à développer les techniques autres que l’utilisation des combustibles pollueurs.

Cette mission s’est terminée par une rencontre citoyenne qui a eu pour cadre la salle des conférences de la préfecture. Au cours de cette rencontre la Ministre a rappelé aux autorités locales de veuiller à l’application des textes en vigueur, afin de donner aux populations un cadre de vie sain comme le souhaite Son Excellence Denis SASSOU NGESSO, Président de la République, Chef de l’État, qui porte une attention particulière pour les questions environnementales.

Journée Mondiale sans sac plastique 2019 : Déclaration du Gouvernement par Madame Arlette SOUDAN-NONAULT

Chers compatriotes

Le 3 juillet de chaque année, la Communauté internationale célèbre la journée mondiale sans sac plastique.
Instituée par les Nations Unies, cette journée vise à conscientiser les populations du monde entier sur la nécessité de préserver nos écosystèmes et notre environnement des effets néfastes des sacs plastiques.

En effet, depuis quelques années, l’industrie du plastique produit d’énormesquantités de sacs dont certains sont à usage unique. L’utilisation de sacs plastiques occupe désormais notre quotidien.

Le sachet a intégré nos habitudes et nos modes de consommation. On le trouve dans les administrations, les industries, le commerce et les ménages. Finalement, l’ère du plastique a révolutionné notre société d’aujourd’hui.

Pourtant,le plastique a des effets sur l’environnement qui altèrent la qualité de la vie. En effet, les sacs plastiques ont des impacts qui vont bien au-delà de l’aspect visuel, touchant les écosystèmes et la santé humaine et animale.
Ces effets sont liés à certaines caractéristiques physiques et chimiques du plastique ; celui-ci n’étant ni altérable, ni biodégradable.

Chers compatriotes,

Chaque année, des millions de tonnes de déchets sont produits dont une bonne partie est représentée par les sacs plastiques.
Lorsqu’ils sont mal gérés, les sacs plastiques sont soit incinérés, soit rejetés dans la nature (notamment sur le sol et les cours d’eau), soit enfouis dans des décharges sauvages.
Leur incinération est source de pollution atmosphérique, renforçe l’effet de serre et contribue ainsi au phénomène de réchauffement climatique.
La dissémination des sacs plastiques dans la nature réduit la perméabilité des sols et obstrue les conduits d’eau de ruissellement, à savoir : les égouts et les caniveaux. Il s’en suit logiquement le phénomène d’inondation et de glissement de terrain.
Mais, l’un des risques les plus préoccupants est que l’enfouissement du plastique pourrait bien polluer les nappes phréatiques, qui constituent notre principale source d’eau potable.
La pollution plastique asphyxie les sols et occasionne la perte de la fertilité de ceux-ci.
Dans le milieu aquatique, le rejet du plastique a pour conséquence la modification des écosystèmes, la perturbation des habitats et la perte des resources halieutiques.
Sur le plan sanitaire, la stagnation des eaux de pluie provoquée par les sacs plastiques jetés au sol crée des gîtes larvaires pour les moustiques, vecteurs du paludisme, un des fléaux des temps contemporains.
Aussi, l’insalubrité causée par les déchets plastiques est-elle une porte ouverte aux maladies diarrhéiques, notamment le choléra.
D’une manière générale, l’impact de l’utilisation des sacs plastiques sur l’environnement ne suscite plus de doutes. Cet impact environnemental a des effets directs sur la santé des êtres vivants dans le milieu concerné y compris les hommes.
Chers compatriotes,
Comme vous le constatez, le sac plastique est un bien nuisible à l’environnement, à la santé humaine et animale.
C’est pourquoi, dans notre pays, la mesure a été prise pour limiter l’utilisation du plastique.
En effet, anticipant la menace devenue de plus en plus grande des déchets plastiques sur notre environnement immédiat, le Président de la République a, par décret n° 2011-485 du 20 juillet 2011, réglementé la production, l’importation, la commercialisation et l’utilisation des sacs, sachets en plastique pour l’alimentation, l’eau et toutes autres boissons.
Cette mesure vise à réduire considérablement la production des déchets plastiques sur le territoire national, en l’absence de dispositive adéquat de gestion écologiquement rationnelle desdits déchets.
Après une période de succès dans la mise en œuvre de ce texte, il est aujourd’hui évident de constater la recrudescence du phénomène des sacs non biodégradables dans nos villes, servant d’emballages des denrées alimentaires et autres marchandises.

Ces produits prohibés, sont soit fabriqués en toute clandestinité sur le territoire national, soit d’origine des pays voisins et arrivent dans notre pays en utilisant des circuits illégaux. Leur dissémination dans l’espace contribue fortement à l’insalubrité souvent décriée, qui est un problème de santé publique au péril de nos populations.
J’en appelle donc à la conscience de tous : administrations publiques, secteur privé, populations, de mettre en application sans retenu, les dispositions du décret ci-dessus.
Il est de notre intérêt à tous, de veiller à la préservation de l’environnement qui nous est cher et que nous avons à partager avec les générations futures.

Chers compatriotes,

La richesse ou la prospérité des nations ne devraient pas se faire au détriment de notre bien commun qu’est la planète. L’humanité devrait donc repenser ses modes de production et de consommation de manière à favoriser les possibilités de survie de notre planète. Il s’agit de reconnaître que l’utilisation abusive de certains produits a des impacts environnementaux qui peuvent s’avérer irréversibles, si l’on n’y prend garde.

L’heure est donc venue pour une action mondiale conjuguée contre le sac plastique. Il s’agit pour les pouvoirs publics, le secteur privé, les ONG et associations, ainsi que les populations de se montrer créatifs dans la façon de gérer l’environnement que nous avons hérité et que nous sommes redevables aux générations futures. La lutte contre le sac plastique est une lutte pour la préservation de l’environnement et la santé.

Nous devons pour cela, travailler dans le cadre de la communauté internationale, en faveur d’une action mondiale, pour construire un monde véritablement plus sûr et plus durable.

Pour ce qui est de notre pays, les efforts sont en train d’être menés par le Gouvernement en vue de parvenir au développement durable, objectif que s’est fixé son Excellence Denis SASSOU NGUESSO, Président de la République, dans son projet de société, « La marche vers le développement ».
Ces efforts sont remarquables ; ils concernent notamment :
– le suivi et le contrôle des installations classées pour la protection de l’environnement à travers la systématisation des études d’impact environnemental et social pour tout projet de développement ;
– le contrôle des importations des produits chimiques ;
– le renforcement du cadre juridique relatif à l’environnement ;
– la mise en œuvre des projets visant la gestion durable de l’environnement ;
– la sensibilisation des populations.

Ces efforts combien louables, méritent d’être poursuivis avec l’implication de tous les acteurs. Ensemble avec les partenaires au développement, nous devons renforcer la coopération multilatérale pour fonder une société viable dans laquelle les intérêts économiques, sociaux et environnementaux des populations sont garantis.
De même, l’approche participative impliquant toutes les parties prenantes devrait accentuer l’éducation des populations, particulièrement sur la citoyenneté écologique, afin d’accroître leur niveau de conscience sur la protection de l’environnement.
Ensemble, œuvrant pour assurer la conservation et la gestion durable de l’environnement et notamment des écosystèmes naturels et de leurs éléments biologiques, pour un développement durable de notre pays.

Vive le Congo, notre cher et beau pays,
Vive la destination Green Congo.

Je vous remercie.

Arlette SOUDAN-NONAULT.-

CongoPeat : Madame Arlette SOUDAN-NONAULT a reçu en audience la délégation conduite par le Professeur Simon LEWIS et le Docteur Suspens IFO

Sous la houlette de Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre du Tourisme et de l’Environnement, en présence d’une délégation conduite par le Professeur Simon LEWIS scientifique de l’Université de Leeds, et le Docteur Suspens IFO de l’Université Marien N’GOUABI, il s’est tenue le mercredi 26 juin 2019,une séance de travail faisant le point d’étape du Projet CongoPeat.
Ce projet dont la traduction Française est Congo-Tourbière, a pour but de faire la cartographie et de définir la teneur en Carbone de la plus grande tourbière au monde, localisé dans les forets du Bassin du Congo.

Conseil des ministres du 26 juin: des projets de loi et de décret adoptés dans les domaines du tourisme et de la santé

Le Conseil des Ministres s’est réuni ce Mercredi 26 Juin 2019 au Palais du Peuple, sous la très haute autorité de Son Excellence, Monsieur Denis SASSOU N’GUESSO, Président de la République, Chef de l’Etat.

Seize (16) affaires étaient inscrites à l’ordre du jour, à savoir :

– Trois (03) projets de loi, au titre du Ministère du Tourisme et de l’Environnement ;
– Treize (13) projets de décret, au titre du Ministère de la Santé et de la Population ;

La réunion du Conseil des Ministres de ce jour a eu à son ordre du jour des affaires dont le principal objet, pour celles qui concernent le secteur du tourisme, est la poursuite de la politique de diversification économique engagée par les pouvoirs publics depuis quelques années. Il s’agit de sortir notre pays du tête-à-tête, hélas souvent stérile avec ses seules ressources naturelles, ressources dont la valorisation est elle même dépendante de fluctuations qui ne sont pas maîtrisées par les acteurs économiques ou les décideurs nationaux.

Les textes présentés par le Ministère de la Santé et de la Population ont, quant à eux, pour objet d’organiser un service public de santé plus efficace grâce à la prise en compte ciblée des pathologies responsables de la grande majorité des maux dont souffrent les populations, et partant, demeurent les causes de la grande majorité des décès enregistrés dans notre pays.

Après ce propos liminaire, entrons à présent dans le vif des textes et affaires examinés lors du Conseil des Ministres de ce jour Mercredi 26 Juin 2019.

I/- Ministère du Tourisme et de l’Environnement.

1/ – Projet de loi portant création du Guichet unique du Tourisme.

Invitée par le Président de la République à prendre la parole, Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre du Tourisme et de l’Environnement, a précisé aux Membres du Conseil des Ministres que le projet de société du Président de la République, « La Marche vers le Développement », devenu la charte de l’action quotidienne du Gouvernement, vise à engager la diversification de l’économie nationale. Dans cette optique, le tourisme est identifié comme un des secteurs susceptibles de jouer un rôle important en la matière.
Il s’agit donc de doter ce secteur d’un organisme chargé de mettre en œuvre l’ensemble des politiques publiques en matière de tourisme et de s’assurer d’une meilleur gouvernance de ce pan de notre activité économique appelé à devenir de plus en plus important.

C’est ainsi qu’il est ici proposé la création d’un établissement public à caractère administratif chargé de remplir cette mission d‘intérêt général, sous le contrôle de l’Etat et des collectivités locales, organisme dénommé Guichet unique du Tourisme.

Ce Guichet Unique du Tourisme a pour vocation de regrouper tous les services et structures impliqués dans le processus de déroulement des formalités administratives, susceptible de faciliter l’accompagnement des investisseurs décidés à s’impliquer dans le secteur du tourisme et de l’hôtellerie

Il aura pour missions principales :

– D’assister les opérateurs dans la création des établissements du tourisme et de l’hôtellerie ;
– De faciliter l’accomplissement de procédures simplifiées d’octroi des agréments, des autorisations, des licences d’exploitation des activités du tourisme.

Prenant la parole, Son Excellence, Monsieur Denis SASSOU N’GUESSO, Président de la République, Chef de l’Etat, s’est félicité de la mise en œuvre de la réforme du service public chargé de la promotion du tourisme.

Le Chef de l’Etat a cependant insisté sur le caractère dérogatoire et exceptionnel du type de gouvernance ainsi proposé, en ce sens que le Guichet unique doit spécifiquement permettre, pour ce secteur à promouvoir de manière prioritaire, l’atteinte des objectifs de diversification contenus dans le programme d’action des pouvoirs publics.

Après examen et discussion, le Conseil des Ministre a approuvé la loi portant création du Guichet unique du Tourisme. Il sera transmis au Parlement pour adoption.

2/ – Projet de loi portant transformation de l’Office de Promotion de l’Industrie touristique en un établissement public à caractère industriel et commercial.

Poursuivant son propos, et présentant le texte concerné, la Ministre Arlette SOUDAN-NONAULT a indiqué aux Membres du Conseil des Ministres que l’objectif constant de diversification rappelé ici, devait permettre le développement d’une industrie touristique performante.

Il s’agit donc de doter notre pays d’une armature juridique adapté aux exigences nouvelles de la promotion touristique.

A cet effet, l’Office de Promotion de l’Industrie Touristique, créé par la loi n°20-2013 du 26 septembre 2013, a vocation de devenir un établissement public à caractère industriel et commercial.

Cette réforme a pour objet de donner davantage de souplesse à cet Office, en lui permettant de mener à bien ses missions de promotion touristique tout en étant étroitement encadré par l’Etat, seul juge de l’intérêt général.

Après examen et discussion, le Conseil des Ministres a approuvé le projet de loi portant transformation de l’Office de Promotion de l’Industrie Touristique en un établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC). Il sera transmis au Parlement pour adoption.

3/ – Projet de loi portant création de la société Congolaise d’Ingénierie Touristique.

Enfin, la Ministre Arlette SOUDAN-NONAULT a présenté aux Membres du Conseil des Ministres un projet de création d’un organisme chargé de mettre en œuvre les politiques publiques en matière d’aménagement et d’équipement touristiques

Cet établissement à caractère administratif disposera de l’autonomie nécessaire à l’accomplissement de ses missions d’intérêt général, et ce sous le contrôle de l’Etat.

Après examen et discussion, le conseil des Ministres a approuvé le projet de loi portant création de la Société Congolaise d’Ingénierie Touristique. Il sera transmis au Parlement pour adoption.

II/- Ministère de la Santé et de la Population.

Treize (13) projets de décret portant création des programmes nationaux de santé.

Invité par le Président de la République à prendre la parole en lieu et place de Mme Jacqueline Lydia MIKOLO, Ministre de la Santé et de la Population en mission, M. Martin Parfait Aimé COUSSOUD-MAVOUNGOU, Ministre de la Recherche Scientifique et de l’Innovation Technologique, a rappelé aux Membres du Conseil des Ministres que les textes soumis à leur examen et adoption sont le fruit des recommandations des Assises nationales de la santé tenues à EWO, département de la Cuvette Ouest, sous l’égide du Premier Ministre, Chef du Gouvernement, en décembre 2016.

Les conclusions de ces Assises ont servi de matrice aux objectifs en matière de santé contenus dans le Plan National de Développement (PND) 2018-2022. Elles ont également permis de dresser un état des lieux de la santé dans notre pays, et aidé à articuler une réponse institutionnelle afin de faciliter la résolution des problématiques prioritaires.

Cette réponse a pu être identifiée au terme d’une démarche participative fondée sur les évidences scientifiques, mais également sur la contribution de l’ensemble des cadres et personnels de santé ainsi que sur l’implication des partenaires techniques et financiers

Le Ministre COUSSOUD-MAVOUNGOU a précisé aux Membres du Conseil des Ministres que le Congo se trouve en phase de transition épidémiologique. Cette situation se caractérise par une double charge de morbidité et de mortalité.

Cette charge concerne en premier lieu les maladies infectieuses transmissibles (tuberculose, VIH-SIDA, schistosomiase, trypanosomiase, etc.), mais aussi le paludisme, pathologies globalement responsables d’environ 57% des décès dans notre pays, majoritairement chez les enfants, les femmes et les jeunes adultes.

Elle concerne en deuxième lieu des maladies chroniques non transmissibles telles que l’hypertension artérielle, les maladies cardiovasculaires (AVC) le diabète, les cancers, etc. Ces maladies chroniques sont responsables de 33% des décès au Congo, selon les statistiques de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).

Il convient de citer, en troisième lieu, l’existence d’affections particulières telles que la drépanocytose qui touche directement 2% des nouveaux-nés, et dont le trait est présent chez un quart de la population congolaise.

Les projets de décret soumis à l’examen du Conseil des Ministres traduisent la volonté du Gouvernement de garantir à l’ensemble de la population l’accès et la disponibilité de soins de santé de base, grâce à la mise en place de programmes nationaux de santé spécifiques identifiés sur la base du profil épidémiologique du Congo.

Ces programmes spécifiques auront pour caractéristique principale d’institutionnaliser la mesure de performance, afin d’évaluer l’efficacité de la réponse. Ils permettront également la détermination d’un paquet minimum de soins et services promotionnels, préventifs et curatifs, dont la pratique et l’efficacité auront été suffisamment documentées.

Leur détermination aura pour premier avantage de consacrer la mise en place, en supervision de chaque programme, d’une coordination nationale à vocation interministérielle, afin de renforcer l’efficacité de la réponse à apporter.

Elle aura comme autres avantages d’aider à la mobilisation des ressources budgétaires nationales et de faciliter celle des concours attendus des partenaires techniques et financiers internationaux.

Ainsi, treize (13) programmes nationaux suivants ont été retenus.

Neuf (9) d’entre eux seront créés par les décrets soumis ce jour à l’examen du Conseil des Ministres.

– Le programme national de lutte contre le cancer ;
– Le programme national de lutte contre les hépatites virales ;
– Le programme national de lutte contre l’onchocercose ;
– Le programme national de lutte contre la lèpre, le pian et l’ulcère de Buruli ;
– Le programme national de lutte contre la schistosomiase ;
– Le programme national de lutte contre la trypanosomiase humaine africaine ;
– Le programme national de lutte contre l’insuffisance rénale ;
– Le programme national de santé mentale ;
– Le programme national de lutte contre les infections nosocomiales ;

Quatre (4) d’entre eux étant déjà fonctionnels, les décrets les concernant viennent régulariser leur situation juridique. Il s’agit des :

– programme élargi de vaccination ;
– programme de lutte contre le paludisme ;
– programme de lutte contre le VIH/SIDA ;
– programme de lutte contre la tuberculose.

Les programmes ainsi créés seront placés sous la coordination d’une structure interministérielle à établir. Cette structure rassemblera, outre le ministère en charge de la santé, les ministères concernés par chaque problématique.

Structurés de manière identique, chacun des programmes sera doté d’une direction du programme, de départements spécifiques ainsi que d’un comité scientifique d’appui.

Après examen et discussion, le Conseil des Ministres a adopté les treize (13) projets de décret portant création des programmes nationaux de santé soumis à son examen.

Plus rien n’étant à l’ordre du jour, le Président de la République a alors levé la séance.

Commencée à 10h00, la réunion du Conseil des Ministres a pris fin à 11h30.

 

Fait à Brazzaville, le 26 Juin 2019

 

                                       Thierry Moungalla
Ministre de la Communication et des Médias, Porte-parole du Gouvernement.

Madame Arlette SOUDAN-NONAULT a reçu en audience son Excellence Valéry Mikhailov, Ambassadeur de la Fédération de Russie en République du Congo

Dans le cadre du suivi des dossiers liés à l’Environnement, abordés lors de la visite officielle du 22 mai 2019 de Son Excellence Denis SASSOU NGUESSO, Président de la République Chef de l’Etat, en République Fédérale de Russie, Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre du Tourisme et de l’Environnement, a reçu en audience ce lundi 17 juin 2019, Son Excellence Valéry Mikhailov, Ambassadeur de la Fédération de Russie en République du Congo.

L’appui dans la préservation des écosystèmes fragiles du Bassin du Congo et le soutien dans la mise en oeuvre opérationnelle de la Commission Climat du Bassin du Congo et du Fonds bleu pour le Bassin du Congo par la Russie, souhaités par le Président Congolais lors de son discours devant la Douma d’Etat à Moscou et le volet étude d’impact environnemental pour la construction de l’oleduc, figurent parmi les points saillants de cet entretien.