Le sommet sur le climat : l’Afrique centrale adopte sa position à Brazzaville

« Valider l’avant projet de déclaration, visant à préparer une position commune sur la bonne gestion et la promotion du potentiel des forêts du Bassin du Congo », telle est l’idée principale de la réunion des experts tenue ce 6 septembre 2019 à Brazzaville.

Organisée en partenariat avec la banque du développement des Etats de l’Afrique centrale (BDEAC), la réunion de Brazzaville est présidée par Arlette Soudan Nonault, ministre du tourisme et de l’environnement, Coordinatrice du climat du Bassin du Congo.

…Il est question de prouver au monde l’importance des forêts du Bassin du Congo dans la lutte mondiale contre les changements climatiques mais qui ne bénéficie d’aucune attention suffisante de la communauté internationale… » L’Afrique centrale a eu à identifier autour de la CEEAC « l’Action basée sur la nature », a révélé le Professeur Bring du Cameroun, comme une action pertinente qui pourrait contribuer à cet objectif recensé pour lutter contre le changement climatique.

Cette réunion de Brazzaville est centrée sur le thème : « La position commune dans le cadre du sommet de l’action sur le climat ».

Face à l’urgence mondiale, sur le danger de la mauvaise exploitation des ressources et des zones forestières du bassin du Congo et l’impact du changement climatique, les experts du climat et de la forêt des pays de la CEEAC, s’inscrivent en ligne droites des accords de Paris sur le climat, la rencontre de Brazzaville, s’appuie sur la volonté des dirigeants de la CEEAC de matérialiser l’ambition mondiale tirée de cette conférence internationale sur le climat. Ceci d’autant plus que le bassin du Congo est le deuxième massif forestier tropical du monde après la forêt amazonienne. De ce fait, l’Afrique centrale dispose d’atouts considérables dans l’optique de la préservation mondiale de l’environnement.

Pour sa part, Marie Thérèse Foula, secrétaire générale adjointe de la CEEAC, pense que cette démarche vise à démontrer rapidement que le temps des discours et des réflexions interminables sur les changements climatiques sans lien avec le développement de l’action est révolue. Il s’agit donc de trouver, une position commune sous régionale.

« Je vous invite à faire un examen approfondi du présent projet à la lumière de nos orientations qui vous ont été transmises tout en gardant à l’esprit que nous devons mettre en valeur les atouts de la sous-région et toutes les actions, initiatives, projets et programmes déjà validés par les instances communautaires, en vue de concilier lutte contre les changements climatiques et développement économique ainsi que l’amélioration des conditions de vie des populations », a déclaré la ministre de l’environnement dans son mot d’ouverture.

Pour garantir les meilleures chances à la valorisation de la contribution des forêts d’Afrique centrale sur le plan international. Il est important, comme dans le cas des différentes Cop en matière de climat, que les chefs d’Etat et de gouvernement des Etats membres de la CEEAC se mobilisent et présentent une position commune lors du sommet sur le climat qui aura lieu à New York.
Cette position sera défendue le 23 septembre prochain à New-York lors du sommet des chefs d’État et de gouvernement consacré à l’Action climat.

Après le sommet d’Abu Dhabi Emirats Arabes Unis, en fin juin et début juillet 2019, où les experts avaient évoqué la question du financement des activités liées à ces problématiques. Pour les experts, la position commune apparaît comme la principale opportunité des pays de la CEEAC.

Cependant, la rencontre de New-York donnera aux gouvernants du monde, notamment les gouvernements, les acteurs de la finance, du milieu des affaires et de la société civile, l’occasion de présenter les actions concrètes posées en faveur du climat et d’afficher leurs ambitions.

Source: labreveoffice.over-blog.com