Le Congo Désormais Membre du Conseil Exécutif de l’OMT

         La République du Congo, représentée par sa Ministre du Tourisme et de l’Environnement   Arlette Soudan -Nonault, a été élue le 12 septembre membre du Conseil Exécutif de l’Organisation Mondiale du Tourisme (OMT), lors de son Assemblée Générale de Chengdu en Chine.

          Le Conseil Exécutif est l’instance de direction et d’orientation de l‘OMT, organisme spécialisé des Nations Unies. Cette élection récompense les efforts accomplis par le ministère pour rendre visible, attractive et compétitive la <<  Destination Congo >>.

           Soutenue par de nombreux pays africains, elle renforce l’intégration de la République du Congo dans les instances internationales. Elle consacre, enfin, la justesse du choix stratégique opéré par Le Président  Denis Sassou Nguesso, Chef de l’Etat, de faire du Tourisme l’un des leviers essentiels de la diversification de l’économie congolaise.

Conférence extraordinaire des ministres de l’Economie et de l’Environnement

Cette conférence extraordinaire qui se tiendra du 03 au 05 octobre a pour but d’examiner l’accélération de l’opérationnalisation de la Commission climat du Bassin du Congo.

 

Une conférence extraordinaire regroupant les ministres de l’Économie et de l’Environnement des pays de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) et ceux de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Est (CEEAE) aura lieu 3 au 5 octobre prochains à Brazzaville, a annoncé la ministre congolaise du Tourisme et de l’Environnement.

Selon Arlette Soudan Nonault, ‘’le but de cette conférence extraordinaire sera d’examiner l’accélération de l’opérationnalisation de la Commission climat du Bassin du Congo, le Fonds Bleu pour le Bassin du Congo, le Fonds de l’économie verte en Afrique centrale et l’adoption d’une position commune face à la COP23’’.

Soudan Nonault donnait mercredi à Brazzaville une conférence sur le thème : ’’Enjeux de la participation du Congo à la 23ème Session de la Convention Cadre des Nations Unies sur les changements climatiques’’ qui aura lieu du 6 au 17 novembre 2017 à Bonn en Allemagne.

«La COP 23, a-t-elle souligné, revêt une grande importance pour le Congo, en ce qu’il va permettre au chef de l’Etat Congolais, Denis Sassou N’Guesso, président de la Commission climat pour le Bassin du Congo de l’Union Africaine créée le 16 novembre 2016 à Marrakech (Maroc) de présenter à la Communauté internationale les outils visant le fonctionnement de ladite Commission’’.

Après la COP 21 de Paris (France) en 2015, la COP 22 de Marrakech (Maroc) en 2016 où ont été adoptés respectivement l’Accord de Paris et l’Action de l’accord de Paris, la COP 23 se focalisera sur l’opérationnalisation dudit accord.

Source : journaldebrazza.com

Environnement : les enjeux de la participation congolaise à la COP23

La ministre du Tourisme et de l’environnement, Arlette Soudan-Nonault, a animé une conférence de presse, le 06 septembre à Brazzaville, sur les enjeux de la participation de la République du Congo à la 23è session de la Convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques (Cncucc), qui aura lieu du 06 au 17 novembre 2017 à Bonn en Allemagne sous la présidence des îles Fiji.

             L’objectif de cette conférence de presse à deux mois de l’ouverture de la COP23 a été d’informer d’une part la presse internationale, sous-régionale et nationale des enjeux politiques, diplomatiques, économiques et financiers ainsi qu’institutionnels de la participation de la République du Congo en lien avec l’accélération de l’opérationnalisation de la commission climat pour le Bassin du Congo dont Denis Sassou N’Guesso, chef de l’Etat congolais, assure la coordination et le suivi des activités y afférentes. D’autre part, il s’est agi aussi de communiquer sur la vision du gouvernement en matière d’économie de l’environnement et de l’état d’avancement des préparatifs de la délégation congolaise ainsi que la feuille de route pré COP23 de la République du Congo.

            Par ailleurs, pour parvenir au nouveau modèle économique destiné à contribuer au maintien de l’augmentation de la température mondiale autour de 2°C, il a fallu plusieurs négociations lancées en 1995 à Bonn et encadrées par la Convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques adoptée, elle-même, en 1992 au sommet de la Terre dit Sommet de Rio.

          Concernant les enjeux de la COP23, ils sont multisectoriels (politiques, économiques, sociaux, écologiques, etc.), a-t-elle ajouté. Mais après la COP21 organisée à Paris en 2015 et la COP22 tenue à Marrakech en 2016 où étaient adoptés respectivement l’Accord de Paris et le Plan d’action de l’accord de Paris, la COP23 sera focalisée sur l’accélération de l’opérationnalisation dudit Accord.

           S’agissant de l’état d’avancement des préparatifs et leur organisation, Arlette Soudan-Nonault a profité de l’occasion pour féliciter sa collègue Rosalie Matondo, ministre en charge de l’Environnement sortante qui a fait avancer ce dossier de manière satisfaisante. « À notre niveau, nous allons accélérer ce travail pour que notre participation soit une réussite et un succès. Nous tenons à ce résultat car la COP23 va accueillir Denis Sassou N’Guesso, président de la commission climat pour le Bassin du Congo. Ce sera l’occasion pour le chef de l’Etat de présenter les activités déjà réalisées et à réaliser dans le cadre de l’opérationnalisation de ladite commission », a-t-elle déclaré.

              Quant à la feuille de route, Arlette Soudan-Nonault a fait savoir que « nous avons prévu des activités avant, pendant et après la COP. Ces activités seront validées par toutes les parties prenantes impliquées dans le système climat national ainsi que les membres du comité national d’organisation de la COP23 (CNOP-COP23). Dans le cadre de cette feuille de route, je vous annonce l’organisation du 3 au 5 octobre 2017 à Brazzaville au centre de conférence de Kintélé, de la conférence extraordinaire des ministres de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’est sur l’accélération de l’opérationnalisation de la commission climat du Bassin du Congo, le Fonds bleu pour le Bassin du Congo et le Fonds pour l’Économie Verte en Afrique centrale et l’adoption de la position commune face à la COP23. »

Source : adiac-congo.com

Arlette Soudan-Nonault : « Atteindre les 10% du PIB est la mission assignée à mon ministère »

 

Le tourisme fait partie des cinq secteurs retenus par le gouvernement pour développer l’économie nationale au même titre que les mines, l’agroalimentaire, les transports et la logistique, les forêts et l’industrie. Il lui a été assigné la mission d’atteindre 10% du Produit intérieur brut (PIB). Dans une interview accordée aux Dépêches de Brazzaville, la ministre en charge de ce département, Arlette Soudan-Nonault, dégage sa stratégie et évoque les actions déjà menées pour atteindre cet objectif.

 

 Les Dépêches de Brazzaville (LDB) : Madame la ministre, il vous a été assigné la mission d’atteindre les 10% du Produit intérieur brut (PIB). Comment est-ce que vous vous y attelez ?

Arlette Soudan-Nonault (ASN) : Atteindre les 10% du PIB dans quatre ans, cela représente un objectif très ambitieux, sachant que dans des pays aux infrastructures très développées en la matière comme la France ou le Maroc, la part directe du tourisme est de 7 à 8% et qu’elle est de 4% au niveau mondial. Cela dit, 10% c’est bien ce que représente le tourisme dans le PIB mondial si l’on additionne ses impacts direct, indirect et induit, tant il est vrai qu’il s’agit là d’un secteur transversal. C’est donc ce vers quoi nous devons tendre, car notre potentiel est considérable.

LDB. Comment est-ce que vous vous employez à consolider cette nouvelle prise de conscience ?

ASN : Les objectifs que poursuit aujourd’hui le ministère en charge du tourisme sont doubles : d’abord un objectif global qui est celui de parvenir à développer un tourisme durable capable de réduire la pauvreté ; en second lieu des objectifs spécifiques ou immédiats qui visent à diversifier l’économie ; contribuer à la croissance économique du pays ; contribuer de façon substantielle au PIB national ; créer les emplois.

LDB : Dès lors, une planification globale est-elle indispensable pour l’avenir du secteur ?

ASN. À mesure que le tourisme prend de l’importance dans la planification économique nationale, il faut s’intéresser aux possibilités de son développement à long terme. Une planification stratégique globale est indispensable pour l’avenir du secteur, pour des raisons liées à la conservation des parts de marché et aux avantages concurrentiels, en veillant à ce que les gains de productivité soient au moins aussi élevés que dans les autres secteurs en croissance.

LDB : Combien d’axes comporte cette stratégie ?

ASN : Depuis mon installation à la tête du département en charge du tourisme et aujourd’hui de l’environnement, nous nous employions à mettre en œuvre cette stratégie nationale qui comporte 10 axes, entre autres, la création d’une vision nationale sur les enjeux et les objectifs du tourisme et de l’écotourisme ; la planification et programmation des offres touristiques de loisirs ; la mobilisation des partenariats techniques et financements, etc.

LDB : Quelles sont les actions que vous aviez déjà menées?

ASN : Un grand effort a été consenti. Nous avons à notre actif deux grandes rencontres de communication et d’échange sur la vulgarisation de cette stratégie nationale, à savoir : le séminaire d’appropriation de la stratégie et surtout des premières assises nationales du tourisme qui se sont tenues du 17 au 18 juillet 2017 en présence du secrétaire général de l’OMT, le docteur Taleb Rifai.

Dans le domaine de l’emploi et de renforcement des capacités techniques sur l’emploi et l’utilisation des outils de l’économie du savoir, nous notons l’installation de deux sites Internet du ministère en charge du tourisme et de l’Office de promotion de l’industrie touristique (Opit). Par ailleurs, un Bureau d’information touristique (BIT) a été inauguré à l’aéroport Maya-Maya de Brazzaville, un second le sera bientôt à celui de Pointe-Noire; un Gîte d’écotourisme a été construit à Sossi ; un Tour de ville touristique de la capitale est opérationnel etc. Lors de nos différentes tournées de sensibilisation à travers le pays, nous avons exploré et ouvert des chantiers touristiques complémentaires de la « Destination Congo Brazzaville », tels le tourisme mémoriel et le tourisme religieux. Enfin, tant en marge des premières assises du tourisme que lors de nos déplacements à l’étranger, des contacts en cours d’exploitation ont été noués avec des opérateurs privés désireux d’investir au Congo dans les domaines du tourisme, de l’hôtellerie et des loisirs.

LDB. Pensez-vous que l’élaboration d’une stratégie à long terme suppose l’adoption d’une vision claire ?

ASN : Evidemment. Le processus doit s’appuyer sur un dialogue ouvert avec toutes les parties prenantes, étant entendu que tous les ministères concernés ont leur mot à dire, pour déboucher sur une intervention gouvernementale coordonnée. Les stratégies touristiques obéissent donc de plus en plus à la nécessité d’une approche intégrée du développement touristique impliquant un large éventail de ministères. Ce n’est que sous cette condition que le ministère du tourisme peut assurément atteindre les objectifs qui lui ont été assignés.

LDB : Pour terminer, êtes-vous confronté à quelques difficultés ?

ASN : Le ministère se trouve confronté à un réel problème d’éducation et de formation appropriées pour promouvoir l’innovation et faire progresser la productivité dans le secteur du tourisme. On a constaté que sur le marché du travail, celui-ci est confronté à un certain nombre de problèmes. Par exemple, le secteur a du mal à attirer une main d’œuvre, à la conserver et à améliorer sa qualification sur le long terme ; le secteur a constamment aussi besoin de nouvelles compétences pour faire face à l’évolution de la demande. Il est donc nécessaire de remédier efficacement à la pénurie de main-d’œuvre et de compétences afin de ne pas compromettre sa croissance. Enfin, beaucoup d’efforts restent à faire dans la mise en œuvre du vaste chantier ouvert par la Stratégie nationale et le Plan directeur de développement durable du tourisme (Snp3dt)…

Source : adiac-congo.com

Ministère de la culture et des arts : Dieudonné Moyongo prend ses services

Nommé par décret présidentiel n°2017-373 du 22 août 2017, le ministre de la Culture et des arts Dieudonné Moyongo a officiellement pris ses services le 28 août à l’issue de la passation de service avec Arlette Soudan Nonault, assurant l’intérim du ministre de la Culture sortant, Léonidas Carel Mottom Mamoni.

         Après la lecture du rapport moral portant sur la présentation de la structure, les ressources humaines, les dossiers, ainsi que les annexes, Arlette Soudan-Nonault et Dieudonné Moyongo ont procédé à la signature du procès-verbal.

            A l’issue de la signature du procès-verbal, le ministre entrant, Dieudonné Moyongo, a rendu un hommage particulier au chef de l’Etat pour l’avoir porté à la tête de ce département. Il a également rendu hommage à Jean Baptiste Tati Loutard, icône de la culture congolaise et ministre de la Culture et des arts pendant 17 ans.

           Après mon intégration, je suis affecté à la bibliothèque nationale et m’occupais du fichier central et de la banque de prêt. Le ministre Jean Baptiste Tati Loutard venait faire ses consultations puisqu’il était abonné à la bibliothèque nationale. Et à chaque fois lorsqu’il venait il posait la question de savoir si le camarade Moyongo était présent, comme s’il voulait me communiquer quelque chose. Et 35 ans après, me voici à la tête de ce département. Notre défi commun de relever la culture, est de travailler la main dans la main pour exécuter le programme du chef de l’Etat dans le domaine qui est le nôtre, à savoir la culture», a déclaré Dieudonné Moyongo.

 

Sourceadiac-congo.com

Ministère de l’environnement : Rosalie Matondo passe le témoin à Arlette Soudan Nonault

Source: www.adiac-congo.com

La passation de services entre Rosalie Matondo, ministre sortante en charge de l’Environnement et Arlette Soudan-Nonault, ministre entrante a eu lieu le 28 août à Brazzaville.

Le rapport moral de cette passation a porté sur l’état des lieux de l’administration de l’environnement, notamment la situation administrative et patrimoniale ; l’organisation administrative; les ressources humaines, financières et matérielles ; le niveau d’exécution des activités en cours et en perspectives ; les difficultés rencontrées.

Les deux ministres ont procédé à la signature du procès-verbal. Transmettant le témoin du segment de l’Environnement à Arlette Soudan Nonault, ministre entrante, Rosalie Matondo a déclaré que pendant qu’ils auront à accomplir leur sacerdoce, ce qui compte n’est pas le temps passé à la tête d’un département ministériel, mais l’empreinte et les marques qu’on y laisse.

Selon elle, les seize mois passés à la tête du département de l’Environnement, lui ont permis d’apprécier à juste titre l’ampleur des défis à relever dans ce secteur stratégique, dans la perspective de l’émergence du Congo à l’horizon 2025.

Rosalie Matondo a ensuite indiqué qu’il revenait désormais à la ministre entrante de faire en sorte que la République du Congo demeure dans le concert des nations vertueuses en matière d’environnement.

« Nonobstant les efforts consentis à ce jour, au plus haut niveau de notre pays, ainsi que la pertinence des activités majeures réalisées au cours des dernières années et qui ont permis de consolider l’arrimage de notre pays à la dynamique mondiale en faveur de l’environnement, de nombreux défis restent encore à relever dans ce secteur vital pour notre développement et pour la survie de l’humanité. C’est pourquoi, en notre qualité de ministre de l’Economie forestière, ayant en charge la gestion d’un patrimoine qui couvre 65% du territoire national, nous tenons à marquer notre disponibilité et notre ferme engagement à accompagner l’action environnementale dans notre pays », a-t-elle ajouté.

Congo-Brazzaville sets sights on becoming ecotourism destination

BRAZZAVILLE, Republic of Congo — Travelers landing at Maya-Maya airport in the Republic of Congo are greeted by the sort of sights one might find in a European city, with plexiglass walkways connecting the boarding wings and the main hall. A large sign pointing towards Brazzaville welcomes you at the exit. Outside, the city buzzes with the sounds of traffic and pedestrian conversation, day and night. Just a drive away sits the second largest rainforest in the world.

Rich in natural and cultural landmarks like these, Congo-Brazzaville is pinning hopes to diversify its oil-dependent economy on tourism. Commodities currently make up about 60 percent of the country’s economic output, so the government is courting foreign investments, pitching its appeal to international visitors and starting the hard work of building the tourism sector domestically…..

Source: Devex.com