Environnement : les enjeux de la participation congolaise à la COP23

La ministre du Tourisme et de l’environnement, Arlette Soudan-Nonault, a animé une conférence de presse, le 06 septembre à Brazzaville, sur les enjeux de la participation de la République du Congo à la 23è session de la Convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques (Cncucc), qui aura lieu du 06 au 17 novembre 2017 à Bonn en Allemagne sous la présidence des îles Fiji.

             L’objectif de cette conférence de presse à deux mois de l’ouverture de la COP23 a été d’informer d’une part la presse internationale, sous-régionale et nationale des enjeux politiques, diplomatiques, économiques et financiers ainsi qu’institutionnels de la participation de la République du Congo en lien avec l’accélération de l’opérationnalisation de la commission climat pour le Bassin du Congo dont Denis Sassou N’Guesso, chef de l’Etat congolais, assure la coordination et le suivi des activités y afférentes. D’autre part, il s’est agi aussi de communiquer sur la vision du gouvernement en matière d’économie de l’environnement et de l’état d’avancement des préparatifs de la délégation congolaise ainsi que la feuille de route pré COP23 de la République du Congo.

            Par ailleurs, pour parvenir au nouveau modèle économique destiné à contribuer au maintien de l’augmentation de la température mondiale autour de 2°C, il a fallu plusieurs négociations lancées en 1995 à Bonn et encadrées par la Convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques adoptée, elle-même, en 1992 au sommet de la Terre dit Sommet de Rio.

          Concernant les enjeux de la COP23, ils sont multisectoriels (politiques, économiques, sociaux, écologiques, etc.), a-t-elle ajouté. Mais après la COP21 organisée à Paris en 2015 et la COP22 tenue à Marrakech en 2016 où étaient adoptés respectivement l’Accord de Paris et le Plan d’action de l’accord de Paris, la COP23 sera focalisée sur l’accélération de l’opérationnalisation dudit Accord.

           S’agissant de l’état d’avancement des préparatifs et leur organisation, Arlette Soudan-Nonault a profité de l’occasion pour féliciter sa collègue Rosalie Matondo, ministre en charge de l’Environnement sortante qui a fait avancer ce dossier de manière satisfaisante. « À notre niveau, nous allons accélérer ce travail pour que notre participation soit une réussite et un succès. Nous tenons à ce résultat car la COP23 va accueillir Denis Sassou N’Guesso, président de la commission climat pour le Bassin du Congo. Ce sera l’occasion pour le chef de l’Etat de présenter les activités déjà réalisées et à réaliser dans le cadre de l’opérationnalisation de ladite commission », a-t-elle déclaré.

              Quant à la feuille de route, Arlette Soudan-Nonault a fait savoir que « nous avons prévu des activités avant, pendant et après la COP. Ces activités seront validées par toutes les parties prenantes impliquées dans le système climat national ainsi que les membres du comité national d’organisation de la COP23 (CNOP-COP23). Dans le cadre de cette feuille de route, je vous annonce l’organisation du 3 au 5 octobre 2017 à Brazzaville au centre de conférence de Kintélé, de la conférence extraordinaire des ministres de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’est sur l’accélération de l’opérationnalisation de la commission climat du Bassin du Congo, le Fonds bleu pour le Bassin du Congo et le Fonds pour l’Économie Verte en Afrique centrale et l’adoption de la position commune face à la COP23. »

Source : adiac-congo.com