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Environnement : les experts réfléchissent à la protection des tourbières du bassin du Congo

La ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault, a ouvert, le 12 mars à Brazzaville, un atelier portant sur la sécurisation des tourbières du bassin du Congo menacées par l’effet des changements climatiques.

L’atelier a réuni en virtuel et en présentiel les cadres et experts du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE), de la République du Congo et de la République démocratique du Congo (RDC) sur la thématique « Protéger la biodiversité, le carbone et les réserves d’eau dans les tourbières du bassin du Congo grâce à une prise de décision éclairée ».

L’objectif a été la compréhension partagée des évolutions du projet et des progrès réalisés, ainsi que des implications pour l’approche de la mise en œuvre et la contribution aux politiques et aux stratégies. Il visait la mise en œuvre du projet de l’état de la science, des connaissances et du contexte pour la conservation des tourbières dans le bassin du Congo ainsi que la consolidation des progrès et la mise à jour des hypothèses et des risques de ce projet.

Les cadres et experts réunis travailleront également pour la cartographie des synergies de mise en œuvre à travers les axes de travail et les partenaires pour renforcer la complémentarité ainsi que l’identification des accélérateurs ou leviers de la conservation des tourbières que le projet devrait exploiter pour obtenir des impacts transformateurs efficaces.

Invité à s’exprimer au cours du lancement des travaux de l’atelier, le coordonnateur résident du système des Nations unies au Congo, Chris Mburu, a rappelé que l’ensemble des agences travaille avec les gouvernements, partenaires techniques et bailleurs de fonds ainsi que les acteurs de la société civile au niveau national et international pour promouvoir la gestion durable des écosystèmes forestiers et aquatiques.

Pour sécuriser les tourbières du bassin du Congo, a-t-il insisté, le système des Nations unies s’implique en vue de faire avancer le développement durable, renforcer la gouvernance environnementale, promouvoir et améliorer la conservation de la biodiversité et soutenir les efforts de lutte contre les changements climatiques.

Dans le cadre de l’Initiative internationale pour le climat, la République d’Allemagne, représentée par son ministère de l’Environnement, et le PNUE ont signé un accord de financement pour le projet « Protéger la biodiversité, le carbone et les réserves d’eau dans les tourbières du bassin du Congo ».

« Ce projet est coordonné par le PNUE, bénéficiaire de la subvention en collaboration avec la FAO, partenaire de mise en œuvre sous l’égide institutionnel des ministères de l’Environnement de la République du Congo et de la République démocratique du Congo. En 2018, les deux pays avaient signé un accord de coopération pour formaliser leurs engagements à protéger, conserver et gérer durablement les tourbières du bassin du Congo », a signifié Chris Mburu.

Le diplomate onusien a notifié l’engagement des communautés locales et autochtones pour garantir la résilience et œuvrer davantage avec les partenaires qui travaillent pour la protection des tourbières.  

Par ailleurs, l’ambassadeur d’Allemagne au Congo, le Dr Wolfgang Klapper, s’est réjoui de l’avancement du projet de sécurisation des tourbières du bassin du Congo. Il a évoqué l’importance et le rôle de ces tourbières et la nécessité de les préserver.

« Les tourbières du bassin du Congo sont des écosystèmes extrêmement fragiles et sensibles, malheureusement touchées par les changements climatiques. Il est donc important de les protéger efficacement et durablement. Leur destruction accélérait inévitablement les changements climatiques », a argumenté le diplomate allemand.  

Les tourbières stockent le carbone et ralentissent l’effet de serre. L’ensemble de la tourbe accumulée sur la terre depuis des millénaires contient environ plusieurs centaines de gigatonnes de carbone, ce qui équivaut à plusieurs dizaines d’années d’émissions anthropiques de gaz à effet de serre.

« Je suggère d’étudier la possibilité de classer la zone des tourbières du bassin du Congo au patrimoine mondial de l’Unesco, ce qui renforcerait leur protection. On pourrait également envisager l’écotourisme. Il convient de suivre de près l’évolution de l’industrie minière, pétrolière et du secteur des infrastructures, car on entend souvent parler du projet de route reliant Epéna-Ouesso qui traverserait la zone des tourbières. Nous intéresserons d’autres partenaires à s’impliquer dans le projet de protection des tourbières », a déclaré le Dr Wolfgang Klapper.

Au Congo comme ailleurs dans le monde, les écosystèmes sont les fondations de l’existence mais ils sont confrontés à plusieurs menaces : déforestation, pollution, changement climatique et perte de biodiversité mettent en péril la santé de la planète et la survie de nombreuses espèces.

Pour sa part, la ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault, a soutenu que « le gouvernement de la République a la responsabilité de prendre de fortes mesures pour protéger nos écosystèmes. Cela signifie investir dans la conservation des habitats naturels, promouvoir des pratiques agricoles durables et adopter des politiques environnementales ambitieuses ».

Et d’ajouter : « Mais la protection de ces écosystèmes ne peut pas être réalisée uniquement par le gouvernement. Chacun de nous a un rôle à jouer. Que ce soit en réduisant notre empreinte écologique, en soutenant des initiatives de conservation au niveau local ou en plaidant en faveur de bonnes politiques environnementales. En définitive, nous pouvons tous contribuer à sauvegarder notre environnement pour les générations futures ».

Elle a soutenu que la préservation des tourbières joue plusieurs rôles allant de la régulation du climat à la protection de la biodiversité et au développement économique durable. « En préservant cet écosystème particulier, nous protégeons notre patrimoine naturel et maintenons la diversité biologique, ce qui peut avoir des avantages économiques, écologiques et culturels à long terme. En préservant les tourbières, nous assurons un approvisionnement continu en ressources naturelles essentielles pour notre population. Cette préservation s’inscrit dans une approche de développement durable en favorisant une utilisation judicieuse des ressources naturelles, tout en assurant à long terme le bien-être des communautés locales », a-t-elle conclu.

Source : Adiac

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Journée africaine de l’environnement : le Congo dénonce l’injustice climatique

La ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault, a dénoncé, le 3 mars à Brazzaville, à l’occasion de la commémoration de la Journée africaine de l’environnement (JAE), l’injustice climatique dont l’Afrique est victime, et notifié la capacité de résilience du continent noir qui repose sur l’attachement ancestral de son peuple à la terre, à la nature et aux ressources nourricières.

Dans le message du gouvernement qu’elle a rendu public, la ministre a révélé que l’Afrique est responsable de 2 à 3 % des émissions globales de gaz à effet de serre et plus grand absorbeur de gaz carbonique du monde. Le bassin du Congo, dont la zone des tourbières à cheval entre le Congo et la République démocratique du Congo capture à elle seule l’équivalent de vingt années d’émission de carbone des États-Unis d’Amérique, ne reçoit que beaucoup trop peu en échange.

Par ailleurs, Arlette Soudan-Nonault a déploré l’injustice climatique dont l’Afrique est victime. « L’Afrique, et plus particulièrement sa jeunesse, est de plus en plus consciente du stress multiforme causé par le réchauffement climatique, dont les inondations récurrentes qui affectent notre pays sont l’un des symptômes. (…) Une injustice que le chef de l’État, le président Denis Sassou N’Guesso, dénonce inlassablement avec courage lors des grands rendez-vous internationaux », a-t-elle relevé.     

Pour planifier le développement de l’Afrique, elle a rappelé l’agenda 2063 adopté il y a dix ans par l’Union africaine : le développement, l’éradication de la pauvreté et l’inclusion sociale qui reposent sur la capacité des Etats à assurer une croissance durable face aux risques climatiques et environnementaux de plus en plus menaçants.

Arlette Soudan-Nonault a argumenté sur la prise en charge par l’Afrique de son propre destin écologique et paraphrasé le président Denis Sassou N’Guesso, en sa qualité de président en exercice de la Commission Climat du bassin du Congo, en ces termes : « Du Fonds bleu à la décennie mondiale de l’afforestation, en passant par le sommet des trois bassins…, cette terre d’Afrique est la nôtre et nul autre que nous-mêmes n’est en mesure de l’écouter, de la comprendre, de la soigner et de la protéger ».

Évoquant les effets climatiques dévastateurs et faisant le lien avec la vie quotidienne en Afrique, la ministre Arlette Soudan-Nonault a indiqué : « Les inondations, les glissements de terrains, les érosions spectaculaires que nous avons vécus ces derniers mois sont un signe d’alarme. Ces situations sont appelées à se répéter et à s’intensifier d’année en année. Nous sommes, comme le reste de la planète, entrés dans une nouvelle ère où il nous faudra apprendre à vivre et à survivre avec les catastrophes climatiques et environnementales dues au réchauffement généralisé des températures ». 

Face aux dégâts causés par le climat, elle a assuré l’implication du gouvernement à la prévention, au riposte, au relèvement ainsi qu’à la planification du développement économique durable. La ministre a fait mention de la première loi d’orientation sur le développement durable qui a été conçue et adoptée en 2022, suivie en 2023 par la mise à jour de la loi portant gestion durable de l’environnement, en vue de doter le gouvernement des instruments juridiques et institutionnels nécessaires.

Egalement, Arlette Soudan-Nonault a rassuré son auditoire de la création de l’Agence nationale de l’environnement. Cette institution a pour objectif d’aider les territoires et les citoyens à mieux appréhender et maîtriser les effets concrets du changement climatique, ainsi que les risques de catastrophes naturelles, chimiques et industrielles.

Précisons que la JAE est aussi appelée Journée Wangari-Maathaï pour l’environnement en Afrique, du nom de la célèbre prix Nobel Kényane, pionnière du combat contre la déforestation et la pauvreté, initiatrice il y a quarante-cinq ans de la première initiative panafricaine globale dans le domaine de l’écologie, à savoir l’initiative « ceinture verte ». Le 3 mars est donc l’occasion de commémorer la JAE et rendre hommage à cette grande dame, qui fut nommée, sur proposition du président Denis Sassou N’Guesso, porte-parole pour les écosystèmes forestiers du bassin du Congo, mais aussi de perpétuer son combat et son inspiration en plaçant les jeunes et les femmes au cœur de la préservation des écosystèmes.

Source : Adiac

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Environnement : le Congo et le CDN Partnership œuvrent à mobiliser des ressources financières

A l’approche de la tenue à Brazzaville d’une table ronde des bailleurs de fonds, la ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo (MEDDBC), Arlette Soudan-Nonault, a échangé, le 13 février, avec une délégation de la CDN Partnership conduite par son directeur adjoint, le Dr Roméo Bertolini, sur la mise en œuvre du plan d’actions de la contribution nationale déterminée ainsi que sur la mobilisation des ressources techniques et financières.

Le NDC Partnership est un partenariat qui rassemble plus de deux cents membres dont plus de cent vingt pays développés et en développement, et plus de quatre-vingts institutions pour créer et mettre en œuvre une action climatique ambitieuse qui contribue à atteindre l’accord de Paris et les objectifs de développement durable. A l’issue de l’audience et face à la presse nationale, le directeur adjoint de cette institution internationale, le Dr Roméo Bertolini, a indiqué : « Nous sommes heureux d’appuyer le ministère pour mettre en œuvre son agenda climat au niveau national et favoriser la mobilisation des appuis de ressources techniques et financières pour les mesures d’atténuations ainsi que d’adaptations au Congo.  Depuis sa création en 2015, le partenariat a développé une méthodologie avec un certain nombre d’offres de services mises à disposition des Etats, entre autres, une assistance technique, le déploiement d’une expertise ou encore attirer des investissements sur la base des projets bien identifiés dans les secteurs des énergies renouvelables, la gestion de l’eau et autres ».

Par ailleurs, le NDC Partnership a pris un consultant pour accompagner le Congo dans la mise en œuvre du plan d’action de sa contribution nationale déterminée (CDN). L’institution va conduire également le pays dans le cadre de la recherche de financement auprès de l’Union internationale pour la conservation de la nature, de l’Agence de coopération internationale allemande pour le développement, du Programme des Nations unies pour le développement, de la Banque mondiale et autres partenaires à l’occasion de la table ronde des bailleurs de fonds. 

Le NDC Partnership a été lancé lors de la COP 22 à Marrakech. Il œuvre pour la promotion d’une coopération efficace entre les pays membres. Notons que sans la contribution nationale déterminée, les Etats ne peuvent pas prendre les différents engagements par rapport au climat. C’est une obligation de l’accord de Paris que les Etats doivent le réviser tous les cinq ans. Le MEDDBC a informé la presse que le Congo a déjà révisé sa CDN et a même bénéficié des financements de l’Agence française de développement, dans le cadre du financement du plan d’actions de cette CDN. Ajoutons que la ministre de l’Environnement s’est entretenue aussi avec le président directeur générale de la société Marché Congo, entreprise évoluant dans le secteur des bâtiments et travaux publics, Castrol Nilsson De Souza, sur la mise en œuvre du projet de construction de la route reliant les sous-préfectures Etoumbi-Mbama.

Source : Adiac

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Environnement : une étude concertée pour maîtriser les érosions

La ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault, a effectué, le 8 février à Brazzaville, une descente dans les arrondissements de Madibou et de Djiri pour faire un état des lieux des zones érosives et annoncer plusieurs projets dont celui de la maîtrise des érosions.

Au cours d’un entretien avec les maires d’arrondissement, les chefs de quartier, de bloc et des habitants de ces zones, la ministre de l’Environnement a indiqué avoir travaillé en collaboration avec les institutions transversales pour la finalisation prochaine de l’outil cartographique réglementaire spécifique des différents quartiers périphériques à leur extension péri-urbaine. Elle a également parlé des projets de restructuration des quartiers dits vulnérables non planifiés, de la planification des extensions péri-urbaines potentielles, de la constitution d’une réserve foncière municipale et du programme de maîtrise des érosions d’ici à  2030.

Dans les zones d’érosions, Arlette Soudan-Nonault a constaté l’incivisme de la population qui construit anarchiquement des habitations et le ravinement du sol, occasionné par le ruissellement des eaux de pluies. En effet, les érosions hydriques provoquées par les eux qui s’écoulent rapidement dans les quartiers de Brazzaville créent des dommages sur des bâtiments, érodent le sol tout en rendant les rues impraticables à la circulation.

La ministre en appelle au civisme et à la responsabilité des citadins. « On ne peut pas s’implanter n’importe où, on ne peut jeter ses déchets n’importe où et on ne peut obstruer les cours d’eaux n’importe comment. Lorsque vous construisez une maison dans une commune, posez-vous la question où vont les eaux ? Le citoyen a une part de responsabilité dans la gestion de sa collectivité locale. L’Etat ne peut rien faire sans l’implication des citoyens », a-t-elle expliqué  

A Madibou tout comme à Djiri, la population se plaint. « L’arrondissement de Madibou souffre. Le quartier le plus vulnérable par les érosions, c’est Mayanga et le site le plus grand est celui de Bikakouli. Les voies de transport ne sont pas praticables », a révélé Yeba Wilfrid, habitant du quartier Mayanga, site Bikakouli.

« Il y a longtemps que ce ravin a commencé. Nous craignons que cette école soit emportée par l’avancement de l’érosion, nous implorons une aide », a indiqué Antoine Elenga, chef de bloc du neuvième arrondissement, Djiri, quartier Don Bosco.

La descente de la ministre intervient dans le cadre de la prise de contact avec les autorités locales. Il s’est agi de toucher du doigt la réalité vécue par la population et aussi une occasion pour elle de rappeler aux responsables des communes et des quartiers les réalités de la dégradation écologique. « Le changement climatique n’est pas quelque chose d’abstrait mais c’est une réalité. Si nous ne changeons pas nos habitudes, nos modes de consommation, notre façon de faire, la nature ne va pas nous pardonner. D’ici à l’horizon 2030 si nous ne faisons pas attention, nous allons assister à des véritables catastrophes naturelles comme le débordement du fleuve Congo dans les années 1961 et 1962 », a regretté la ministre Arlette Soudan-Nonault.

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Changements climatiques : le projet IKI 2 démarre bientôt

La ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault, a reçu, le 23 janvier à Brazzaville, les experts internationaux et nationaux pour échanger sur le démarrage effectif de la deuxième phase du projet Initiative internationale pour le climat (IKI 2).

La République du Congo et la République démocratique du Congo (RDC) sont concernées par le projet IKI 2 qui est d’une grande ampleur pour l’atténuation des changements climatiques ainsi que l’adaptation de leurs effets dans les pays en développement.

Financé par le gouvernement allemand, ce projet implique davantage les experts nationaux des deux Congo, du Programme des Nations unies pour l’environnement ainsi que ceux de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).

« Nous travaillons de commun accord avec le ministère pour l’exécution du projet IKI 2. Avec la ministre, nous avons parlé des tenants et aboutissements de ce projet. Très prochainement, nos délégations, en collaboration avec les chercheurs, se rendront sur le terrain. D’ailleurs, les diplomates de la RDC s’étaient rendus ici, au Congo, pour visiter et s’informer des tourbières de la Cuvette », a indiqué Yannick Ariane Rasoarimanana, représentante de la FAO au Congo et cheffe de mission.

Outre des diplomates, la représentante de la FAO au Congo a affirmé que les chercheurs de l’Université Marien-Ngouabi et de la Grande-Bretagne sont impliqués pour ce projet car les tourbières sont les premiers séquestreurs du carbone.

Précisons qu’une tourbière est une zone humide colonisée par la végétation dans un milieu saturé en eau. On y trouve la tourbe, une matière végétale fossile pauvre en oxygène où la décomposition des matières organiques est ralentie. Bien que les tourbières couvrent la surface terrestre, elles stockent de milliards de tonnes de carbone, autant de carbone que celui contenu dans toute la biomasse terrestre et deux fois plus que dans toutes les forêts.

Source : Adiac

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Environnement : l’année 2024 consacrée à la dynamisation des services

A la faveur de la séance d’échange des vœux avec ses collaborateurs le 22 janvier à Brazzaville, la ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault, a placé l’année 2024 sous le signe de la dynamisation des services.

La ministre en charge de l’Environnement a demandé à ses collaborateurs d’améliorer et de revitaliser les méthodes de travail, dans le cadre des activités et des relations avec les usagers de service.,« Je vous demande, dès à présent, de vous mettre au travail, afin d’améliorer le bien-être de nos compatriotes par la lutte quotidienne pour l’environnement sain auquel ils ont droit. Je veux donc de la célérité et de l’efficacité au niveau du travail administratif et des opérations de terrain pour atteindre les objectifs que nous nous sommes fixés », a indiqué la ministre Arlette Soudan-Nonault.    

Pour s’arrimer à ces orientations, le personnel devra s’approprier la loi n° 74-2022 du 16 août 2022 portant loi d’orientation sur le développement durable ainsi que la loi n° 33-2023 du 17 novembre 2023 portant gestion durable de l’environnement en République du Congo et en finaliser l’élaboration des textes d’application.

Il s’agira aussi de faire appliquer la loi n° 74-2022 du 16 août 2022 portant orientation sur le développement durable ainsi que la loi n° 33-2023 du 17 novembre 2023 portant gestion durable de l’environnement en République du Congo.

En 2024, il sera également mis en œuvre le plan national d’action pour l’environnement révisé et la stratégie nationale ainsi que le plan d’action de gestion des risques de catastrophes et d’appliquer le manuel de procédures administratives ainsi que financières.

Afin de motiver le personnel au travail, la ministre Arlette Soudan-Nonault s’attache à la productivité et à la lutte contre les antivaleurs. Elle a, d’ailleurs, suggéré de « veiller à l’assiduité, la ponctualité, la tenue des registres de présence, avec un point qui doit m’être fait de manière régulière, chaque trimestre, sur les comportements des agents dans les différentes administrations sous ma tutelle, de proposer des sanctions à l’endroit des agents véreux ; promouvoir la lutte contre les antivaleurs ».  

Face à l’ampleur du réchauffement climatique qui se traduit au Congo, entre autres, par les effets dévastateurs avec les pires inondations qu’il a connues depuis soixante ans, avec les érosions, les pics de chaleur et l’élévation du niveau de l’océan, la secrétaire exécutive de la Commission climat du bassin du Congo, en sa qualité de ministre de l’Environnement, a indiqué que « Les jeunes congolais sont, par ailleurs, décidés à ne plus être les victimes passives de la dégradation de notre environnement et des multiples pollutions urbaines, marines et rurales contre lesquelles ce ministère alerte et se bat au quotidien ». Elle a ajouté que « leur rôle dans la protection de l’environnement est crucial pour leur propre avenir ». 

Rappelons que l’an 2023 a été marqué par l’organisation réussie du sommet des trois grands bassins forestiers du monde, l’application rigoureuse de la réglementation de l’environnement et de la préservation des ressources naturelles du bassin du Congo, la réaffirmation à l’échelle mondiale de la diplomatie de protection de la biodiversité, la promulgation de la loi n°33-2023-du 17 novembre 2023 portant gestion durable de l’environnement, la publication du décret n°1756 du 17 novembre 2023 portant organisation du ministère de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, le lancement des travaux de construction de la radio et télévision du Bassin du Congo et la participation du Congo à la convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques, en novembre dernier.

Source : Adiac

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Bassin du Congo : la table ronde des bailleurs de fonds internationaux se tiendra en 2024

La ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault, en sa qualité de coordinatrice de la Commission climat du Bassin du Congo (CCBC), a indiqué, le 26 décembre à Brazzaville, que la table ronde des bailleurs de fonds pour financer le plan d’investissement de la commission aura lieu l’année prochaine.

L’annonce a été faite au terme de la visite des locaux du siège de la CCBC et du Fonds bleu pour le bassin du Congo (F2BC) afin d’impulser la dynamique des investissements, des Etats et des bailleurs de fonds internationaux. Ce siège, répondant aux standards internationaux, est un espace de plus de 1300 m2 situé au centre-ville de Brazzaville.    

« Nous avons eu les contributions des Etats qui nous ont permis de pouvoir nous installer. Mais nous avons la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC) qui va pouvoir nous accompagner dans le paiement du loyer. En début 2024, la BEAC, la ministre coordinatrice de la CCBC, l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), la Banque mondiale et le Pnud feront la tournée des dix pays du bassin du Congo pour présenter le plan d’investissement à nos chefs d’Etat qui est chiffré à dix milliards de dollars, afin que nous allons à la table ronde des bailleurs de fonds qui permettra de financer le plan d’investissement des projets intégrateurs du bassin du Congo », a déclaré la ministre Arlette Soudan-Nonault.

La CCBC et le F2BC sont deux institutions de l’Union africaine. La CCBC compte dix-sept Etats membres et est alliée aux autres grands bassins tropicaux du monde, notamment celui de l’Amazonie ainsi que de l’Asie du Sud-Ouest. C’est un protocole normalisé et harmonisé sur les gaz à effet de serre pour promouvoir l’intégrité du marché de carbone et les investissements relatifs aux activités économiques résilientes aux changements climatiques dans les pays membres.

« Nous recrutons actuellement le personnel afin de travailler pour la CCBC et pour le F2BC. Parce qu’il faut suivre ce que la BEAC va proposer aux Etats, dans le cadre du plan d’investissement et puis l’administration du bassin du Congo », a-t-elle ajouté.

Par contre, le F2BC est un fonds international de développement qui vise à permettre aux États de la sous-région du Bassin du Congo de passer d’une économie liée à l’exploitation des forêts à une économie s’appuyant davantage sur les ressources issues de la gestion des eaux, notamment celles des fleuves. L’accord portant création de ce fonds a été signé par douze pays de cette sous-région, le 9 mars 2017, dans la ville d’Oyo, en République du Congo.

Source : Adiac

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Pollution marine : Arlette Soudan-Nonault met en garde les sociétés pétrolières

Au terme d’une mission de constatation des déchets polluant la mer, la ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault, a affirmé, le 21 décembre à Pointe-Noire, avoir mis en place une équipe de travail en collaboration avec les agents de la Congolaise de raffinage (Coraf).

De nombreux polluants océaniques, entre autres, les résidus du pétrole, les produits chimiques industriels et les eaux usées sont rejetés dans l’environnement, loin en amont des côtes et parfois dans les eaux marines. Ainsi donc, dans la ville océane, la ministre a rappelé à l’ordre les sociétés pétrolières. 

« Nous sommes venus toucher du doigt la réalité. Après des échanges avec la Coraf, il nous a fallu rappeler les mesures de protection en amont, les comités de veille et puis, il faut éviter surtout ces pollutions avérées ou pas. Et, nous avons mis en place un programme de travail avec les équipes de la Coraf », a réagi le ministre Arlette Soudan-Nonault.

La nouvelle loi sur la gestion durable de l’environnement prévoit des mécanismes plus sévères. La ministre s’attèle à consolider différents documents et informations par rapport à ce qui lui a été remonté afin de tirer des conclusions à Brazzaville.

A Pointe-Noire, Arlette Soudan-Nonault a échangé aussi avec le staff de la société pétrolière Perenco. « Après concertation, j’ai été surprise du niveau de travail de la gestion de l’environnement, dans le cadre de l’extraction des énergies fossiles réalisée par la société Perenco. J’ai été saisie et interpellée par les équipes du ministère ainsi que par les citoyens du niveau de pollution qui serait avéré sur différentes côtes, non loin des exploitations de la société Perenco. Là où le bât blesse est qu’il y a également d’autres structures d’exploitation pétrolière qui sont visées. Dans le cadre de la gestion déconcentrée, il est mieux de pouvoir s’approprier des textes pour une meilleure applicabilité », a-t-elle expliqué.

La descente de la ministre au large de Pointe-Noire à cause de la pollution des eaux de la mer fait suite à la circulation des images filmées qui, d’ailleurs, ont fait le tour de la toile, interpellant le gouvernement. Auparavant, le ministre des Hydrocarbures avait effectué le déplacement de Pointe-Noire et interministériel avait été organisé par le Premier ministre.

Arlette Soudan-Nonault a insisté sur l’éthique, la déontologie, le sens de responsabilité sociétale des entreprises et la consolidation des plans de gestion environnementale et sociale, réitérant que la notion de développement durable encourage l’exploitation tout en préservant pour les générations futures.

Source ; Adiac

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Médias : les travaux de construction de la RTBC vont bon train

La ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo s’est rendue, le 19 décembre à Brazzaville, sur le chantier où va être érigée la Radio-télévision du Bassin du Congo (RTBC) pour s’enquérir du niveau d’avancement des travaux. 

« Je suis venue m’enquérir  de la situation réelle en ce qui concerne l’avancement des travaux; puisque nous nous sommes donnés une échéance de six à huit mois. Les travaux vont bon train et nous avons bon espoir. D’ici à  six mois, tout peut être prêt. Nous constatons qu’il y a une évolution », s’est-elle  exprimée.   

Les travaux de construction de cette infrastructure de communication sont financés par une société chinoise qui a assuré à la ministre que le bâtiment résistera aux séismes. Sur le chantier de la RTBC, le ministre a bien voulu en  savoir plus des façades et des ouvertures ainsi que sur la modification de la toiture qui sera faite en béton afin d’installer les antennes de captation des ondes. 

Ainsi, l’installation de ce média va  contribuer à pallier les besoins en communication et à éduquer les différentes couches sociales de la population. Le passage de la RTBC de l’analogique au numérique puis au satellite, après son lancement, aidera à toucher un large public,  notamment les populations des dix-sept pays membres de la Commission climat du Bassin du Congo. 

« La RTBC devra sensibiliser et éduquer les différentes parties prenantes : la population, la société civile, le secteur privé, les jeunes, les femmes et autres dans le cadre du climat, de la biodiversité ainsi que du financement des économies vertes. Le micro sera donné aux experts, aux scientifiques et  à la population autochtone », a expliqué la ministre Arlette Soudan-Nonault.

Dans le cadre de l’éducation des communautés, plusieurs thématiques seront développées au travers des journaux, émissions, spots radio-télévisés et autres produits de communication. Parmi les domaines du vocable à développer par ce média, le ministre a noté, pêle-mêle, la finance verte, villes résilientes, la finance bleue, la transition écologique, le changement climatique, l’agriculture…

Source : Adiac

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Transparence climatique : le Congo consolide son plan d’action d’amélioratio

La ministre de l’Environnement, du Développement Durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault, a lancé le 19 décembre à Brazzaville, les travaux de l’atelier national de formation des parties prenantes sur la transparence de l’action climatique au Congo et de consolidation du plan d’action national d’amélioration.  

La transparence de l’action climatique est essentielle pour s’assurer que chacun contribue à maintenir le réchauffement climatique bien en dessous de 2°C. Ainsi donc, l’action pour le climat exige la mise en place d’initiatives ainsi que des politiques pertinentes, une réglementation cohérente et réfléchie, une évaluation rigoureuse des risques climatiques, des pratiques commerciales efficaces et une communication de haute qualité qui fait progresser l’action et l’adaptation.

« Le rapport du sixième cycle du groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, un organisme intergouvernemental chargé d’évaluer l’ampleur, les causes et les conséquences du changement climatique en cours, rappelle que sans les actions fortes, il ne sera pas possible de limiter le réchauffement climatique à plus de 1,5 Celsius par rapport au temps préindustriel ou à moins de 2 degré Celsius comme prévu par l’Accord de Paris », a rappelé l’ambassadeur Baudouin Bernard Hamuli Kabarhuza, chef du bureau de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC).

Ce dernier a évoqué les procédures de mise en œuvre de l’Accord de Paris sur le climat, les conclusions du sommet de Glasgow, l’accord cadre des Nations unies sur le changement climatique, la Cop 28 et encouragé les Etats de la CEEAC à œuvrer davantage pour la réduction des effets du réchauffement climatique.   

« Concernant les Etats de la CEEAC, les grands efforts doivent encore être déployés pour juguler les faiblesses dans le cadre de la transparence. L’Accord de Paris dont nous venons de ratifier et de renouveler les contributions déterminées en ajoute des exigences. En tenant compte de cet accord, la CEEAC a créé un hub régional pour la transparence de l’action climatique », a-t-il souligné.  

Dans la sous-région de la CEEAC, l’ambassadeur Baudouin Bernard Hamuli Kabarhuza a soutenu que neuf plans d’actions nationaux d’amélioration ont déjà été élaborés et de l’atelier de Brazzaville sortira le dixième plan national d’amélioration.   

En rapport avec ses engagements mondiaux dans le cadre de la transparence de l’action climatique, le Congo a soumis le rapport de sa contribution déterminée en 2021.

Face aux ambassadeurs et corps accrédités au Congo, la ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault, a indiqué : « A l’issue du comité de pilotage du hub régional pour la transparence de l’action climatique, il a en effet été recommandé à la coordination de cette instance d’organiser des ateliers nationaux dans les pays de la sous-région en vue de renforcer les capacités des parties prenantes, de finaliser l’analyse des lacunes, de définir un programme à piloter au niveau de chaque pays et d’assurer une meilleure coordination au niveau national ».

La ministre a encouragé les participants à échanger sur l’actualisation du cadre de transparence de l’action climatique existant, sur les résultats d’évaluation des lacunes et d’élaborer un plan de travail d’amélioration à court et moyen terme de l’action climatique ainsi que de réformer les projets actuels, passés et futurs.  

Source : Adiac