Une délégation du Programme Alimentaire Mondiale (PAM) reçu par la ministre Arlette Soudan-Nonault

Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre du Tourisme et de l’Environnement, a reçu en audience, ce vendredi 13 avril 2018, à son Cabinet de travail, une délégation du Programme Alimentaire Mondiale (PAM) conduite par Monsieur Jean-Martin BAUER, Directeur des Pays, qui était accompagné de Monsieur Koffi AKAKPO, Directeur Adjoint des Pays.

Au cours de cet entretien, les représentants du PAM ont informé Madame la Ministre du Tourisme et Environnement des activités menées par cet organisme dans le pays.

Les deux parties ont ensuite passé en revue les possibilités de coopération dans le domaine de l’environnement et du développement durable notamment des financements qui pourraient être obtenus dans le cadre des projets soumis au Fonds d’Adaptation auprès duquel le PAM est accrédité.

Conférence de Presse du 12 avril 2018 : Discours de madame la Ministre

Vous pouvez télécharger le discours en cliquant ici

Mesdames et Messieurs,

La République du Congo organise le 25 avril 2018 à Brazzaville au Centre International de Conférences de KINTELE, le Sommet des Chefs d’Etat de la Commission Climat du Bassin du Congo et du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo (F2BC), avec comme invité spécial,  Sa Majesté MOHAMMED VI, Roi du Maroc.

Ces assises de Haut niveau seront précédées par une rencontre des Ministres prévue le 24 avril 2018 dont l’objectif est d’examiner les dossiers à soumettre aux Chefs d’Etat.

Après avoir fait le bilan des activités de la Commission Climat du Bassin du Congo et du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo depuis un an, le Sommet visent de façon globale l’endossement par les Chefs d’Etat des outils politiques (cas du projet de Déclaration à transmettre aux Chefs d’Etat), techniques (cas des programmes sectoriels de l’économie bleue) et opérationnels (cas de la création de l’Unité de démarrage et du lancement du Dossier d’Appel d’Offre pour la réalisation de l’étude de préfiguration : étude des organes du fonds, Statut, règlement intérieur, les produits financiers du fonds) nécessaires à l’accélération de l’opérationnalisation des deux instruments, afin de passer rapidement à l’action, conformément à l’esprit de la Déclaration de Marrakech et de l’après Accord de Paris.

Avant de continuer mon propos, permettez-moi de vous rappeler que la Déclaration de Marrakech fut adoptée le 16 novembre 2016 à Marrakech par les Chefs d’Etat et de Gouvernement Africains à l’issue du Sommet de l’Action en faveur d’une co-émergence du continent. Cette rencontre de haut niveau était organisée en marge de la 22ème Conférence des Parties (COP22) à la Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements climatiques, à l’initiative de Sa Majesté MOHAMMED VI, Roi du Maroc.

Outre la Déclaration, le Sommet de Marrakech avait débouché sur la création de trois commissions dédiées à :

  • la région du Sahel, présidée par la République du Niger
  • la région du Bassin du Congo, présidée par la République du Congo.
  • les Etats Insulaires, présidée par la République des Seychelles.

 

Chaque Commission a pour rôle de coordonner tous les projets/programmes et initiatives visant à concilier lutte contre les changements climatiques et développement économique.

Le prochain Sommet de Brazzaville s’inscrit donc dans le cadre de la mise en œuvre de cette Déclaration, entérinée par la 28e Assemblée de l’Union Africaine tenue les 30 et 31 janvier 2017 à Addis Abeba en Ethiopie. Il succède aux rencontres ministérielles organisées à Oyo en mars 2017, Brazzaville en octobre 2017, Bonn en marge de la COP23 en novembre 2017 et Rabat en mars 2018.

 Mesdames, Messieurs,

De manière spécifique, le Sommet de Brazzaville vise les objectifs principaux suivants :

  • s’approprier la Commission Climat Bassin du Congo et le Fonds Bleu pour le Bassin du Congo pour une croissance inclusive en Afrique Centrale et de l’Est ;
  • susciter un ensemble d’engagements pour mobiliser les ressources nécessaires au financement de l’Unité de démarrage du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo ;
  • adopter la Déclaration des Chefs d’Etat sur l’opérationnalisation de la Commission Climat du Bassin du Congo et du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo.

Mesdames et Messieurs,

Le Sommet de Brazzaville regroupera plus de 100 participants. En plus de  la République du Congo, les autres pays  concernés par le champ d’intervention de la Commission Climat du Bassin du Congo et du Fonds Bleu seront représentées à un haut niveau. Il s’agit des pays suivants : Angola, Burundi, Cameroun, Gabon, Guinée Equatoriale, Ouganda, RCA, RDC, Sao Tomé & Principe, Rwanda, Tanzanie, Tchad et Zambie.

Y prendront également part, les organisations de la société civile, les représentants du secteur privé, des représentants des coopérations bilatérale et multilatérale et plusieurs dizaines d’experts internationaux.

Mesdames et Messieurs,

Pour terminer mon propos, je me permets de rappeler que le Bassin du Congo constitue la deuxième réserve de forêts denses et humides du monde. Il abrite notamment des tourbières, réserves naturelles contenant des quantités très importantes de carbone. Libérées par des activités anthropiques, ces quantités de carbone, en se mélangeant avec l’oxygène de l’air, produisent du CO2, gaz à effet de serre, responsable du réchauffement de la planète.

D’où l’intérêt pour la Communauté internationale d’investir massivement dans la protection et la gestion durable de ces tourbières conformément aux dispositions de l’Accord de Paris. Celles-ci exigent que tout soit fait pour que la température de la planète ne dépasse pas 2°C.

 

Ces tourbières tropicales, les plus importantes au monde d’une superficie de 145 500 km2 avec 30 milliards de tonnes de carbone contenu dans son sous sol, fait que le Bassin du Congo, deuxième massif forestier tropical au monde et abritant le premier réseau hydrographique en Afrique, se présente plus que jamais comme une solution incontournable à la lutte contre les changements climatiques.

Ce territoire qui, contenant en outre 10% de la biodiversité mondiale, verra se développer un nouveau modèle développement visant à concilier lutte contre les changements climatiques et développement économique, conformément à l’engagement pris par les Chefs d’Etat à travers la Déclaration de Marrakech.

Cette vision de l’éco économie ou économie verte a été rappelée et réaffirmée  par la Déclaration de Brazzaville, adoptée par les Ministres présents à Brazzaville lors de la troisième réunion de l’initiative mondiale sur les tourbières, que la République du Congo a eu l’honneur d’abriter les 21, 22 et 23 mars derniers.

Pour développer cette nouvelle économie, intégrant l’économie bleue, nous avons besoin de financements adéquats qui prennent en compte la dimension de la lutte contre la pauvreté en faveur des populations riveraines des  forêts,  des étendues d’eau et des rivages, qu’il s’agisse des océans et des mers, des côtes, des lacs, des cours d’eau et des nappes souterraines.

C’est la vocation du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo.

Cet outil financier, il faut le rappeler, a pour objectifs de mobiliser les ressources nécessaires auprès des contributeurs et investisseurs, en vue du financement de la mise en œuvre des programmes et projets concourant au développement durable et à la promotion de l’économie bleue dans son champ d’intervention.

Au vu de l’enjeu que ce Sommet de Brazzaville représente pour l’avenir du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo de la Commission Climat du Bassin du Congo,  c’est pour moi l’occasion de solliciter les médias  présents dans cette salle à plus de promotion et de communication sur cet événement, afin que la Communauté internationale entende le cri des pays du Bassin du Congo, notamment leur engagement dans la lutte contre les changement climatiques en lien avec le développement économique, le développement des entreprises vertes, la création d’emplois et l’amélioration des conditions de vie des populations. Ce qui est le cas par exemple, des populations riveraines des tourbières des Lac Télé et Lac Tumba.

Après la COP 23 à Bonn en Allemagne, le One Planet Summit à Paris et le Sommet de l’Alliance Solaire Internationale à New Dehli, le Sommet de Brazzaville contribue à la promotion de la finance climatique, de l’économie verte et de la diplomatie environnementale non seulement dans le Bassin du Congo, mais également dans le monde.

Je vous remercie de votre attention.

Arlette SOUDAN-NONAULT

Ier Sommet des Chefs d’Etats et de Gouvernement de la Commission Climat du Bassin du Congo et du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo

Il s’est tenu à Brazzaville le 29 avril 2018 le 1er sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Commission Climat du Bassin du Congo et du Fonds Bleu pour la Bassin du Congo.

Ce sommet a été précédé le 27 et 28 avril 2018 du segment ministériel.

Retrouvez toutes les informations  relatives au sommet, les documents, les discours et allocutions des différents intervenants sur le site de la Commission Climat du Bassin du Congo en cliquant ici   page dédiée.

COP23 : les parties prenantes à l’accord de Paris édifiées sur les conclusions et les futures échéances

La ministre du Tourisme et de l’environnement, Arlette Soudan-Nonault, a eu une séance de travail le 30 mars dernier dans la capitale économique, au cours de laquelle elle a restitué les grandes lignes de la conférence tenue à Bonn, en Allemagne, en novembre 2017.

Devant les parties prenantes de Pointe-Noire et du Kouilou, la ministre du Tourisme et de l’environnement a précisé que le gouvernement a pris une part active à la COP23, avec l’implication personnelle du chef de l’Etat, Denis Sassou N’Guesso. Arlette Soudan-Nonault a indiqué que le président de la République, s’est résolu, depuis plusieurs années, à conduire lui-même la délégation congolaise à ce grand forum mondial sur le climat car il apprécie, à sa juste valeur, la pertinence des enjeux climatiques pour son pays, sa sous-région et son continent. C’est suite à ses instructions, au sortir de la COP23, qu’elle a pris l’initiative d’organiser cette campagne de restitution des conclusions à l’endroit de toutes les parties prenantes.

L’objectif visé par ces réunions est de sensibiliser, d’impliquer les parties prenantes dans le processus, et de les amener à apporter leurs propres contributions pour les futures négociations sur l’accord de Paris qui va remplacer le protocole de Kyoto à partir de 2020, ainsi que sur les échéances à venir.

L’accord de Paris, a précisé la ministre, présente des enjeux qui peuvent être bénéfiques pour les pays en développement, en général, et les pays forestiers du Bassin du Congo, en particulier, s’ils arrivent à trouver toute leur place et à défendre leurs intérêts au cours des futures négociations. Dans le cas contraire, il les desservira.

Le cimetière archéologique de Loango,menacé de disparition

La ministre du Tourisme et de l’environnement a rappelé aux parties prenantes que le Congo subit déjà les effets du changement climatique à travers des évènements extrêmes comme les inondations récurrentes qui entraînent des ravinements de terrains, ainsi que des pertes d’habitations et d’ouvrages routiers.Pour preuve, a-t-elle dit, le cimetière archéologique de Loango, patrimoine mondial de l’Unesco, est menacé de disparition et le trait de côte dans la baie de Loango, en particulier à Matombi, connaît un recul vertigineux.Ce sont là des signes que le changement climatique est à la porte du Congo, avec ses impacts négatifs déjà ressentis dans le département du Kouilou et dans le pays tout entier.

Le pays subit également des vagues de chaleur jamais connues auparavant dans son histoire. La sécheresse s’installe dans certains départements, induisant la dégradation des terres arables et une forte diminution des rendements agricoles. Toutes ces préoccupations sus-évoquées ont rendu nécessaire cette campagne de sensibilisation qui devrait ainsi permettre à tous d’avoir le même niveau de connaissance du phénomène du changement climatique afin d’agir ensemble pour le Congo, en particulier, et pour la planète, en général.

Cette campagne devrait également permettre de faciliter la prise de décision par des responsables locaux face aux nombreux défis générés par la lutte contre ce fléau. Les parties prenantes nationales, incluant la société civile et le secteur privé, devraient aussi prendre toute leur place en investissant dans des projets contribuant à la réduction des émissions de gaz à effet de serre au Congo.

Des thèmes débattus par une équipe intersectorielle et multidisciplinaire

Pour animer cette campagne, une équipe intersectorielle et multidisciplinaire d’experts nationaux a été mise en place.Elle a fait des présentations sur les différentes thématiques en lien avec le changement climatique, notamment le contexte des changements climatiques, les objectifs et les résultats attendus de l’atelier ; le décryptage de la COP21 et de l’Accord de Paris ; le décryptage des résultats et décisions de la COP23 et des échéances futures ; le décryptage du sommet « One Planet » de Paris sur la Finance climat, tenu en décembre 2017, deux semaines après la COP23 ; le Fonds vert climat des Nations unies, destiné à financer les projets d’adaptation et d’atténuation des changements climatiques ; la Commission climat du Bassin du Congo et le Fonds bleu pour le Bassin du Congo, qui sont des initiatives inter régionales en matière de lutte contre le changement climatique au Congo ; l’état d’avancement du processus Redd+ et de la mise en œuvre de la contribution déterminée au niveau national du Congo.Ces présentations ont été suivies de débats sur des questions posées.

 Aussi, les recommandations et suggestions formulées seront prises en compte dans la position nationale pour la prochaine COP, et partagées par les experts, respectivement avec la Commission des forêts d’Afrique centrale , le Groupe d’experts africains sur le climat et le Groupe des soixante-dix-sept plus la Chine.

 

Source: www.adiac-congo.com

APPEL D’OFFRES : Etude de préfiguration du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo

RFP 02-2018-« L’étude de préfiguration du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo ».
Procurement Process :RFP – Request for proposal
Office :Rabat, Maroc – MOROCCO
Deadline :02-May-18
Posted on :02-Apr-18
Development Area :CONSULTANTSCONSULTANTS
Reference Number :45233
Link to Atlas Project :
00109738 – Renforcement opérationnel du 4C Maroc
Documents :
RFP 02-2018- Fonds Bleu Bassin du congo VF
RFP 02-2018- Annexe 4-5-6 et 7
Overview :Appel d’offres ouvert pour la réalisation d’une étude

de préfiguration du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo

Réf : RFP 02-2018

 

Le Bureau du Programme des Nations Unies au Maroc lance un appel d’offres pour le recrutement d’un cabinet d’études pour la réalisation de « L’étude de préfiguration du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo ».

 

Cet appel d’offres est ouvert à tous les bureaux d’études ayant l’expertise requise.

Les sociétés et bureaux d’études peuvent faire parvenir leurs propositions, selon le format et les instructions contenues dans le document d’appel d’offres, au plus tard le 2 mai 2018 à 14h00 GMT+1;

Adresse du PNUD :

Programme des Nations Unies pour le Développement

13, Avenue Ahmed Balafrej, Souissi, Rabat

Tél : 05 37 63 30 90 – Fax : 05 37 63 30 89

E-mail : procurement.morocco@undp.org

RETROUVEZ D’AUTRES APPELS D’OFFRES EN CLIQUANT ICI

Ouverture à Brazzaville de la 3ème réunion des partenaires de l’Initiative mondiale sur les Tourbières

La 3ème réunion technique des partenaires de l’Initiative mondiale sur les tourbières (IMT) s’est ouverte, mercredi à Brazzaville, en présence du ministre congolais de l’Environnement et du Tourisme, Arlette Soudan Nonault, et de son homologue de République Démocratique du Congo (RDC), Amy Ambotobe Nyongolo.

Cette 3ème réunion des partenaires de l’Initiative Mondiale sur les tourbières se tient sous le thème : « Valoriser les tourbières pour la population et la planète ». Elle réunit des experts venus des Etats membres de la Communauté Économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), d’Indonésie et du Pérou.

« Les assises de cette 3ème réunion de Brazzaville tiennent sont importantes parce qu’elles sont consécutives aux grands événements mondiaux sur la lutte contre les changements climatiques en lien avec le développement économique et l’émergence de l’économie bleue et l’économie verte », a déclaré le ministre congolais de l’Environnement du Tourisme, Arlette Soudan Nonault.

Cette conférence est organisée les gouvernements des deux Congo, en collaboration avec l’ONU Environnement, la Commission climat du Bassin du Congo et la FAO.

Source : apanews.net

Sri Murniningtyas

Sri Murniningtyas started her career as an officer of Ministry of Forestry in 1983. Her early years of service at the Ministry of Forestry required her to engage with roles in assisting preparation of Indonesian delegations to international events.

Her service was expanded as she has been posted as Deputy Director for Multilateral Affairs, from 2002 – 2008. During this term, she really enjoyed dealing and working with forestry-related international organization of United Nations and others. As part of her job, she also served as a member of Indonesian Delegation to several international events such as ASEAN, ITTO, UNFF, UNFCCC and various high level bilateral events.

Prior to her current assignment, she was appointed as the Forestry Attache of the Indonesian Embassy in Tokyo, Japan from 2008 – 2012. During her tenure, she played a succesfull role as a catalyst and a facilitator not only in forestry aspects but also in social and culture of the Embassy’s mission to Japan.
She is now Director of Center for International Cooperation since May 2012, supervising 50 staff. Her current role enable her to further collaborate actively with environment and forestry stakeholders nationally and internationally.

Mme Sri Murniningtyas

Sri Murniningtyas started her career as an officer of Ministry of Forestry in 1983. Her early years of service at the Ministry of Forestry required her to engage with roles in assisting preparation of Indonesian delegations to international events.

Her service was expanded as she has been posted as Deputy Director for Multilateral Affairs, from 2002 – 2008. During this term, she really enjoyed dealing and working with forestry-related international organization of United Nations and others. As part of her job, she also served as a member of Indonesian Delegation to several international events such as ASEAN, ITTO, UNFF, UNFCCC and various high level bilateral events.

Prior to her current assignment, she was appointed as the Forestry Attache of the Indonesian Embassy in Tokyo, Japan from 2008 – 2012. During her tenure, she played a succesfull role as a catalyst and a facilitator not only in forestry aspects but also in social and culture of the Embassy’s mission to Japan.
She is now Director of Center for International Cooperation since May 2012, supervising 50 staff. Her current role enable her to further collaborate actively with environment and forestry stakeholders nationally and internationally.

Dr. ALUE DOHONG

Alue Dohong was officially sworn in as the Deputy for Construction, Operation, and Maintenance in February 2016. Alue started dealing with peat restoration in 2003 and founded the Institute of Environmental Education and Training (LP3LH) in Palangka Raya, Central Kalimantan. He also serves as lecturer staff at Economic Faculty Palangka Raya University (UPR) majoring on environmental management and environmental economics. He has also been heavily involved in the restoration of peatland in Central Kalimantan and other parts of Indonesia by serving as an expert that provides technical inputs in the planning, governance, and implementation. In the past fifteen years, he also served as professional consultant in several international Project and Non-Governmental Organizations such KFCP, AHT GROUP AG, Management & Engineering, Germany, Wetlands International-IP, Global Environment Centre, Malaysia, and Earth Innovation Institute, San Francisco, USA.

As an academician, Alue writes a lot about the management of peatland. His doctoral dissertation, which he defended in 2015 at the University of Queensland in Australia discussed about the efforts to restore degraded peatland in Central Kalimantan. In addition, in 2007, Alue was awarded a medal by the Wetland International President as the Best Staff for bringing together various stakeholders at the local level and encouraging their active involvement. Alue earned his of Master of Science degree in the field of Environmental Management from Nottingham, England, and a degree in economics from Palangka Raya University.