2ème session du Comité d’Adhoc Régional du Fonds bleu pour le Bassin du Congo : mot de clôture de Madame Arlette Soudan-Nonault
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Messieurs les Conseillers des Chefs d’Etat de la République du Congo et de la République du Mali;
Mesdames et Messieurs les Points Focaux du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo;
Messieurs les Représentants du 4C ;
Mesdames et Messieurs les Représentants de la société civile ;
Mesdames et Messieurs les Experts ;
Mesdames et Messieurs,
Après deux jours de labeur fructueux, nous voici enfin aux termes de nos travaux. En faisant œuvre utile,nous avons ensemble avancé dans la mise en œuvre du grand projet commun que constitue la Commission Climat du Bassin du Congo.
Cet atelier marque la volonté de nos Chefs d’Etat et de Gouvernement de faire du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo, un instrument financier crédible qui sera au centre de la mise en œuvre des projets de la Commission Climat du Bassin du Congo.
Je voudrais ici, féliciter tous les points focaux et experts qui ont travaillé d’arrache pieds pour atteindre les résultats auxquels nous sommes parvenus.
Nos pays détiennent à coups sûr un instrument en mesure de contribuer efficacement à la lutte contre les changements climatiques et à la gestion durable de nos écosystèmes tout en améliorant les conditions de vie des populations.
Les Chefs d’Etat et de Gouvernement ont manifesté le 29 avril dernier à Brazzaville, à l’occasion du 1er Sommet de la Commission Climat du Bassin du Congo et du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo, leur détermination à rendre opérationnelle la Commission et son outil financier le Fonds Bleu.Les engagements qu’ils ont pris nous invitent à accélérer ce processus.
Tout en vous souhaitons bon retour dans vos pays respectifs, je déclare clos au Nom de son Excellence Monsieur Denis SASSOU NGUESSO, Président de la République du Congo, Chef de l’Etat, Président de la Commission Climat du Bassin du Congo, les travaux de la deuxième session du Comité ad’hoc Régional du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo.
Je vous remercie.
Signature d’une Entente de Partenariat pour le Développement Durable avec l’Institut de la Francophonie
En sa qualité de coordonnatrice technique de la Commission Climat du Bassin du Bassin du Congo, Madame Arlette SOUDAN NONAULT, Ministre du Tourisme et de l’Environnement de la République du Congo, a signé ce vendredi 03 aout 2018, une Entente de Partenariat avec l’Institut de la Francophonie pour le Développement Durable représenté par son Directeur Monsieur Jean Pierre NDOUTOUM
Fonds Bleu : des experts de la Commission climat du Bassin du Congo en discussion à Brazzaville
Les travaux de la deuxième réunion du comité régional ad hoc ont été ouverts, le 31 juillet à Brazzaville, suite aux résultats non satisfaisants du dépouillement des appels d’offres effectué le 4 mai dernier par les différentes parties prenantes.
La deuxième réunion du comité régional ad hoc du Fonds bleu pour le Bassin du Congo a été convoquée afin de redonner un nouvel élan à ce processus. Les travaux qui prendront fin ce 1er août ont pour objectif d’amender les thèmes de référence de l’étude de préfiguration du Fonds bleu pour le Bassin du Congo dont la première session a eu lieu le 12 mars dernier, à Rabat, au Maroc. Au cours de celle-ci, les thèmes de référence de cette étude avaient été adoptés. À cette occasion, la Commission climat du Bassin du Congo et le Centre de compétence en changement climatique du Maroc avaient signé un mémorandum d’entente fixant les règles de la collaboration devant guider le processus de validation de l’étude de préfiguration du Fonds bleu, financé à hauteur de cinq cent mille dollars de don de la coopération allemande. À l’ouverture des travaux, la ministre du Tourisme et de l’environnement, Arlette Soudan Nonault, en sa qualité de coordonnatrice technique de la Commission climat du Bassin du Congo, a indiqué: « Cette deuxième réunion est l’occasion pour tous les pays membres d’exprimer leurs avis sur la démarche à suivre. Nos chefs d’Etat et de gouvernement, réunis le 29 avril 2018 à Brazzaville à l’occasion du premier sommet de la Commission climat du Bassin du Congo et du Fonds bleu pour le Bassin du Congo, ont franchi un nouveau cap en dotant la commission d’un instrument juridique gage de leur volonté d’aller de l’avant dans la construction de cette initiative commune. Aussi, nous ne devons ménager aucun effort dans le travail qui sera le nôtre au cours de cette session ». De son côté, le représentant du Programme des Nations unies pour le développement en République du Congo, Anthony Kwaku Ohemeng Boamah, a fait savoir que la présente rencontre aura pour mérite de consolider les modalités de recrutement d’un bureau destiné à réaliser l’étude de préfiguration pour permettre de définir l’option stratégique à adopter pour le développement du premier projet dont les axes sont identifiés. Le représentant a, par ailleurs, annoncé la mise en œuvre des objectifs de développement durable pour les quinze prochaines années qui vont permettre de renforcer la réalisation de projets porteurs en matière de création d’emploi pour les jeunes et leur solidarité à l’égard des institutions en charge de la gestion des fonds pour surmonter les épreuves auxquelles elles pourront être confrontées dans le déroulement de ce processus. Honoré Tabounou, en charge de la coordination du programme sur l’économie verte en Afrique centrale, a fait une brève présentation sur le processus d’opérationnalisation de la Commission climat du Bassin du Congo et du Fonds bleu pour le Bassin du Congo. À cet effet, un film parlant dudit fonds
Brazzaville redéfinit les termes de référence du Fonds Bleu
« Pour redonner un nouvel élan à ce processus, une session à été convoquée afin de donner l’opportunité à tous les pays membres d’exprimer librement leurs avis sur la démarche à suivre », a indiqué Arlette Soudan Nonault à l’ouverture de la deuxième session du comité régionale Ad hoc du fonds bleu.
La ministre du Tourisme et de l’environnement a également fait savoir que le fonds bleu pour le Bassin du Congo est devenu une réalité à Oyo dans le département de la cuvette grâce aux signatures de dix pays du mémorandum qui à consacré son existence.
De son côté, l’expert de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), Honoré Tabuna a énoncé que le but de cette deuxième réunion était de revoir les termes de référence. «Car le processus initial qui a été annulé nécessite d’être relancé », a-t-il précisé.
La présence des experts à cette rencontre, vise à trouver un accord sur le contenu de ces termes de référence et des prochaines étapes pour la mise en œuvre du processus. « Afin d’éviter les erreurs de procédures, un cabinet d’étude sera recruté pour réaliser l’étude de préfiguration du fond bleu », a souligné Honoré Tabuna.
La deuxième session du comité régionale Ad hoc du fonds bleu regroupe les ambassadeurs et experts des pays membres de la communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC), la Communauté économique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC) et de l’Afrique de l’Est. A cela se sont ajoutés ceux du Kenya et de l’Ouganda.
Fonds bleu Bassin du Congo : Communiqué de Presse
Objet : Organisation de l’atelier régional du comité ad ‘hoc du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo dans le cadre de l’élaboration des nouveaux termes de références pour la réalisation de l’étude de préfiguration du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo.
Sous la Présidence de Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre du Tourisme et de l’Environnement de la République du Congo, Coordonnatrice Technique de la Commission Climat du Bassin du Congo, il se tiendra 31 Juillet au 1er août 2018 à l’hôtel Ledger Maya- Maya, la deuxième réunion du Comité régional ad’hoc du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo.
Cette réunion se tient dans le cadre de l’opérationnalisation du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo et a pour objectif d’élaborer des nouveaux termes de référence de l’étude de préfiguration dudit Fonds.La réunion sera rehaussée de la présence des membres du comité ad ‘hoc du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo, les ambassadeurs des pays signataires du Mémorandum sur le Fonds Bleu et des représentants des partenaires techniques et financiers.
Le responsable de la Communication
P/O NIATIS-NIATY Grace
#GreenCongo: Excursion de travail sur le Fleuve Congo
Cette excursion prospective qui s’est effectuée en présence de Madame Thérèse SEKAMANA, CEO de société LED-Solutions &Green Energy Rwanda et de Monsieur Philippe POINSOT, représentant Résident du PNUD-Maroc, a eu pour objectif:
- la localisation des zones d’intérêt touristique dans la perspective de développer une activité attractive sur le majestueux fleuve Congo par la société Rwandaise.
- faire découvrir le deuxième fleuve le plus puissant au monde et principale réserve hydraulique du Bassin du Congo, au partenaire PNUD-Maroc qui manifeste sa volonté de soutenir la Commission Climat du Bassin du Congo dans l’opérationalisation du Fonds Bleu.
Au cours de cette visite de travail, la Ministre du Tourisme et de l’Environnement a également fait le constat de l’ampleur des dégâts de l’érosion fluviale causée d’une part par les facteurs naturels et d’autre part par l’activité anthropique.
Cette délégation conduite par la Ministre était composée des cadres de son département, les représentants des Mairies de Brazzaville et Kintélé, le représentant de Banque postale, et le représentant de l’API.
Tourisme -Environnement: Madame la Ministre a tenu une réunion de sensibilisation avec les Administrateurs Maires de la ville
En présence du Préfet du Département de Brazzaville, du représentant du Maire central et des administrateurs maires des arrondissements de la ville de Brazzaville, Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre du Tourisme et de l’Environnement, a présidé une réunion ce mardi 10 juillet 2018 en vue de les sensibiliser à l‘appropriation et à l’application des textes en vigueur dans les secteurs du Tourisme, l’Environnement, du Développement Durable, les Loisirs et de l’Hôtellerie.
Au cours de cette réunion, Madame la Ministre a rappelé aux autorités locales de Brazzaville leur responsabilité face au non respect des textes des secteurs de son ministère par les populations,les professionnels et autres acteurs… et que dorénavant ils devraient travailler en étroite collaboration avec le Ministère pour faire appliquer toutes dispositions prises, afin d’atteindre les objectifs fixés par Son Excellence Monsieur Denis SASSOU NGUESSO, Président de la République, Chef de l’Etat.
C’est avec satisfaction que ces autorités locales ont reçu le mot d’ordre de Madame la Ministre et se sont dit prêts à travailler pour relever le défi.
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Coopération : le Congo signe un protocole d’entente avec l’Agence française de développement
L’accord entre les deux parties a été signé, la semaine dernière dans la capitale congolaise, par la ministre du Tourisme et de l’environnement, Arlette Soudan-Nonault, l’ambassadeur de France au Congo, Bertrand Cochery, et le directeur de l’Agence française de développement (AFD) à Brazzaville, Lionel Cafférini.
En effet, les incidences du changement climatique font porter un risque majeur sur la réduction de la pauvreté et la prospérité des sociétés. Dès lors, il y a urgence à agir en faveur d’un développement sobre en carbone, et à tout mettre en oeuvre pour stabiliser la température mondiale et adapter les économies ainsi que les sociétés aux effets d’un climat mondial déréglé. L’accord de Paris sur le climat a marqué, de façon historique, en décembre 2015, la reconnaissance par les pays du Nord et du Sud de la nécessité de faire évoluer des modèles de développement actuels.
C’est dans cet esprit que l’AFD a créé la Facilité adapt’action, pour un montant total de trente millions d’euros, afin d’accompagner une quinzaine de pays, dont le Congo, dans l’opérationnalisation par la mise en œuvre de la contribution déterminée au niveau national.
Par la richesse de leur diversité biologique et grâce à des conditions uniques, de sols, de climat et d’hydrologie, les écosystèmes du Bassin du Congo constituent l’un des instruments les plus puissants de régulation du climat de la planète. Pour cela, ils doivent être préservés. Cette facilité permettra de consolider la gouvernance climat du Congo ; d’appuyer l’élaboration d’un plan national d’action et d’investissement climat (Plan climat) concret et opérationnel ; de soutenir les mécanismes de coordination nationale sur le
climat ; de renforcer les capacités du ministère de l’Environnement en diplomatie climatique. Elle permettra aussi de décliner la contribution déterminée nationale en une ou deux politiques sectorielles adossées à des plans d’actions concrets.
Il s’agira notamment d’appuyer l’élaboration d’un plan d’action et d’investissement agricole ; d’un schéma directeur de gestion des inondations et de l’assainissement dans une ou plusieurs villes congolaises. Enfin, elle permettra de préparer des programmes structurants en finançant plusieurs études de faisabilité.
Celles-ci restent encore à définir mais elles pourront, par exemple, concerner la formulation d’un programme prioritaire dans le secteur agricole ; la préparation d’un programme de lutte contre les érosions côtières et urbaines ; l’appui à la stratégie nationale forestière ; la modernisation des services météorologiques.
L’objectif étant d’outiller le Congo pour la mobilisation des financements climat, indispensables au déploiement d’une trajectoire de croissance et de développement bas carbone et résiliente aux changements climatiques.
Notons que cette nouvelle initiative vient compléter les appuis déjà mobilisés par la France auprès du gouvernement du Congo, à travers notamment les appuis bilatéraux de l’AFD sur la conservation de la biodiversité, la gestion des forêts, l’accompagnement d’une agriculture durable et la lutte contre les inondations ; son engagement dans l’initiative pour les forêts d’Afrique centrale dont elle assure la présidence depuis novembre 2017.
Pour l’ambassadeur de France, le Congo passe de la situation d’enjeu à la situation d’acteur de la lutte contre le dérèglement climatique. « Vos défis sont les nôtres, c’est le principe de responsabilité qui est au cœur de la démarche de la COP21 de 2015, avec toujours le volet atténuation et adaptation. La solidarité entre la France et le Congo ainsi que la volonté de jouer un rôle catalyseur pour permettre au Congo de saisir les opportunités de l’économie verte, ainsi que ses financements dans le cadre du Fonds bleu porté par le président Denis Sassou N’Guesso », a-t-il précisé.
Source: www.adiac-congo.com