Environnement : la préservation de la mégadiversité biologique du bassin du Congo.

Comment la mégadiversité biologique du bassin du Congo peut être préservée grâce à une gestion forestière durable et à la certification du bois

Le bassin du Congo et ses plus de 220 millions d’hectares, seconde plus grande forêt tropicale au monde après l’Amazonie, sont le lieu d’habitat d’innombrables d’espèces endémiques. Selon l’ATIBT, qui assure la promotion de la certification forestière avec la marque Fair&Precious, la gestion durable des forêts est l’une des meilleures chances de lutter contre l’extinction de la faune et la flore dans cette région.

Mégadiversité biologique dans le bassin du Congo

La mégadiversité biologique fait référence au nombre et à la variété des espèces animales recensées dans une zone géographique. Le bassin du Congo est à lui seul l’habitat naturel de 11 000 variétés de plantes tropicales, de plus de 1 200 espèces d’oiseaux, de 450 espèces mammifères, de 700 espèces de poissons et de près de 280 espèces reptiliennes*. Alors que leur état demeure relativement intact, les forêts du bassin du Congo font face, comme de nombreuses autres, à des menaces de plus en plus présentes : exploitation forestière illégale et non durable, transformation des forêts en plantations industrielles, pression sur les ressources en bois afin de satisfaire les besoins en énergie, développement incontrôlé des infrastructures, rapide croissance démographique et augmentation de la pauvreté.

« Les forêts du bassin du Congo peuvent être préservées à grande échelle, si les pays d’Afrique centrale et les entreprises étrangères qui y sont implantées prennent leurs responsabilités » 

Meindert Brouwer, auteur de Les forêts d’Afrique centrale pour toujours, adapté.

Pas une planète pour les singes ?

Le gorille des plaines de l’Ouest, menacé d’extinction, est le parfait exemple d’espèce originaire du bassin du Congo, mais également un mammifère grand artisan de la dissémination des graines et pollinisateur. Les animaux pollinisateurs ont un rôle clé dans l’écosystème des forêts tropicales : ils déplacent le pollen et les graines des plantes, les fertilisent ainsi, et garantissent ainsi la longévité des forêts. Les gorilles ont particulièrement besoin d’un environnement chaud, humide et calme, en milieu tropical pour prospérer. Mais l’espèce demeure particulièrement menacée. Les grands singes sont en effet souvent les premières victimes du braconnage, qui se matérialise par leur massacre, leur enfermement et leur envoi aux quatre coins du monde, afin de servir de viande de gibier ou de trophée de chasse.

Les animaux seraient-ils parfois mieux protégés dans les forêts gérées durablement que dans les parcs nationaux ?

En quoi la gestion durable des forêts est-elle importante pour la protection de la faune et de la flore locale ? Du fait de gros écarts de financement dans les parcs nationaux du bassin du Congo, il s’avère que les animaux sauvages sont parfois mieux protégés dans les forêts gérées durablement grâce aux fonds monétaires générés par l’organisme de certification FSC (Forests Stewardship Council).

En effet, dans les forêts certifiées les gestionnaires forestiers doivent mettre en place des équipes d’écogardes qui patrouillent au sein des forêts. En République du Congo, par exemple, chez le gestionnaire forestier IFO, certifié FSC, 70 000 gorilles et 4 000 éléphants ont été recensés par WCS**.

Ces chiffres, n’ont rien à envier à ceux du parc national voisin d’Odzala-Kokoua, réserve de taille pourtant similaire.

Chaque année, IFO prélève de manière très sélective ses arbres dans une partie de ses concessions, avant d’y revenir 25 ans plus tard. Ainsi, la majeure partie de la concession sert de nid et de réserve de nourriture pour les espèces menacées.

Fair&Precious, la marque ombrelle des certifications forestières

Marque ombrelle créée à l’initiative de l’ATIBT, Fair&Precious a pour but de promouvoir les certifications forestières en régions tropicales. Ainsi, en mettant en avant les vertus des certifications FSC et PEFC-PAFC, l’ATIBT entend éduquer et informer à la fois les communautés locales et les principaux acteurs du marché.

« Il est en effet fondamental que chacun ait  conscience des vertus de ces certifications notamment en matière de régulation du braconnage et de prélèvement d’arbres.

Aujourd’hui, si environ 5 millions d’hectares de forêts sont certifiés gestion durable dans le bassin du Congo, nous sommes convaincus que cette surface peut augmenter de manière significative grâce à la marque Fair&Precious et la valorisation des certifications FSC et PAFC-PEFC », déclare Benoit Jobbé Duval, Directeur général de l’ATIBT.

 

 

 

Source : www.mediaterra.org

Environnement : la plantation, l’entretien et la protection des arbres désormais obligatoires.

Le conseil départemental et municipal de Pointe-Noire a adopté, il y a quelques jours, une délibération rendant obligatoires la plantation, l’entretien et la protection des arbres par les riverains le long des artères principales de la ville.

L’assemblée locale entend faire de la ville océane une pionnière en matière de développement durable. Elle a, en effet, lors de sa cinquième session ordinaire, adopté une délibération sur l’environnement renforçant la plantation, l’entretien et la protection des arbres.

Ce nouvel outil s’ajoute à bien d’autres dont la municipalité de Pointe-Noire s’est dotée au cours des dernières années dans le but de valoriser son  patrimoine arboricole.  « Aujourd’hui, il faut le reconnaître, l’arbre urbain est non seulement un être vivant mais il est aussi un voisin. Pour l’intérêt collectif, il importe à tous de le respecter, de le protéger et de soutenir sa croissance et sa multiplicité », a dit un Ponténégrin interrogé sur le sujet.

Colorant ainsi le paysage des avenues, assainissant l’air que respire la population tout en faisant obstacle au bruit et filtrant la lumière provenant des éclairages artificiels, les arbres rendent vivant l’environnement et contribuent, de façon exceptionnelle, à la qualité de vie des habitants.

Aujourd’hui, avec cette nouvelle mesure rendant obligatoires la plantation, l’entretien et la protection des arbres par les riverains le long des artères principales de la ville, l’administration municipale affirme sa vision et pose un autre jalon pour le développement et la mise en valeur du patrimoine vert de Pointe-Noire.

Notons que cette politique qui place l’arbre au cœur de l’urbanité ponténégrine voudrait assurer à la ville un avenir viable et durable,  soutenir le caractère identitaire de son paysage ainsi qu’améliorer la qualité des milieux de vie.

 

Source : www.adiac-congo.com

Signature de la feuille de route pour une coopération renforcée dans le secteur de l’Environnement et du Climat entre la République du Congo et la France

Dans le cadre du renforcement de coopération entre la République du Congo et la République Française dans le secteur de l’Environnement et du Climat, Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre du Tourisme et de l’Environnement, et Son Excellence Bertrand COCHERY, Ambassadeur de France au Congo, ont signé ce mardi 26 mars 2019 la feuille de route pour une coopération renforcée dans le secteur de l’Environnement et du Climat.

 

C’est dans ce cadre que la Ministre du Tourisme et de l’Environnement aura un entretien le 28 mars 2019 à Paris avec le Ministre d’État,Ministre de la Transition Écologique et de la Solidarité de la France, Monsieur François de Rugy.

  
La feuille de route est disponible en cliquant ici 

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Environnement : le conseil d’administration du Fonds d’adaptation climatique approuve la note conceptuelle du Congo

L’information a été donnée par le représentant du Programme alimentaire mondial (PAM), Jean Martin Bauer, au cours de l’audience que lui a accordée, le 22 mars à Brazzaville, la ministre du Tourisme et de l’environnement, Arlette Soudan Nonault.

« Nous sommes venus voir la ministre du Tourisme et de l’environnement avec une bonne nouvelle, celle de l’approbation par le conseil d’administration du Fonds d’adaptation climatique de la note conceptuelle du Congo pour un projet qui se déroulerait au cours des quatre dernières années. C’est une étape importante qui montre que très prochainement au Congo, on aura des ressources additionnelles qui viendront pour appuyer l’adaptation au changement climatique », a indiqué Jean Martin Bauer.

Avant d’ajouter: « Nous allons maintenant, au cours des prochaines semaines, des prochains mois, travailler sur la proposition complète qui sera présentée au conseil d’administration au mois d’octobre. Il s’agit d’un processus très important qui valide quelque part le travail qui est fait ici au Congo sur les questions climatiques. Car, les questions d’environnement, d’adaptation, d’atténuation sont une priorité importante ici au Congo et nous avons là des ressources additionnelles qui vont venir dans le pays pour appuyer tout cela ».

Cette note conceptuelle prévoit la mise en place au Congo d’activités d’adaptation au changement climatique, d’une valeur de dix millions de dollars, environ cinq milliards de francs CFA.

En effet, le changement climatique au Congo affecte les températures, les précipitations. Ce qui entraîne un impact sur les personnes les plus vulnérables en milieu rural et aussi de la population autochtone du nord du pays. Pour le Congo, il s’agira du premier projet à l’échelle dans le domaine de l’adaptation aux changements climatiques qui vise plusieurs volets.

 Il y a le renforcement de l’information climatique et des systèmes de vie au niveau des communautés rurales, notamment la diversification des revenus; des meilleures techniques de l’agriculture; l’adaptation des modes de consommation pour éviter que le changement climatique se traduise par une augmentation de la pauvreté et de la faim, etc. C’est pour cela que le PAM intervient dans ce domaine, a expliqué son représentant au Congo.

Les étapes à suivre 

Des analyses complémentaires en matière d’environnement et de genre devront être faites, suivies des consultations au niveau des partenaires pour élaborer une proposition complète à soumettre pour validation au conseil d’administration, en octobre prochain. L’avantage, a précisé Jean Martin Bauer, c’est qu’il y aura des projets d’adaptation qui seront mis en œuvre dans le pays pour renforcer les services météos et les services climatiques;  les capacités au niveau des petits producteurs et des communautés rurales. Les petits producteurs, par exemple, recevront un appui pour l’agriculture climato sensible. Quant aux communautés autochtones, il est prévu un appui à la diversification des activités pour qu’elles soient moins affectées par le changement climatique.

 

Source: www.adiac-congo.com

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Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre du Tourisme et de l’Environnement, a reçu Mr Jean-Martin BAUER du PAM en République du Congo

Le vendredi 22 mars  2019, Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre du Tourisme et de l’Environnement, a reçu dans son Cabinet de travail Monsieur Jean-Martin BAUER, représentant du Programme alimentaire mondial en République du Congo.

Au cours de cet entretien, l’autorité onusienne a apporté à la Ministre la confirmation relative à l’approbation de la note conceptuelle du projet « RENFORCEMENT DES CAPACITES D’ADAPTATION AUX CHANGEMENTS CLIMATIQUES DES COMMUNAUTES VULNERABLES VIVANT DANS LE BASSIN DU FLEUVE CONGO » par le conseil d’administration du Fonds d’adaptation.

Tourisme : le parc hôtelier de Pointe-Noire s’agrandit.

L’épouse du chef de l’Etat, Antoinette Sassou N’Guesso, a procédé, le 16 mars, à la coupure du ruban symbolique marquant l’inauguration officielle de l’une des quinze marques leaders du marché mondial dans le domaine de l’hôtellerie, Double Tree by Hilton.

Source: www.adiac-congo.com

Dans la capitale économique du Congo, l’hôtel est situé au 127, avenue Denis-Loemba, sur le boulevard Général-de-Gaulle. Son emplacement permet de rejoindre facilement de nombreux magasins, restaurants et bars du centre-ville.

Le joyau est dressé à quelques pas de la cathédrale Notre-Dame et du port autonome de Pointe-Noire, à quatre kilomètres de l’aéroport, et à deux kilomètres de la gare ferroviaire, où les voyageurs peuvent faire un court trajet en train pour se rendre dans l’un des nombreux sites historiques, notamment le parc national d’Odzala et de Counkouati-Douli.

Avec une capacité de cent-vingt chambres, l’hôtel Double Tree by Hilton Pointe-Noire offre déjà ses services depuis 2018. Il comprend treize chambres de luxe et sept suites, dont un salon séparé et une suite de relaxation.

Toutes les chambres sont équipées d’un poste de télévision mural haute définition, d’un plateau/bouilloire, d’un bureau et de points de connexion USB. Les installations de loisirs comprennent une piscine et un club de remise en forme ouvert 24h/24.

 

 » Le tourisme, l’un des piliers de la diversification économique »

Présente à cette cérémonie, la ministre du Tourisme et de l’environnement, Arlette Soudan-Nonault, a tout d’abord rappelé, dans son discours, l’importance du tourisme, en s’appuyant sur les propos du président de la République qui veut que ce domaine soit « l’un des piliers de la diversification et l’un des moteurs essentiels de la relance économique du pays ».

« Le tourisme durable et responsable, y compris le tourisme d’affaire est, comme vous le savez, un phénomène mondial qui ne laisse aucun pays indifférent tant son impact sur le développement n’est plus à démontrer. Le tourisme, c’est 10% du PIB mondial et un emploi sur onze dans le monde », a déclaré la ministre.

Elle a, en outre, indiqué qu’en 2019, le volume d’affaires de ce secteur pourrait égaler, voire dépasser celui des industries pétrolières, agroalimentaires ou automobiles. « Si nous savons saisir l’occasion et l’inscrire dans les perspectives du développement durable de l’ONU et de l’agenda 2063 de l’Union africaine qui placent les peuples au cœur leur épanouissement, et la protection de leur environnement au cœur de leur préoccupation », a-t-elle assuré.

Le développement de l’industrie touristique, a poursuivi Arlette Soudan-Nonault, « est une vraie chance pour le Congo ». Ajoutant même que « le tourisme est l’or qui ne tarit pas « .

L’hôtellerie et la qualité de l’hébergement sont une composante essentielle. Et si le Congo veut améliorer sa capacité d’attraction en ce domaine, il doit se doter d’établissements de standing international.

Avec sa fourniture de service haut de gamme et son label mondial, l’hôtel DoubleTree by Hilton vient enrichir l’œuvre croissante d’établissement de segment VIP déjà présente à Brazzaville et à Oyo. « A ce titre, il s’inscrit dans le double cadre du projet de société élaboré par le chef de l’Etat, et du plan national de développement 2018-2022, qui nous recommande de stimuler l’investissement privé et de diversifier notre économie », a conclu Arlette Soudan-Nonault.

S’adressant aux responsables et aux employés de l’hôtel, elle a exhorté à la responsabilité qui leur incombe désormais d’offrir, de façon durable à la clientèle, des prestations qui soient à la hauteur des exigences du cadre dans lequel ils travaillent.

Quant aux autorités départementales et municipales, co-gestionnaires de cet ouvrage, la ministre de tutelle leur a rappelé le devoir de veiller à la bonne collaboration entre l’administration et la direction de l’hôtel, dans le but de pérenniser cette infrastructure dont dispose désormais la capitale économique du Congo.

Pierre Albert victoire Bayonne, administrateur maire de l’arrondissement un, où se dresse ce joyau touristique, a également souligné le rôle du tourisme qui est considéré, selon lui, comme étant une activité qui favorise la prise de conscience des enjeux dans la stimulation des investisseurs locaux en matière d’infrastructures. Il met le consommateur et le producteur en contact avec des valeurs culturelle, environnementale et économique.

« Le tourisme est l’un des vecteurs majeurs du commerce international et de la prospérité. La réduction de la pauvreté est l’un des défis mondiaux les plus importants, en dépit de cette période de turbulence économique », a souligné le maire.

Signalons que l’hôtel DoubleTree by Hilton a été construit par la société Rinco. Son directeur général, Pierre Giogio Evangelista, a saisi cette opportunité pour présenter un bilan élogieux de cette entreprise, qui vient de totaliser vingt ans d’existence au Congo. Il a remercié les autorités du pays  pour avoir permis la réalisation de ce projet.

Avant la coupure du ruban symbolique et la visite guidée de l’hôtel, la cérémonie a été marquée par un rituel coutumier et la bénédiction des lieux par les sages et notables.

Environnement : la Chine veut apporter son appui au Fonds bleu.

L’ambassadeur Ma Fulin a donné l’information à sa sortie d’audience, la semaine dernière, chez la ministre du Tourisme et de l’environnement, Arlette Soudan-Nonault.

« C’est toujours dans le cadre de la coopération globale entre la Chine et le Congo que j’ai rencontré la ministre du Tourisme et de l’environnement. Cette fois-ci, nous avons parlé de notre coopération dans le domaine de l’environnement. Certes, il y a aussi le tourisme. En Chine, le tourisme est attaché à la culture et nous avons un ministère d’environnement indépendant. Mais cela ne nous empêche pas de coopérer dans ce domaine », a indiqué l’ambassadeur de Chine.

Ma Fulin a profité de l’occasion pour discuter avec la ministre sur la possibilité de coopération, plus concrètement de la réalisation de quelques projets dans le domaine de la protection de l’environnement. La Chine aimerait participer aux activités du Fonds bleu, a-t-il précisé.

« Nous avons beaucoup échangé. Les discussions ne sont pas encore terminées. La prochaine fois, elles seront plus techniques et plus précises et porteront sur des projets concrets. En ce qui concerne le Fonds bleu, nous sommes disposés à faire quelque chose dans ce domaine, mais nous devons demander l’avis du gouvernement congolais. Pour le moment, on n’a pas encore discuté, mais la coopération est ouverte. Nous attendons les propositions de la ministre », a conclu l’ambassadeur.

Source: www.adiac-congo.com

Bassin du Congo: le financement des projets évoqué par la ministre de l’Environnement, Mme Arlette Soudan-Nonault et le secrétaire exécutif de la Convention d’Abidjan

En marge de l’atelier de formation des points focaux du Fonds bleu des pays membres de la Commission climat du Bassin du Congo et du Fonds bleu pour le Bassin du Congo, Arlette Soudan Nonault a échangé avec Abou Bamba.

 

Les deux personnalités ont eu un entretien sur plusieurs sujets concernant le tourisme et l’environnement au Congo, se montrant préoccupés pour le financement du Fonds,  un projet unique et innovant au niveau de la planète.

Abou Bamba a fait part à Arlette Soudan Nonault de l’initiative qui existe en Afrique de l’ouest, un projet de la Banque mondiale et les fonds nordiques qui luttent contre l’érosion côtière, la pollution, les changements climatiques, surtout l’amélioration des conditions de vie de la population qui vit sur la côte.

La ministre du Tourisme et de l’environnement a donné son accord pour porter un tel projet afin que les pays du Bassin du Congo aient aussi leurs projets financés par la Banque mondiale, les fonds nordiques et bien d’autres bailleurs de fonds qui traiteraient les problèmes d’érosion côtière, sachant que le Congo est aussi confronté à ces problèmes d’érosion côtière.

Arlette Soudan Nonault et son interlocuteur ont également abordé la question du développement touristique au Congo tout en préservant l’environnement. A propos, a indiqué le secrétaire exécutif de la Convention d’Abidjan, la ministre du Tourisme a déjà fait un travail d’identification des sites exceptionnels du point de vue touristique, notamment la zone dite les Cataractes, le site des Petits Loango, la Likouala aux herbes, etc.

Des sites qui offrent, a-t-il dit, un intérêt touristique assez important qui pourraient être exploités de façon durable afin de développer le tourisme au Congo et surtout créer de la richesse et la redistribuer.

L’organisation prochaine de la Conférence des parties de la Convention d’Abidjan, qui est un traité multilatéral sur les côtes et les océans réunissant vingt-deux pays africains de la Mauritanie jusqu’en Afrique du Sud y compris le Congo, a été aussi au centre des échanges entre les deux personnalités.

A ce sujet, la République du Congo va abriter, en avril 2020, la prochaine réunion statutaire à laquelle participeront les ministres en charge de la mer, de la côte, des océans et des ressources en eau.

S’agissant des questions de gouvernance, de la gestion des océans en Afrique, la ministre a été informée de la signature bientôt de trois protocoles additionnels sur la gestion de l’environnement; dont un sur la gestion durable des mangroves, un autre contraignant à force de loi sur les dispositions d’ordre environnemental pour gérer les activités pétrolières et gazières Off-shore dans les pays du golfe de Guinée y compris le Congo, enfin un protocole sur la gestion intégrée des océans et des zones côtières, associant les ministres de l’Environnements, du Tourisme, des Hydrocarbures, de l’Agriculture. Bref, que tous les acteurs, les partenaires qui utilisent l’environnement et les ressources naturelles soient pour une activité concernant le bien-être de la population.

Enfin, le secrétaire exécutif de la Convention d’Abidjan a indiqué que le Congo, depuis longtemps avec le Fonds vert climat ainsi que le Fonds bleu du Bassin du Congo, joue un rôle de locomotive dans la sous-région en termes d’initiatives innovantes pour gérer l’environnement, mais surtout un capital touristique en matière de biodiversité naturelle exceptionnelle qui n’existe nulle part en Afrique. Il s’agit du Bassin du Congo avec ses fleuves, ses affluents, ses forêts, son littoral, sa biodiversité, sa faune et sa flore.

Source: www.adiac-congo.com
 

Inauguration de l’Hôtel Double Tree by HILTON de Pointe-Noire avec Mme Arlette SOUDAN-NONAULT en présence de la première dame, Mme Antoinette Sassou Nguesso

En présence de Madame Antoinette SASSOU N’GUESSO, épouse du Président de la République, Chef de l’Etat, la Ministre du Tourisme et de l’Environnement Arlette SOUDAN-NONAULT, a procédé ce samedi 16 mars 2019 à l’inauguration de l’Hotel DoubleTree by Hilton de Pointe-Noire.

Situé au centre-ville de la capitale économique, cet établissement d’hébergement touristique qui comprend 121 chambres, vient enrichir l’offre croissante d’établissements du segment VIP déjà présents à Brazzaville, Oyo et à Pointe Noire, comme l’a indiqué la Ministre dans son allocution.

Télécharger le discours de Mme Arlette SOUDAN-NONAULT

ANUE-4 à Nairobi : Allocation de SEM Deins Sassou-Nguesso, président de le République du Congo, lue par Madame Arlette SOUDAN NONAULT

 


ASSEMBLEE DES NATIONS UNIES POUR L’ENVIRONNEMENT

(ANUE-4)

Allocution de son Excellence Denis SASSOU NGUESSO, Président de la République du Congo

Lue par Madame Arlette SOUDAN NONAULT,

Ministre du Tourisme et de l’Environnement, Coordinatrice Technique de la Commission Climat du Bassin du Congo et du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo

 Nairobi, le 14 mars 2019


Télécharger la version numérique ici

 

Excellences, Mesdames et Messieurs.

Je voudrais tout d’abord, au nom de Son Excellence Denis SASSOU NGUESSO, Président de la République du Congo, Chef de l’Etat, rendre un hommage particulier à Son Excellence Monsieur Uhuru KENYATTA, Président de la République du Kenya, à son gouvernement, ainsi qu’à Monsieur Antonio GUTTERES, Secrétaire Général des Nations Unies , pour l’énergie et l’efficacité avec lesquelles ils ont préparé et organisé cette importante réunion. Ce devoir accompli, je vous remercie de bien vouloir accueillir le message que vous transmet par ma voix le Président Denis SASSOU NGUESSO.

Excellences, Mesdames et Messieurs.

Je souhaite mettre à profit l’occasion solennelle que nous offre cette tribune de l’Assemblée des Nations Unies pour l’Environnement à Nairobi, capitale de la grande nation sœur du Kenya, pour vous parler du pays qui est le mien, la République du Congo.

Je vous parle d’un pays situé au cœur du Bassin du Congo, deuxième poumon écologique et deuxième réservoir de carbone forestier de la planète après l’Amazonie.

Je vous parle d’un pays recouvert sur 65% de sa superficie par 23 millions d’hectares de forêt, troisième patrimoine forestier humide du continent africain et dont le taux de déforestation est de 0,05%, soit l’un des plus faibles au monde.

 

Je vous parle d’un pays où a été récemment mis à jour un véritable trésor écologique, une vaste zone de tourbières située de part et d’autre de notre frontière avec la République démocratique du Congo sœur, gigantesque puits de carbone piégé séquestrant en son sein 30 milliards de tonnes de carbone, soit l’équivalent de vingt années d’émissions des États Unis d’Amérique.

 

Je vous parle d’un pays où 17 aires protégées recèlent des joyaux de la biodiversité sur 13% du territoire national et où le cadre légal de protection de l’environnement, ainsi que le code forestier, sont en pleine rénovation.

 

Je vous parle enfin d’un pays dont la contribution au phénomène du réchauffement climatique global est infinitésimale, mais qui n’en subit pas moins de plein fouet les effets dévastateurs : érosions au cœur de nos villes, recul du littoral Atlantique, pluies diluviennes, inondations, tornades…

 

 

Excellences, Mesdames et Messieurs.

 

Pleinement conscients des responsabilités qui sont les nôtres, mon gouvernement et moi-même n’avons jamais été dans le déni. Depuis près de 30 ans et sur toutes les tribunes internationales, le République du Congo porte sa part d’avertissement face à l’urgence climatique.

 

Nous avons toujours dénoncé avec force la délocalisation des activités polluantes des pays riches vers les pays pauvres. Nous avons toujours dit que les vraies réponses aux défis écologiques ne pouvaient être que le fruit d’une impulsion politique à l’échelon mondial. Hélas, pour nous entendre, il a fallu du temps, trop de temps.

 

Aujourd’hui, alors que plus personne n’ignore l’obligation de déployer des mesures financières lourdes et dont les effets ne sont pas toujours immédiats, afin d’éviter autant que faire se peut les catastrophes à venir, il est temps pour nous de passer de l’atténuation à l’adaptation.

 

Pour ce faire, outre le Fonds Vert climat, la Commission Climat du Bassin du Congo que j’ai l’honneur de présider a lancé en novembre 2016 a Marrakech en marge de la Cop 22 et avec l’appui déterminant de Sa Majesté le roi Mohammed 6, puis à Oyo au Congo trois mois plus tard, le Fonds Bleu pour le Bassin du Congo. Ce fonds, dont l’accord de création a été signé par 12 pays et qui est destiné à promouvoir une économie bleue via la gestion durable des écosystèmes aquatiques et forestiers pour le bien-être des communautés locales, est désormais en phase de préfiguration et sera opérationnel au cours des mois à venir.

 

Pour alimenter ce fonds, ainsi que pour concrétiser la Déclaration de Brazzaville élaborée en novembre dernier par la République du Congo, la République démocratique du Congo et la République d’Indonésie pour une gestion durable des tourbières, la mobilisation de ressources financières extérieures est impérative. Plus que jamais en ce domaine, le temps des promesses financières sans effets est révolu. Il y a urgence.

Excellences, Mesdames et Messieurs.

Si nous voulons conjurer le scénario d’un monde où seuls les riches et les puissants profiteront des ultimes ressources au prix d’une aggravation insoutenable des injustices planétaires, l’heure du sursaut est arrivée. Ce n’est pas de votre compassion dont l’Afrique en général et le Congo en particulier ont besoin. C’est de votre solidarité.

 

Je vous remercie.

 

Pour le Président Denis SASSOU NGUESSO

Lu par :

La Ministre du Tourisme et de l’Environnement,

Arlette SOUDAN-NONAULT.-