LOTISSEMENT TOURISTIQUE : AUX CATARACTES DU DJOUE, LE PREMIER INVESTISSEUR C’EST LE CONGOLAIS

« J’invite les participants pour toucher cette réalité du doigt, afin de s’offrir les conséquences du partenariat sino-congolais« , ces mots sont du Chef de l’Etat congolais déclaré du haut de la chair, à l’occasion de la 5e édition du forum Investir en Afrique.

Trois sites retenus, entre autres, l’Université Denis Sassou Nguesso, la zone économique spéciale de la partie nord et le site des cataractes du Djoué au sud de Brazzaville. Ce 12 septembre, les participants se sont subdivisés en groupe pour toucher du doigt à cela.

 

 

A l’entrée du site des cataractes,  une passerelle qui dirige vers les eaux, on pouvait remarquer l’installation des paillotes, des chaises pliables, des piroguiers longeant les rives et les amoureux du tourisme. « Avant que cet endroit soit clôturé, je venais ici tous les week-end. C’est bien du fait qu’il soit valorisé. Nous percevons déjà ce que cela deviendra, mais nous sommes impatients de vivre ce qui est affiché sur le schéma. Car, j’adore la détente« , a dit une des habitants du quartier.

Un site qui demande un investissement pour devenir plus attrayant et ouvert au grand public d’ici.

Pour Sébastien Tamegnon, un des visiteurs étrangers a vu tout le potentiel que regorge ce secteur et pense en quoi peut il contribuer à promouvoir le site, à créer un minimum de cadre et à le rendre plus attractif afin que chaque visiteur soit satisfait. Mais,  » le premier investisseur au Congo, c’est le congolais afin de convaincre les autres à le faire », a – t – il déclaré.

Dès lors, que chaque congolais se pose la question : que dois – je faire pour contribuer au développement de mon pays.

C’était là une occasion de présenter les potentialités que regorge ce site et de mettre en premier plan les enjeux et les intérêts.  » le tourisme est la troisième économie mondiale, il faut à tout prix le relever », message de conviction d’Arlette Soudan Nonault, ministre du secteur touristique et environnemental.

Depuis un (1) an que les travaux avaient débuté. Un village artisanal, une piste de randonnée pédestre, des restaurants… sont prévus sur les lieux. Le portail sera ouvert au public au début de l’année prochaine.

 

La ministre et les invités admirant le paysage

Source : www.labreoffice.over-blog.com

PROTECTION DE L’OZONE: LE CONGO APPELLE A L’UTILISATION DES REFRIGERANTS NATURELS

A l’occasion de la commémoration de la Journée Internationale de la protection de la couche d’ozone de chaque 16 septembre de l’année, le Gouvernement de la République du Congo a rendu public une déclaration dans laquelle il appelle à l’utilisation des appareils qui n’ont aucun impact sur la couche d’Ozone et le changement climatique. Lue par Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre du tourisme et de l’environnement, cette déclaration s’articule autour des problématiques liées à la protection de ladite couche, le réchauffement climatique et souligne les efforts déjà consentis tant par le gouvernement  que par la Communauté  Internationale, dans l’ultime but de trouver des solutions idoines à ce problème.

Cette journée qui commémore la signature en 1987 du protocole de Montréal relatif aux substances conduisant à la destruction de la couche d’ozone est une opportunité pour les Nations Unies de sensibiliser les Etats et les habitants de la planète au problème de la protection de ladite couche. Ce moment marque donc  une volonté commune et solidaire d’éradiquer tous les facteurs qui endommagent  la couche d’ozone, chère à l’existence de l’homme sur terre.

Commémorée sous le thème « 25 ans et voie de guérison »,  ce thème  commémore près de trois décennies de coopération internationale dynamique en vue de la protection de la couche d’ozone et du climat au titre du Protocole de Montréal. Une volonté manifeste des Etats signataire dudit protocole qui permet aujourd’hui la couche d’ozone de se régénérer en dépit de certains aléas. Ce résultat encourageant devrait davantage inciter les Etats parties du protocole de Montréal, à poursuivre leurs efforts menés jusque-là pour la protection de cette couche qui protège la vie sur terre contre certains rayonnements ultraviolets.  Ainsi, Ces efforts ayant permis d’éliminer et bannir  la consommation de la totalité des gaz réfrigérants  connus sous le nom de chlorofluorocarbones, très nocifs pour  l’ozone, ont également contribué à l’atténuation du réchauffement climatique.

Sur cette bonne voie conduisant vers l’atteinte des objectifs  du protocole de Montréal, Ce défi du changement climatique imputable à la trop forte  concentration des gaz à effet de serre a conduit les parties signataires du protocole de Montréal à tabler sur un amendement dudit protocole  le 14 octobre 2016 à Kigali, au Rwanda en vue d’atténuer l’augmentation des températures.

La République du  Congo qui a ratifié la convention de Vienne pour la protection de la couche d’ozone en même temps que le protocole de Montréal en 1994 et les autres amendements en 2001, met œuvre son plan  de Gestion et d’Elimination des Hydro-chlorofluorocarbones. Un plan à travers lequel le Congo a pris l’engagement d’éliminer à l’échéance 2030 la  génération des gaz réfrigérants qui détruisent la couche d’ozone  dans le but de parvenir à éliminer 100% des substances qui appauvrissent la couche d’ozone sur le territoire national  d’où l’appel lancé aux compatriotes par du gouvernement de la République pour l’utilisation des réfrigérants dits naturels ou hydrocarbures ; R-717 ; R-600a et R-290, qui n’ont aucun impact sur la couche d’ozone et le changement climatique.

La déclaration précise qu’en dépit des efforts accomplis par la communauté internationale, le trou dans la couche d’ozone ne s’est pas refermé soudainement. Il faut environ 50 à 100 ans pour que la couche d’ozone retrouve sa concentration, à condition qu’on en finisse partout dans le monde avec les gaz destructeurs.

Par ailleurs, la destruction de la couche d’ozone et le changement climatique présentent des similitudes. Il s’agit, pour les deux phénomènes, d’un problème global qui concerne l’humanité toute entière. La destruction de la couche d’ozone et le réchauffement climatique sont les résultats des émissions des gaz liées aux activités humaines, dont les conséquences sont graves pour les sociétés et pour l’environnement.

Conscient de la rude et noble tâche qu’est la protection de la couche d’ozone et la réduction du réchauffement climatique, le Gouvernement  exhorte le peuple congolais à utiliser les réfrigérants comptables avec l’environnement en vue de protéger l’humanité des conséquences  néfastes de la dégradation de la couche d’ozone et du réchauffement climatique.

Source : www.groupecongomedias.com

Fonds Bleu pour le Bassin du Congo : les parties prenantes s’attèlent à valider le rapport d’initialisation de l’étude de préfiguration.

La Ministre du Tourisme et de l’Environnement et Coordonnatrice Technique de la Commission Climat pour le Bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault a ouvert le 12 septembre 2019 à Brazzaville les travaux de la première réunion du comité de pilotage de l’étude de préfiguration. Cette rencontre significative, où plusieurs ambassadeurs et représentants des différentes communautés concernées par la Commission Climat du Bassin du Congo ont rehaussé de leur présence, a pour objectif fondamental de valider le projet du rapport d’initialisation produit le Consortium des pays-membres.

Durant deux(02) jours de travaux, les participants, avant de valider ce rapport d’initialisation qui constituera par la suite une feuille de route de cette étude de préfiguration du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo, vont entre autres présenter et examiner l’état d’avancement de la collecte des données , formuler des orientations ou recommandations pour l’amélioration des résultats déjà obtenus.

C’est pourquoi, Mme Arlette Soudan-Nonault, en sa qualité de Coordonnatrice Technique de la CCBC et Ministre du Tourisme et de l’Environnement Arlette Soudan-Nonault a fait part aux participants de son important attachement des résultats qui en découleront à l’issue de ces travaux.  » Les travaux du Comité de pilotage qui s’ouvrent ce jour revêtent une importance capitale pour les États membres de la Commission Climat du Bassin du Congo. Cette importance est justifiée par le fait que notre comité de pilotage succède à la Réunion extraordinaire des Ministres de l’Afrique Centrale sur la position commune de la sous-région dans le cadre du Sommet de l’Action sur le climat prévu le 23 septembre à New-York. Je me réjouis de la rencontre de ce jour dont l’objectif général est de valider le projet de rapport d’initialisation produit par le Consortium « . Aussi, a-t-elle ajouté :  » Comptant sur votre expérience , votre connaissance du dossier et votre expertise, je suis persuadé que vous parviendrez aux résultats attendus par les États « .

Par aileurs, les différentes communautés concernées par la Commission Climat du Congo notamment le PNUD, la CEEAC, la Banque Mondiale, le Centre des Compétences pour les Changements Climatiques (4C Maroc) ont fait savoir qu’ils ne ménageront aucun effort pour continuer à accompagner et soutenir techniquement et financièrement la coordination de la CCBC et le Fonds Bleu pour le Bassin du Congo dans l’atteinte de cet objectif.

D’où l’important rappel de la Directrice du 4C Maroc , Raja Chafil sur le processus d’accélération de ce Fonds Bleu et sa protection qui a indiqué que :  « c’est certain que notre climat change. Et notre façon d’aborder ce changement doit également changer, qui ,à notre avis, va constituer un exemple à suivre par les autres régions du monde en termes de coopération régionale dans le domaine de la lutte contre les changements climatiques. C’est dans ce sens que j’invite le Consortium à mettre les bouchés doubles et accélérer la cadence pour produire les actes tant attendus dans les délais impartis » .

Toutefois , cette première réunion du comité de pilotage sera suivie dans les jours à venir de la réunion pour la collecte et la préparation de la rencontre bilatérale qui va impliquer les points focaux des pays de la sous-région,auxquels seront associés les bailleurs de fonds multinationaux et nationaux .

Source : www.panoramik-actu.com

Sommet de New York : le Bassin du Congo a son mot à dire

La position commune de la sous-région a été réaffirmée par Arlette Soudan-Nonault, coordinatrice de la Commission climat du Bassin du Congo et ministre congolaise du Tourisme et de l’environnement, au sortir de la réunion de Brazzaville sur la question.
Le Bassin du Congo abrite le deuxième poumon écologique de la planète, le deuxième réservoir carbone du monde et aussi les tourbières qui sont à 200% des biomasses des forêts ajoutées aux 30% que représente le carbone contenu dans les tourbières, l’équivalent de trois années des CO2 de la planète. Ajouter à cela, les quarante millions de carbone produits par l’ensemble des forêts d’Afrique centrale.

Pour la coordinatrice de la Commission climat du Bassin du Congo, à lui seul, cet espace représente pratiquement 70% de richesse en biodiversité pour l’équilibre mondial. « Nous pensons que nos amis des pays du Nord l’ont bien compris, parce qu’avec tout ce qui s’est passé en Amazonie (l’incendie), le monde commence à réaliser que parmi les trois bassins majeurs, le deuxième c’est le bassin du Congo. Nous sommes donc heureux d’aller à New York au sommet climat, parler d’une seule voix au sein de cette grande assemblée qui va réunir tous les grands décideurs du monde », a-t-elle déclaré.

La diplomatie congolaise aux avant-postes contre le changement climatique

Arlette Soudan Nonault a rappelé que le chef de l’Etat congolais est le président de la Commission climat du Bassin du Congo. Cette commission qui appelle déjà les bailleurs, les partenaires comme le Cafi, l’Agence française de développement, l’Union européenne, à venir la rejoindre parce que le président du Congo a signé avec son homologue français la grande feuille de route qui porte la problématique des forêts de ce pays, des tourbières récemment découvertes.

« Les tourbières, c’est une superficie de 145 000 km² que nous partageons avec notre voisin et pays frère la RDC, qui capture trente milliards de tonnes de carbone, soit l’équivalent de quinze à vingt années d’émissions de gaz à effet de serre des Etats-Unis et de trois ans de toute la planète. La sonnette d’alarme a été tirée pour que nous maintenions la température du climat à 1,5ᵒC, mais pour cela, il faut que la diplomatie climatique que nous voulons porter aux côtés de nos deux grands leaders comme le président Ali Bongo, assurant actuellement la présidence de la Communauté économique des États d’Afrique centrale, comme le président Denis Sassou N’Guesso qu’on ne présente plus depuis RIO+20 qui est l’un des grands qui porte ces questions climats », a-t-elle déclaré.

Source : www.adiac-congo.com

AFRIQUE/FONDS BLEU : LE COMITE DE PILOAFRIQUE/FONDS BLEU : LE COMITE DE PILOTAGE SE PENCHE SUR LA VALIDATION DU RAPPORT D’INITIALISATIONTAGE SE PENCHE SUR LA VALIDATION DU RAPPORT D’INITIALISATION

Le Congo abrite du 12 au 13 septembre 2019 la toute première réunion du comité de pilotage de l’étude de préfiguration du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo en vue de valider le projet de rapport d’initialisation produit par le consortium. Les travaux de cette réunion de deux jours, à laquelle prennent part les différentes parties prenantes,  ont été ouverts le jeudi 12 septembre par Arlette SOUDAN NONAULT, Ministre du tourisme et de l’environnement, Coordonnatrice technique de la Commission Climat du Bassin du Congo.

Etape décisive dans le processus d’élaboration de l’étude de préfiguration du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo, la première réunion du Comité de pilotage de l’étude de préfiguration du dudit Fonds devrait permettre aux participants de valider le rapport d’initialisation. Cette  phase  va  permettre concrètement de : « Finaliser et valider le rapport d’initialisation y compris ses annexes; présenter et examiner l’état d’avancement de la collecte des données ; présenter et examiner le portefeuille des projets déjà identifiés ; formuler des orientations ou des recommandations pour l’amélioration des résultats déjà obtenus ; définir les dates des prochaines réunions du Comité de pilotage pour la validation des autres livrables », a précisé Arlette SOUDAN-NONAULT.

Le Fonds Bleu pour le Bassin du Congo qui s’inscrit sur la dynamique internationale fondée sur le changement de paradigme en faveur d’un développement économique durable répond d’une part aux aspirations des populations locales, et surtout aux enjeux planétaires de la lutte contre le changement climatique de l’autre. Ces objectifs orientés vers l’amélioration des conditions de vie des populations et la lutte contre le réchauffement climatique nécessitent de  mettre en œuvre des politiques adaptées à ces nouvelles exigences environnementales sans lesquelles les efforts consentis et à consentir par les uns et les autres pourraient être réduits à néant.

A ce sujet,  Rajae CHAFIL, Directrice du  Centre de compétences en changement climatique 4C Maroc  a indiqué que «Les politiques publiques  qui ne sont pas alignées sur les efforts de lutte contre le réchauffement planétaire risquent d’entraver  la transition vers une économie à bas carbone, d’aggraver le changement climatique et de compromettre la sécurité des personnes et des biens ». Pour mieux  faire face au problème du  changement  climatique qui devient l’un des  défis majeurs de la planète l’humanité devrait adopter des stratégies adaptées en encourageant le soutien mutuel.

La Directrice du 4C Maroc, soulignant l’importance de cette réunion en  termes des résultats attendus, a indiqué que « Nous restons persuadés que cette importante étude va permettre de  jeter des bases pour la mise en place de cet important Fonds Bleu qui en plus d’appuyer les politiques climatiques des pays membres va également contribuer à déployer un essor économique sobre en carbone dans cette région qui constitue le deuxième poumon écologique de notre planète».

Tout en rassurant la Ministre du tourisme et l’environnement de la volonté du Secrétariat général de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) et son institution spécialisée, la Commission des forêts d’Afrique centrale de ne ménager aucun effort pour continuer à accompagner et soutenir la coordination technique de la commission climat du bassin du Congo pour  les prochaines étapes , Honoré TABUNA, Représentant du Secrétariat  de la CEEAC a invité les  participants à s’impliquer davantage pour parvenir à des délibérations à la hauteur des attentes : « Nous sommes impatients  de connaitre les résultats déjà obtenus par le cabinet et mesurer surtout le travail qui reste à faire ».

Dans cette même lancée, Maleye DIOP, Représentant  du Programme des Nations Unies pour Développement, a rassuré  que le PNUD Maroc qui est cosignataire du contrat avec le consortium Ernst & Young et Innpact  « …veillera à ce que l’étude de préfiguration soit réalisée dans le respect des exigences contractuelles et continuera à appuyer le 4C Maroc pour qu’il puisse apporter à la Commission climat du bassin du Congo toute l’appui technique nécessaire à la bonne exécution de l’étude ».

Cette première réunion du Comité de pilotage, qui intervient au lendemain de la réunion extraordinaire des ministres de la sous-région d’Afrique centrale relative aux préparatifs du sommet de l’action sur le climat  prévu le 23 septembre à New York qui  a permis d’adopter une déclaration sur la position commune,  sera suivie, dans quelques jours, de la réunion pour la collecte des données et la préparation de la rencontre bilatérale. Cette dernière  va impliquer  les points focaux des pays de la sous-région, auxquels seront associés les bailleurs de fonds multilatéraux et nationaux.  L’objectif étant de permettre au consortium de procéder à la collecte des données et informations nécessaires au stade actuel pour l’avancée de la réalisation de l’étude de préfiguration.

Il est à noter que le lancement de l’étude de préfiguration du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo a été fait les 4 et 5 juillet 2018.

Source: www.groupecongomedias.com

Environnement: Déclaration du Gouvernement de la République du Congo à l’occasion de la commémoration de la Journée Internationale de la protection de la couche d’Ozone

Mesdames et Messieurs,
Chers Compatriotes,

L’humanité célèbre le 16 septembre de chaque année, la journée internationale de la protection de la couche d’ozone. Cette journée a été instituée en 1994 par l’Assemblée Générale de l‘Organisation des Nations Unies (ONU) pour commémorer la signature d’un accord historique, le Protocole de Montréal relatif aux substances qui appauvrissent la couche d’ozone.
Depuis lors, cette journée est devenue l’un des principaux moyens par lesquels les Nations Unies stimulent la sensibilisation sur la problématique de la protection de la couche d’ozone en encourageant l’action ainsi que l’attention politique.
Chaque année, un enjeu spécifique important concernant la couche d’ozone est mis en valeur en vue de la célébration de l’événement. Cette année, la journée internationale pour la protection de la couche d’ozone est placée sous le slogan ‘’25 ans et en voie de guérison’’.
Ce thème commémore près de trois décennies de coopération internationale dynamique en vue de la protection de la couche d’ozone et du climat au titre du Protocole de Montréal.

Mesdames et Messieurs,
La couche d’ozone est un bouclier dans la haute atmosphère (la stratosphère). Elle protège la vie sur terre contre certains rayonnements ultraviolets. Compte tenu de son appauvrissement observé au début des années 70, deux traités internationaux ont été négociés et signés sous l’égide du Programme des Nations Unies pour l’Environnement en 1985 et en 1987.

Il s’agit respectivement de la Convention de Vienne pour la protection de la couche d’ozone et du Protocole de Montréal relatif aux substances appauvrissant la couche d’ozone.
Ces traités ont été ratifiés par plus de 191 pays, dont le Congo, notre pays.
Vingt ans après, les 191 parties au Protocole de Montréal avaient éliminé plus de 95% des substances qui appauvrissent la couche d’ozone, les ramenant de 1,8 millions de tonnes annuelles en 1987 à quelques 83 000 tonnes en 2005.
Aujourd’hui, le Protocole de Montréal a été ratifié universellement et il a atteint ses objectifs plus tôt que prévu. A ce titre, il peut être considéré comme le traité de l’ONU le plus abouti.

Mes chers Compatriotes,
La problématique sur la protection de la couche d’ozone est devenue depuis 1994 une préoccupation gouvernementale au Congo, avec la ratification de ces accords et des amendements y afférant.
La mise en place du Bureau Ozone, ainsi que l’élaboration en 1995 du ‘’Programme de Pays’’, document de base contenant la politique et les stratégies nationales dans le cadre de la protection de la couche d’Ozone, confirment une fois de plus, la volonté du Congo de résoudre les problèmes environnementaux qui se posent à l’échelle planétaire.
Notre pays n’étant pas producteur de substances qui appauvrissent la couche d’Ozone, son attention est portée sur les importations desdites substances. Pour être en conformité avec l’amendement de Montréal qui impose des barrières douanières dans chaque pays membre dudit protocole, le Congo a mis en place en 2002, un dispositif juridique contraignant. Ce dispositif comprend les textes ci-après :
– l’arrêté du 13 mai 2002 réglementant les importations, les exportations et réexportations des substances qui appauvrissent la couche d’ozone, des produits et équipements contenant des telles substances ;
– l’arrêté du 22 mars 2002 réglementant l’utilisation de certaines substances dans les équipements frigorifiques, la climatisation et l’industrie ;
– l’arrêté du 8 août 2002 interdisant la production des substances qui appauvrissent la couche d’ozone et des équipements à base de ces substances ;
Ces efforts louables témoignent de l’intérêt que le Congo accorde à la recherche des solutions pour relever les défis environnementaux auxquels est confrontée la communauté internationale.
C’est au prix de ces efforts, faut-il le rappeler, que le Congo a été élu aux financements du Fond Multilatéral du Protocole de Montréal destinés aux pays dits ‘’de l’article 5’’ ou pays en voie de développement, en vue de la mise en œuvre des Plans et Programmes de gestion de l’élimination des substances appauvrissant la Couche d’Ozone. Au nombre desquels l’on peut citer :
– le programme de Récupération et de recyclage du R12 (2000-2002), achevé ;
– le Plan de Gestion des Fluides Frigorigènes (2004-2006), achevé ;
– le Plan Final d’Elimination des Chlorofluorocarbures ou CFC (2007- 2010), achevé ;
– le Plan de Gestion d’Elimination des Hydro-chlorofluorocarbures ou PGEH (2013-2040), en cours d’exécution.

Ces efforts inlassables, réalisés par la République du Congo pendant ces dernières années, s’inscrivent dans le cadre de la politique de gestion durable de l’environnement, chère à Son Excellence Denis SASSOU NGUESSO, Président de la République et contenus dans son projet de société ‘’ La marche vers le développement’’

Au plan international, le Protocole de Montréal a permis :

– d’éviter des millions de cas de cancer et de milliards de dollar de dépense dans le domaine de la santé par la réduction et l’élimination des CFC ;
– d’éviter la consommation d’environ 72 milliards de tonnes d’équivalent gaz carbonique d’ici l’an 2050 et de participer au maintien de la hausse de la température globale à moins de 2°C par l’élimination des substances gazeuses, causes directes de Réchauffement.

Mesdames et Messieurs,
Ne nous trompons pas cependant. Ce n’est pas parce que le ciel est bleu que tout va pour le mieux. En dépit des efforts accomplis par la communauté internationale, le trou dans la couche d’ozone ne s’est pas refermé soudainement. Il faut environ 50 à 100 ans pour que la couche d’ozone retrouve sa concentration, à condition qu’on en finisse partout dans le monde avec les gaz destructeurs.
Par ailleurs, la destruction de la couche d’ozone et le changement climatique présentent des similitudes. Il s’agit, pour les deux phénomènes, d’un problème global qui concerne l’humanité toute entière. La destruction de la couche d’ozone et le réchauffement climatique sont les résultats des émissions des gaz liées aux activités humaines, dont les conséquences sont graves pour les sociétés et pour l’environnement.
Il est donc clair que les solutions envisagées pour préserver la couche d’ozone sont identiques à celles devant être mises en œuvre dans la lutte contre le changement climatique.
L’une d’elles est le changement de nos habitudes de production, de consommation, de transport et d’alimentation. Bref, de nos modes de vie.

C’est pourquoi, Nous lançons de nouveau un appel à toutes et à tous pour l’utilisation des réfrigérants dits ‘’ Naturels ’’ ou hydrocarburés ; R-717 ; R-600a et R-290, qui n’ont aucun impact sur la couche d’ozone et le changement climatique.

Mes chers compatriotes,
En dépit de ces aléas, la couche d’ozone est en train de se régénérer. C’est la BONNE NOUVELLE.
A travers l’application du protocole de Montréal, la communauté internationale est en voie de réussir à résoudre un problème majeur. Ce qui prouve à suffisance que l’ensemble des pays, malgré leurs différends, parviennent à s’entendre autour d’une cause commune.
Il ne fait donc l’objet d’aucun doute :
– que les scientifiques sont capables d’identifier les problèmes et d’en imaginer les solutions ;
– que la société civile peut les comprendre et se mobiliser en conséquence ;
– que les politiques peuvent mettre en place des accords internationaux et des réglementations ;
– que les activités économiques peuvent intégrer les nouvelles orientations et s’y adapter, dans certains cas proposer des remèdes et agir préventivement.
La mise en œuvre réussie du Protocole de Montréal nous montre la voie à suivre pour la protection globale de la planète. A nous de faire en sorte que cette histoire se répète sur tous les fronts où notre environnement est menacé.
Vive la coopération internationale !
Vive le Protocole de Montréal !
Vive notre Congo vert, propre et sain !

Je vous remercie.

Arlette SOUDAN-NONAULT.

Visite du site touristique des cataractes par les participants du 5eme Forum « Investir en Afrique »

Le site touristique des cataractes dont les travaux d’aménagement ont été lancés par le Ministère du Tourisme et de l’Environnement, a été visité par de nombreux participants du 5ème Forum Investir en Afrique qui a eu lieu du 10 au 12 septembre 2019 au centre de Conférence de Kintele.
Au cours de cette visite, Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre du Tourisme et l’Environnement, a présenté aux visiteurs ce vaste chantier dont la gestion sera assurée par le secteur privé.
Ces moments passés sur la plage des cataractes ont été agrémentés par les animations musicales des artistes congolais.

Madame Patricia AUBRAS, Directrice Régionale Afrique Centrale de l’AFD a été reçue par Madame Arlette SOUDAN-NONAULT

Patricia AUBRAS, Directrice Régionale Afrique Centrale de l’Agence Française de Développement(AFD) a été reçue ce jeudi 12 septembre 2019, par Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre du Tourisme et de l’Environnement, pour une séance de travail relative au suivi des différents Protocoles d’accord  signés entre la République du Congo et la République Française dans le domaine de l’Environnement et du Climat.

Le dernier protocole d’accord signé entre les deux pays, par les Présidents Denis SASSOU-NGUESSO et Emmanuel MACRON,  date du 03 septembre 2019 .

Première réunion du comité de pilotage de l’étude de préfiguration du Fonds bleu pour le bassin du Congo

L’opérationalistion du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo connait des avancées significatives résultant de l’engagement des Chefs des États des Pays membres de Commission manifesté au sommet du 29 avril à Brazzaville, sous la coordination de Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre du Tourisme et de l’Environnement de la République du Congo et l’appui des partenaires.
Après la signature du contrat d’études de préfiguration avec le Cabinet Ernest Young en avril dernier, Brazzaville abrite du 12 au 14 septembre 2019, la première réunion du comité de pilotage de cette étude lancée par la coordinatrice technique de commission climat du bassin du Congo.

Déclaration des ministres et Communiqué final à l’issue de la réunion des ministres de la CEEAC en vue du sommet pour le Climat de Septembre 2019 à New York

Les ministres de l’environnement et des affaires étrangères des pays membres de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) se sont réuni le 7 septembre à Brazzaville en session extraordinaire et ont adopté une position commune dans le cadre du sommet de l’action sur le climat prévu le 23 septembre courant à New-York.

Télécharger le Communiqué final en cliquant ici et la déclaration des ministres des états membres de CEEAC