Dans le cadre de la mise en oeuvre du programme de gouvernement la marche vers le développement et du PND-2017-2019, le Ministère du Tourisme et de l’Environnement ayant en charge le secteur des Loisirs, sous la houlette de la Ministre Arlette SOUDAN-NONAULT, en présence de Monsieur Maley DIOP, Représentant Résidant du PNUD au Congo, a lancé mardi 01 octobre 2019, l’atelier national de validation de la politique et de la stratégie durable et responsable des Loisirs.
Cet atelier qui s’est étalé sur deux journées a permis aux cadres des secteurs transversaux venus des 12 départements du Congo, de s’imprégner et du travail réalisé par les experts Congolais et ceux de l’Organisation Mondiale du Tourisme (OMT) et , au bon besoin, de l’amender.
Le gouvernement du Congo a rendu public par la voix d’Arlette SOUDAN-NONAULT, ministre du tourisme et de l’environnement un message en rapport avec la célébration de la 40ème journée Mondiale du Tourisme. Cette année, cet événement célébré le 27 septembre sera accueilli par l’Inde sous le thème ‘’Tourisme et emplois : un meilleur avenir pour tous’’. Cette journée vise la sensibilisation de la communauté internationale sur l’importance du tourisme et de ses valeurs sociales, culturelles, politiques et économiques.
Le tourisme, précise la déclaration du gouvernement du Congo, constitue une option de développement d’une économie durable. Il réduit la pauvreté grâce à l’emploi des populations locales dans les entreprises touristiques, la création des petites entreprises communautaires locales. C’est d’ailleurs dans cette même logique que le message précise : « Un nombre non négligeable d’emplois touristiques est facilement accessible aux plus démunis, car les emplois requièrent de faibles capacités et de petits investissements».
Le domaine touristique a créé au Congo une variété d’emplois, indique la déclaration, qui ajoute que ce secteur considéré comme le quatrième secteur exportateur au monde après le pétrole, les produits chimiques et l’automobile, des emplois directs, indirects et induits : « Le tourisme d’une manière générale est donc un secteur d’avenir au Congo. Il est porteur de croissance et d’emplois, à une seule condition que les pouvoirs publics et le secteur privé lui accordent une attention soutenue à travers un partenariat solide, un cadre législatif et réglementaire cohérent et des investissements multiformes allant de la diversification structurelle, à la construction des infrastructures, de la fourniture des équipements à la formation du personnel dans les structures appropriées ».
Les données du Conseil Mondial du Tourisme et des Voyageurs, en 2015, sont évocatrices : « le tourisme a créé plus de 107 millions d’emplois (soit 3,6% de l’emploi total pour 3% du PIB mondial) et contribué, directement et indirectement, à la création d’un total de 284 millions d’emplois, soit l’équivalent d’un emploi sur onze dans le monde ». Bien normal donc que le gouvernement congolais ait inscrit le tourisme dans les priorités du Plan National du Développement 2018-2022 au titre du pilier de la diversification.
Il convient de noter que le gouvernement congolais « conscient de l’importance de ce vecteur de croissance, a fait inscrire le tourisme parmi les priorités du PND 2018-2022, au titre de pilier de la diversification. Tant il est vrai que parmi les pays au monde qui ont eu la volonté politique de développer ce secteur, aucun n’a eu à le regretter », conclut la déclaration.
Rappelons que le Congo, pays situé au cœur du bassin du Congo et disposant d’une cote maritime de plus de 150 kilomètres possède d’énormes potentialités pour développer son tourisme dans ses volets écologiques et autres.
Le tourisme, dans de nombreux pays dont le nôtre, représente l’option de développement économique durable la plus fiable, et l’une des principales sources d’épargne potentielle en devises étrangères. Si le tourisme met l’accent sur la réduction de la pauvreté, il est en mesure de bénéficier directement aux groupes les plus pauvres, grâce à l’emploi des populations locales dans les entreprises touristiques, à l’approvisionnement en biens et services aux touristes, ou par la création de petites entreprises communautaires locales. Son impact sur les niveaux de réduction de la pauvreté est donc largement positif.
Le tourisme est un secteur de main-d’œuvre important, formé traditionnellement par des petites et micro entreprises. De nombreuses activités touristiques sont particulièrement vouées aux femmes, aux jeunes et aux groupes de populations marginales telles que les minorités ethniques. Un nombre non négligeable d’emplois touristiques est facilement accessible aux plus démunis, car ces emplois requièrent de faibles capacités et de petits investissements. Certains peuvent être à temps partiel et servir ainsi de revenus complémentaires à d’autres activités…
Le sommet de l’action sur les changements climatiques qui s’est tenu le 23 septembre 2019 à New-York, a connu la participation de Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre du Tourisme et de l’Environnement de la République du Congo, coordinatrice technique de la Commission Climat du Bassin du Congo (CCBC).
Signalons qu’au cours d’un side event du 22 septembre, qui a également connu la participation de la Ministre du Congo en charge des questions environnementales, le gouvernement coréen a annoncé une contribution de 2 milliards de Dollars à l’Initiative des Forêts pour l’Afrique Centrale (CAFI) à compter de 2020 dans l’optique d’aider les pays membres de la CCBC à élaborer et mettre en œuvre les politiques de gestion durable des forêts du deuxième poumon écologique mondial.
En marge de ce sommet, la Ministre Coordonnatrice Technique de la Commission Climat du Bassin du Congo, a également eu des entretiens avec plusieurs partenaires au développement souhaitant accompagner l’action de la République du Congo et de la Commission dont elle assure la Présidence, dans la préservation des écosystèmes fragiles et pour l’opérationnalisation du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo.
Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre du Tourisme et de l’Environnement a reçu en audience ce mardi 17 septembre 2019, la mission d’operationnalisation du Cadre de Coopération Pays (CPD) 2020-2024, conduite par Monsieur Maleye DIOP, Représentant Résident du PNUD au Congo.
Cette mission qui séjournera en République du Congo du 16 au 21 septembre 2019, travaille avec le PNUD Congo dans le cadre du processus d’élaboration de ce CPD avec les Ministères sectoriels.
Avec le Ministère du Tourisme et de l’Environnement, l’appui souhaité a été sur les projets d’operationnalisation du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo, de lutte contre les changement Climatique et de développement de écotourisme.
En 1994, l’Assemblée générale de l’ONU a proclamé le 16 septembre, date anniversaire de la signature, en 1987, du Protocole de Montréal relatif à des substances qui appauvrissent la couche d’ozone, Journée internationale de la protection de la couche d’ozone (résolution 49/114 du 19 décembre). Depuis cette année, les pays du monde y compris la République du Congo célèbrent ladite date.
A cette occasion, le gouvernement, par le biais de Madame Arlette Soudan-Nonault, ministre du tourisme et de l’environnement, a fait une déclaration dont la teneur est reprise ci-dessous…Chaque année, un enjeu spécifique important concernant la couche d’ozone est mis en valeur en vue de la célébration de l’événement. Cette année, la journée internationale pour la protection de la couche d’ozone est placée sous le slogan ‘’25 ans et en voie de guérison’’.
Au terme de deux jours de travail à Brazzaville, les participants à la première réunion du Comité de pilotage de l’étude de pré configuration du Fonds Bleu du Bassin du Congo venus d’une dizaine de pays et de partenaires multilatéraux sont parvenus à plusieurs résultats et à des recommandations. La réunion s’est clôturée le vendredi 13 septembre 2019 sur une note de satisfaction des autorités congolaises.
Les points focaux du Fonds Bleu du Bassin du Congo des différents pays, les cadres des différents ministères du Congo concernés par le dossier qui est du reste transversal, les représentants de la CEEAC, de la COMIFAC, du PNUD, du secteur privé et de la société civile avaient entre autres objectifs à atteindre la finalisation et la validation du rapport d’initialisation de l’étude de préfiguration du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo y compris ses annexes qui constituent le premier livrable ; la présentation et l’examen de l’état d’avancement de la collecte des données et la réalisation de l’étude.
Dans son discours de clôture, le ministre du tourisme et de l’environnement du Congo , Arlette SOUDAN NONAULT a rappelé quelques résultats auxquels les participants sont parvenus : « Excepté la validation du rapport d’initialisation produit, vous avez réussi à valider le portefeuille des projets déjà identifiés ;formuler des orientations ou des recommandations pour la consolidation des résultats déjà obtenus ; définir l’agenda des prochaines réunions du Comité de pilotage pour la validation des autres livrables.C’est l’occasion de présenter mes félicitations à tous les Points Focaux Fonds Bleu pour le Bassin du Congo, et les Experts pour leurs contributions remarquables et constructives (…) Au sortir de ce rendez-vous de Brazzaville, il nous faut poursuivre la mise en œuvre, le suivi et l’exécution de la feuille de route ».
Cette promotion se fera dans le cadre de la stratégie de communication élaborée par la République du Congo et la République Gabonaise assurant la présidence en exercice de la CEEAC.
Il est à noter que le processus d’opérationnalisation du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo connait une forte implication du Royaume du Maroc, du 4C Maroc et au PNUD qui apportent un appui aux activités de la Commission Climat du Bassin du Congo. C’est dans ce cadre que cet organisme a annoncé la mobilisation de ressources pour l’extension de l’étude de préfiguration à quatre Etats membres non pris en compte à l’origine. Arlette SOUDAN-NONAULT a commenté cette décision : « L’annonce par le 4C Maroc de la mobilisation des ressources pour l’extension de l’étude de préfiguration aux quatre Etats membres non pris en compte à l’origine est une grande satisfaction qui conforte la coopération régionale ».
Signalons que la prochaine étape pour promouvoir le Fonds Bleu pour le Bassin du Congo au niveau international est le Sommet de l’Action sur le climat dont les travaux vont se tenir le 23 septembre 2019 à New York, a-t-on appris. Le Sommet de l’Action sur le climat de New York est construit autour de neuf axes de solution dont la solution basée sur la nature, solution clé pour les pays du bassin du Congo, et la finance, a rappelé la ministre du tourisme et de l’environnement du Congo. La deuxième réunion du Comité de pilotage de l’étude de pré configuration du Fonds Bleu du Bassin du Congo se tiendra les 4 et 5 novembre 2019 à Brazzaville.
C’est tout le fond de l’invite formulée par la Ministre du Tourisme et de l’Environnement, Arlette SOUDAN-NONAULT dans la récente déclaration du Gouvernement de la République duCongo, à l’occasion de la commémoration de la JournéeInternationale de la protection de la couche d’Ozone, le16 septembre 2019.
Mesdames et Messieurs, Chers Compatriotes, L’humanité célèbre le 16 septembre de chaque année, la journée internationale de la protection de la couche d’ozone. Cette journée a été instituée en 1994 par l’Assemblée Générale de l‘Organisation des Nations Unies (ONU) pour commémorer la signature d’un accord historique, le Protocole de Montréal relatif aux substances qui appauvrissent la couche d’ozone…
Les points focaux des Etats de la commission climat du Bassin du Congo ont tenu du 12 au 13 septembre à Brazzaville, la première réunion du Comité de Pilotage de l’étude de préfiguration du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo, dans le but d’évaluer les acquis de sa première phase d’opérationnalisation.
Au cours des travaux, les experts (points focaux), le Centre des Compétences pour les Changements Climatiques (4C-Maroc) et le Cabinet Ernst & Young vont plancher sur l’étude de préfiguration du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo pour en finaliser et valider le rapport d’initialisation y compris ses annexes ; présenter et examiner l’état d’avancement de la collecte des données ; présenter et examiner le portefeuille des projets déjà identifiés ; formuler des orientations ou des recommandations pour l’amélioration des résultats déjà obtenus ; définir les dates des prochaines réunions du Comité de pilotage pour la validation des autres livrables. Tout ceci, de manière spécifique.
Ouvrant ces travaux, la coordonnatrice technique de la commission climat du Bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault, très impatiente, a exhorté les participants à produire des résultats attendus« Comptant sur votre expérience, votre connaissance du dossier et votre expertise, je suis persuadée que vous parviendrez aux résultats attendus par les Etats. Au moment où les délégations des Etats sont en train de préparer leur participation au Sommet Action Climat, vos travaux s’inscrivent dans le sens des actions recherchées. »
En effet, la réponse à donner au dérèglement climatique qui touche la planète toute entière est plus qu’une urgence. Cela a été peint par Rajae Chafil du 4C Maroc dans son allocution de circonstance « nous déplorons durant ses dernières semaines au Royaume, la perte de dizaine de vie humaines suite à des catastrophes climatique sans précédent sous forme d’inondations, de glissement de terrains et de précipitations de grêles dans les oasis marocaine en plein été… »
De ce fait, « les politiques publiques qui ne sont pas alignées sur les efforts de lutte contre le réchauffement planétaire risquent d’entraver la transition vers une économie à bas Carbone, d’aggraver le changement climatique et de compromettre la sécurité des personnes et des biens. »a-t-elle souligné en substance.
La réunion s’est passée dans un hôtel de la place…
A noter que, cette première réunion du Comité de pilotage sera suivie, dans quelques jours, de la réunion pour la collecte des données et la préparation de la rencontre bilatérale qui va se tenir dans la capitale congolaise. Elle va impliquer les points focaux des pays de la sous-région, auxquels seront associés les bailleurs de fonds multilatéraux et nationaux. Dans le but de permettre au consortium de procéder à la collecte des données et informations nécessaires au stade actuel pour l’avancée de la réalisation de l’étude de préfiguration.
Une frange des délégations qui ont pris part au forum ‘‘Investir en Afrique’’ organisé par la Chine, la Banque mondiale en partenariat avec les autorités congolaises, ont achevé leur séjour de travail à Brazzaville par la visite guidée sur le site des cataractes ce 12 septembre.
Cette visite riche en partage et en émotions a permis aux visiteurs de découvrir le côté exotique des berges du majestueux fleuve Congo, livrant à leurs yeux, un paysage verdoyant, d’une beauté imprenable situé entre l’Île du diable et l’Île des amoureux.
Au programme de la visite, la ministre du Tourisme, Arlette Soudan-Nonault a sorti le grand jeu pour éblouir ces invités : les diplomates, les experts, les politiques et entrepreneurs. Ceux-ci ont eu droit à tous les privilèges pour profiter pleinement de ce moment de détente, de dégustation et de relaxation.
Les danseuses dans l’élan des danses folkloriques
Dès l’arrivée, ces derniers ont été chaleureusement accueillis par des chants et des danses folkloriques exécutés par des sublimes danseuses, accompagnées de jongleurs de feu. La suite, encore plus alléchante a été la belle balade à travers l’herbe et les arbustes de ce site en pleine construction qui offre une belle plage parsemée de petites paillotes bien reposantes.
Vue des paillotes artisanales (Bio)
Au cours de cette balade sur le sable fin, la ministre, plus que joyeuse n’a pu se retenir à retirer ses chaussures pour baigner ses pieds nus dans le sable chauffé par le soleil au zénith. Un geste que ses convives ont réitéré avec beaucoup d’enthousiasmes en mettant des tongs apprêtées pour la circonstance.
Comme pour obéir à la prescription énoncée par la ministre dans son mot de bienvenu « Nous allons simplement vous laisser profiter de cet outil de diversification parce que n’oublions pas que le tourisme est la troisième économie mondiale. Et, il nous faut lever cette économie. Cela tombe très bien pour nous, cela est inscrit comme levier de diversification à côté de l’agriculture et de l’industrie au sens large du terme »
Puis, un cocktail a été offert au public qui s’est par la suite prélassé au bord du fleuve Congo dans une ambiance musicale très acoustique, sous la mélodie du jeune artiste Congolais Event’s Mab, deuxième finaliste de ‘‘The Voice Africa’’. Enfin, ces beaux instants teintés de convivialité et d’optimisme d’une Afrique unie qui gagne, ont été marqués par une série de chorégraphies exécutées par les officiels, guidés par les DJ au cours de la dernière animation générale au bonheur du public.