Podcast de VA Tourism en exclusivité avec Mme Arlette Soudan-Nonault

Source : thetourismpodcast.podbean.com

L’épisode d’aujourd’hui est le premier de notre série d’entretiens en français et notre présentateur invité Franck Olivier Kra échangera avec Madame Arlette Soudan-Nonault, Ministre du Tourisme et de l’Environnement de la République du Congo.

Elle nous fait le point sur la relance du tourisme dans ce pays d’Afrique centrale et donne son avis sur l’approche de l’OMT pour réactiver le tourisme en pleine pandémie du coronavirus.

La Ministre Soudan-Nonault a remis un don de matériel informatique et de communication de la CEEAC au profit du Point Focal National pour la Prévention et la Gestion des Risques de Catastrophe.

Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre du Tourisme et de l’Environnement a procédé ce mardi 13 octobre 2020, date commémorative du 25ème anniversaire de la journée internationale pour la prévention et la gestion des risques de catastrophe, à la remise d’un don de matériel informatique et de communication de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC) au profit du Point Focal National pour la Prévention et la Gestion des Risques de Catastrophe.

Ce don, essentiellement composé de 4 ordinateurs portables, 2 ordinateurs fixes, une imprimante 3 fonctions et deux modems wifi avec accessoires, a également bénéficié aux Points Focaux du Réseau des Parlementaires pour la Résilience en Afrique Centrale, Genre et Météorologie, à qui Madame la Ministre a remis un ordinateur portable.

Tout en remerciant le Secrétariat Général de la CEEAC pour ce don qui à n’en point douter devrait permettre de renforcer les capacités nationales dans la prévention et la gestion des risques de catastrophe, Madame Arlette SOUDAN-NONAULT a encouragé les récipiendaires à en faire bon usage pour le bien de tous.

Allocution de Mme Arlette Soudan-Nonault à l’occasion de la Journée Internationale de la prévention des catastrophes

Cliquez-ici, pour retrouver l’Allocution de Mme Arlette Soudan-Nonault, ministre du Tourisme et de l’Environnement, en charge du Développement Durable  à l’occasion de la Journée Internationale de la prévention des catastrophes

Mesdames et Messieurs ; Chers Compatriotes,

La Journée Internationale pour la réduction des risques de catastrophe est célébrée depuis 25 ans, le 13 octobre de chaque année.

Cette célébration marque le point culminant d’une prise de conscience de la communauté internationale sur les vulnérabilités croissantes engendrées par les phénomènes tels que les changements climatiques, mais aussi les activités humaines.

«Augmenter le nombre de pays dotés de stratégies pour la réduction des risques de catastrophe aux niveaux national et local d’ici 2020 », tel est le thème choisi cette année par les Nations Unies.

Ce thème résulte de la priorité 2 du Cadre de Sendai, qui porte sur le Renforcement de la gouvernance des risques de catastrophe pour mieux les gérer.

Les catastrophes naturelles sont devenues à l’échelle mondiale une véritable calamité, accentuée par les phénomènes extrêmes induits par les changements climatiques, tels que les pluies diluviennes, les ouragans, les tsunamis, qui sont à l’origine d’innombrables pertes matériel qu’en vies humaines.

Cette 25ième édition est célébrée en République du Congo dans un contexte particulièrement préoccupant, après les graves inondations que notre pays a connu en 2019 dans sa partie septentrionale et les prévisions météorologiques de cette fin d’année, qui ne sont guère rassurantes.

Mesdames et Messieurs,

Les catastrophes naturelles ne sont pas une fatalité. Ce ne sont ni des châtiments divins, ni l’effet d’un destin imprévisible sur lequel nous n’aurions aucune prise. Si certaines sont imparables, dans la plupart, la responsabilité humaine, est engagée.

Ainsi en va-t-il des éboulements, des glissements de terrains, des incendies, des effondrements d’habitations et même des inondations. Certaines de ces catastrophes sont dues aux bouleversements climatiques, d’autres à notre déficit de prévention et de prévision.

Elles peuvent être anticipées, afin de réduire leurs impacts, souvent dévastateurs, sur les populations.

Le défi consiste en définitive à renforcer les capacités de résilience des communautés face à ces phénomènes devant lesquels elles se trouvent souvent démunies, en nous dotant de tout le dispositif institutionnel et légal nécessaire pour la gestion des risques des catastrophes.

Toutes les parties prenantes sont concernés, l’Etat, la société civile, les populations elles-mêmes dans une démarche concerté et inclusive.

Le thème de cette année interpelle à plus d’un titre les décideurs que nous sommes.

Des programmes nationaux et locaux de réduction des risques de catastrophe, alignés sur le Cadre de Sendai lequel s’applique aux catastrophes causés par des dangers naturels ou artificiels, ainsi qu’aux aspects environnementaux, technologiques et aux dangers et risques biologiques, devront être élaborés.

Ces instruments, une fois disponibles impliquent au niveau national une profonde compréhension du risque de catastrophe, ainsi qu’un engagement des communautés à prendre une part active dans ce combat. Ainsi le Département dont j’ai la charge entend à court terme :

-actualiser et harmoniser le plan de contingence et la stratégie nationale de gestion des risques de catastrophe, en cohérence avec le cadre de Sendai et la Stratégie Afrique Centrale ;

-mettre en place des mécanismes de coordination des parties prenantes tant au niveau national que local ;

– élaborer des cadres légaux relatifs à la gestion des risques de catastrophes ;

-et enfin, mettre en place un système d’alerte précoce.

Nous allons travailler avec toutes les parties prenantes, à la sensibilisation, l’éducation et la formation des différentes couches de la population sur la gestion des risques de catastrophes.

Mesdames et Messieurs, chers compatriotes,

Il est plus que temps d’agir car nos populations ne sont déjà que trop durement affectées par les effets néfastes des changements climatiques.

Nous ne sommes pas seuls dans cette lutte. C’est ici le lieu de remercier la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale qui vient de doter le Centre de gestion des risques de catastrophe du matériel informatique pour son bon fonctionnement. De même, plusieurs activités prévues cette année tel qu’indiqué dans mon propos, bénéficieront de l’appui précieux de la CEEAC.

La gestion des risques de catastrophe doit donc être perçue comme un facteur déterminant dans le processus de développement, car une catastrophe peut anéantir en quelques instants, des années de durs labeurs et d’investissements colossaux.

Le Congo, notre pays reste confronté à des situations d’urgence qui occasionnent d’importants dégâts.

J’invite ainsi toute la communauté nationale à rester mobilisée pour aider nos communautés à être plus résilientes face aux risques de catastrophes présentes et futures.

Il en va certes de la responsabilité du gouvernement de la République, à qui le chef de l’Etat, son Excellence Denis SASSOU-NGUESSO, a assigné le devoir de garantir la sécurité pour tous et surtout pour les plus vulnérables. Mais il en va aussi de la responsabilité de chaque citoyen conscient. Car quand survient une épreuve collective, il n’est d’autre solution que de faire preuve de solidarité.

Je vous remercie.

Arlette SOUDAN-NONAULT.-

Opportunités : recrutement d’un cabinet chargé de la révision des textes fondamentaux de la COMIFAC.

1. La Commission des Forêts d’Afrique Centrale est l’institution sous-régionale de référence en matière d’harmonisation des politiques forestières et environnementales en Afrique Centrale.
Elle a été instituée en 2005 par la signature du Traité relatif à la conservation et à la gestion durable des écosystèmes forestiers d’Afrique Centrale et instituant la Commission des Forêts d’Afrique Centrale (COMIFAC) Organisation intergouvernementale regroupant les dix (10) pays d’Afrique Centrale que sont le Burundi, le Cameroun, la République Centrafricaine, le Congo, la République Démocratique du Congo, le Gabon, la Guinée Equatoriale, le  Rwanda, Sao Tomé et Principe et le Tchad. La COMIFAC a pour mandat d’orienter, de coordonner et de prendre des décisions sur les actions et initiatives sous-régionales dans le domaine de la conservation et de la gestion durable des écosystèmes forestiers d’Afrique Centrale.

2. Pour son fonctionnement, la COMIFAC s’est dotée de trois (03) organes (Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement, Conseil des Ministres et Secrétariat Exécutif), dont les missions sont définies dans le Traité. Lors de la 4è' » session ordinaire du Conseil des Ministres en charge des forêts et de l’environnement (Organe de décision) tenue le 21 septembre 2006 à Malabo en Guinée Equatoriale, les Ministres ont instruit le Secrétariat Exécutif (Organe d’exécution) de finaliser le Règlement intérieur de la COMIFAC et les Statuts du personnel du Secrétariat Exécutif de la COMIFAC, afin de permettre une meilleure lisibilité de son organigramme. Ces documents qui définissent les modalités d’organisation et de fonctionnement des organes de la COMIFAC ainsi que de gestion de son personnel, ont été adoptés par le Conseil des Ministres lors de sa session extraordinaire tenue le 27 octobre 2008 à Brazzaville au Congo. D’autres documents juridiques, élaborés et adoptés concomitamment ou postérieurement au Règlement intérieur de la COMIFAC, notamment l’organigramme, le document descriptif du profil des postes et des missions du personnel, les annexes du Statut du personnel du Secrétariat Exécutif de la COMIFAC, ainsi que le Manuel des procédures administratives comptables et financières, complètent l’arsenal des textes juridiques de la COMIFAC dédiés à son fonctionnement.
Au fil du temps, la mise en oeuvre de ces différents instruments a révélé des manquements et incohérences par rapport au Traité instituant la COMIFAC. C’est à cet effet, que le Secrétariat Exécutif se propose de financer les services d’un cabinet de prestation pour « la révision des textes fondamentaux de la COMIFAC »

3. Description de la prestation : l’objectif général de la mission est de procéder à la révision du  i) Traité relatif à la conservation et à la gestion durable des écosystèmes forestiers d’Afrique Centrale et instituant la Commission des Forêts d’Afrique Centrale (COMIFAC), ii) des Statuts du personnel du Secrétariat Exécutif de la COMIFAC et iii) du Règlement intérieur de la COMIFAC et du Règlement intérieur du Conseil des Ministres de la COMIFAC…

Cliquez ici, pour retrouver l’intégralité de l’appel à candidature

Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre du Tourisme et l’Environnement, a reçu Le Dr ANDREAS KALK, Directeur Résident de la GIZ en Rép. du congo

Le Dr ANDREAS KALK, Directeur Résident de la GIZ pour la République du Congo et la RDC, a été reçu en audience, le jeudi 01 octobre 2020, par Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre du Tourisme et l’Environnement, Coordinatrice Technique de la Commission Climat du Congo(CCBC).

Intéressé à accompagner le processus d’operationalisation de la Commission Climat du Bassin du Congo, que préside Son Excellence Denis SASSOU NGUESSO, Président de la République, Chef de l’État, le Dr KALK a présenté à la Ministre Arlette SOUDAN-NONAULT le projet allemand de mise en œuvre des priorités régionales et nationales en matière d’adaptation en Afrique centrale et occidentale (PACO).
A son tour, la Ministre coordinatrice technique de la CCBC a fait ses partenaires la présentation de la CCBC, sa problématique et son instrument financier le Fonds Bleu pour le Bassin du Congo.

 

Atelier national sur le processus de préparation du rapportage sous la CCNUCC et état des lieux de la préparation de la troisième communication nationale de la République du Congo

Dans le processus de préparation de la troisième Communication Nationale, un atelier a été ouvert, le 01 octobre 2020, par Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre du Tourisme et l’Environnement.
Cet atelier a pour objectif de revisiter les exigences de la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques et de faire l’état des lieux de la préparation de la troisième communication nationale de la République du Congo.

Retrouvez le discours d’ouverture de la Ministre Soudan-Nonault en cliquant ici

SOMMET MONDIAL SUR LA BIODIVERSITE: Déclaration de la République du Congo, lue par la Ministre Mme Arlette SOUDAN-NONAULT

Excellence Monsieur le Président ;

Excellence, Mesdames et Messieurs les Ministres, Chers homologues ;

Mesdames et Messieurs ; Distingués participants.

Je tiens tout d’abord à remercier le Secrétaire Général des Nations Unies pour avoir eu l’initiative d’organiser ce Sommet sur l’une des questions les plus brulantes de l’heure à savoir la préservation de la biodiversité.

En effet, depuis déjà plusieurs années les rapports produits par la Plateforme Intergouvernemental Scientifique et Politique sur la Biodiversité et les Services Ecosystémiques (IPBES) indiquent que celle-ci décroit à un rythme effréné et que plusieurs espèces sont menacées d’extinction. Malheureusement, la perte de la biodiversité a des conséquences sur une menace encore plus grande, à savoir le réchauffement climatique avec son corollaire de phénomènes extrêmes qui engendrent des pertes en vies humaines et des destructions des biens matériels. Par conséquent, gérer durablement la biodiversité c’est contribuer efficacement à la lutte contre les changements climatiques. Le rôle joué par les forêts, les mangroves et les zones humides dans la séquestration du carbone et la régulation du climat mondial n’est plus à démontrer.

C’est pourquoi la République du Congo, située au cœur du Bassin du Congo, deuxième poumon écologique de la planète, consciente de la nécessité de préserver ce patrimoine mondial qui représente près de 10% de la biodiversité de la planète, s’est très tôt engagée dans la gestion durable de ses forêts à travers l’aménagement forestier et la certification forestière.

Ces efforts ont permis à notre pays de figurer parmi les pays à forte couverture forestière et à faible taux de déforestation.

Nous avons en outre créée 17 aires protégées qui représentent près de 13% du territoire national. La préservation et la protection des tortues marines nous ont mené à entreprendre la création d’une aire marine protégée dans la baie de Loango.

Le Congo qui a adhéré à la Convention de Ramsar sur les zones humides a inscrit à ce jour 14 sites au titre de cette convention. Plus récemment, la découverte des tourbières sur une superficie de près de 145.500 km2, dans la Cuvette Centrale du Bassin du Congo et qui séquestrent près de 30 milliards de tonne de carbone, nous engage à gérer durablement ces écosystèmes fragiles.

Les besoins en financement à ce sujet sont énormes et quelques initiatives sont en cours avec certains partenaires.

En définitive, pour augmenter notre ambition dans la préservation de notre biodiversité, la République du Congo a signé en septembre 2019, une lettre d’intention avec l’Initiative pour les Forêts d’Afrique Centrale (CAFI) couvrant des secteurs aussi variés que l’agriculture, les forêts, les mines, les hydrocarbures, l’environnement afin nous placer dans une trajectoire de développement durable.

Enfin, dans une démarche collégiale autour de la Commission Climat du Bassin du Congo dont mon pays assure la présidence, il a été créé un Fonds Bleu, outil de financement des projets concourants à la préservation de la biodiversité et à la lutte contre les changements climatiques et dont l’étude de préfiguration est en cours d’adoption.

Je vous remercie de votre aimable attention.

Arlette SOUDAN-NONAULT.

41e Journée mondiale du tourisme : le Congo engagé résolument à faire du tourisme un secteur d’avenir

Le 27 septembre de chaque année, l’humanité entière célèbre la journée mondiale du tourisme. A cette occasion, la ministre du Tourisme et de l’environnement, Arlette Soudan-Nonault, a délivré un message dans le quel elle dévoile l’engagement du Congo à  faire du tourisme un secteur d’avenir. 

La célébration de cette journée vise à sensibiliser la communauté internationale à l’importance du tourisme et de ses valeurs socioculturelles, économiques et environnementales, a déclaré la ministre, d’entrée de jeu.

La quarante-et-unième journée mondiale du tourisme, édition 2020, en dépit du contexte difficile imposé par le Covid-19, est célébrée sur le thème : « Le tourisme et le développement rural ». Un thème révélateur de l’importance que revêt, le tourisme dans la lutte contre la pauvreté en milieu rural.

Le secteur touristique, a indiqué la ministre de tutelle, constitue une source de revenus et un puissant outil de création d’emplois en milieu rural à forte activité touristique. Il est une force motrice de la croissance économique et de la réduction de la pauvreté. Le tourisme peut être une alternative partielle aux emplois dans l’agriculture et l’industrie.

Le tourisme rural prend de plus en plus d’ampleur dans la majorité des pays de par son lien avec la nature, qui implique la notion de tourisme vert, aujourd’hui à la mode. A côté du tourisme balnéaire, le tourisme rural séduit de plus en plus de familles et d’amateurs de vacances simples et faciles, liant nature, culture, détente, santé et retour aux sources. Ainsi, depuis quelques années, le tourisme rural semble représenter une réelle opportunité de diversification des revenus, a-t-elle souligné.

La ministre s’est également interrogée sur comment les paysans peuvent s’intégrer dans le développement de ce tourisme ; comment les accompagner dans cette démarche. A propos, elle pense que le gouvernement de la République, dans le cadre de la mise en œuvre de la Stratégie nationale de développement durable du tourisme et du plan national de développement 2018-2022, fait une place de choix au développement de l’écotourisme et du tourisme communautaire. C’est dans ce contexte qu’il ne cesse de multiplier des initiatives avec les partenaires au développement afin de soutenir la création des entreprises touristiques en milieu urbain et rural.

« Notre activité touristique est actuellement axée sur le tourisme d’affaires et de congrès. Au vu de la prise d’ampleur de ces formes de tourisme et de la méconnaissance du tourisme rural par un grand public, il apparaît donc nécessaire d’une part de sensibiliser l’opinion publique à l’importance du tourisme rural et de soutenir les différentes initiatives des communautés locales d’autre part. Cette approche ne peut que bénéficier à la population rurale grâce aux prestations de service fourni aux touristes ou à la création de petites entreprises communautaires. Le tourisme rural aide à corriger le déséquilibre interdépartemental et à freiner le dépeuplement des régions où s’exerce cette activité », a déclaré la ministre Arlette Soudan- Nonault.

Poursuivant la déclaration, la ministre a fait savoir que dans de nombreux pays émergents, le tourisme représente l’option de développement économique durable la plus fiable, et, pour certains de ces pays, la principale source d’épargne en devises étrangères. Ainsi, le tourisme est une activité qui met en contact le producteur avec le consommateur. L’interaction entre les touristes et les communautés locales peut fournir des bénéfices intangibles et pratiques. Les valeurs culturelles, environnementales et économiques favorisent la prise de conscience croissante des enjeux dans la stimulation des investissements locaux en matière d’infrastructure.

Arlette Soudan-Nonault, a rappelé dans sa déclaration que le tourisme est considéré comme l’une des sources majeures de revenus au niveau mondial. L’industrie touristique offre plusieurs possibilités d’emplois directs, indirects et induits dans les milieux ruraux. Elle constitue donc un puissant outil d’élimination de la pauvreté sous toutes ses formes et partout dans le monde. Le Congo s’est engagé résolument à faire du tourisme un secteur d’avenir. C’est pour cette raison qu’il a abritée, le 14 février 2019, à Brazzaville, la première édition de la Caravane de la Charte africaine du tourisme durable et responsable.

Le tourisme est un efficace catalyseur de développement et de croissance nationale, a souligné la ministre. C’est ainsi que, conscient de cette importance, le gouvernement de la République œuvre pour la politique de développement d’un tourisme planifié à forte contribution à la réalisation des objectifs de diversification économique du pays. « Industrialiser le pays par la structuration locale du tourisme c’est lutter contre le chômage, consolider et pérenniser la croissance économique inclusive. Tel est l’un des défis de « la Marche vers le Développement », projet de société du président de la République du Congo, Denis Sassou-N’Guesso », a déclaré la ministre.

Fervent défenseur de la destination Green-Congo, la ministre a soutenu que « c’est dans cette optique que nous devons accorder une attention soutenue au développement responsable et durable du tourisme par des investissements multiformes allant de la construction des infrastructures dans et autour des aires protégées, à la mise en valeur des sites méconnus, et cela dans l’intérêt prioritaire des populations riveraines. C’est ici plus que jamais l’occasion de le redire : le tourisme est un pétrole qui ne tarit jamais. A nous de savoir l’exploiter »

Source: adiac-congo

41ème Journée Mondiale du Tourisme : Message de Mme Arlette Soudan-Nonault, Ministre du tourisme et de l’environnement

Cliquez ici, pour retrouver l’intégralité du Message de Mme Arlette Soudan-Nonault, Ministre du tourisme et de l’environnement, en charge du développement durable à l’occasion de la 41ème Journée Mondiale du Tourisme

MES CHERS COMPATRIOTES,
Le 27 septembre de chaque année, l’humanité entière célèbre la Journée Mondiale du Tourisme (JMT). Cette journée vise à sensibiliser la communauté internationale sur l’importance du tourisme et de ses valeurs socioculturelles, économiques et environnementales.
En cette année 2020, cette journée est célébrée, malgré le contexte difficile que nous impose la COVID-19, sous le thème : « le Tourisme et le Développement Rural ». Ce thème est révélateur de l’importance que revêt, le tourisme dans la lutte contre la pauvreté en milieu rural.
Dans ces zones éloignées des centres urbains, le nombre d’emplois est très limité, le vieillissement de la population et l’exode rural des jeunes posent de graves problèmes.

Par contre, ces départements ou régions ont pu conserver un environnement de qualité et un paysage attrayant. Un tourisme respectueux de l’environnement et de la société est une bonne occasion d’accroître la force économique des espaces ruraux, sans en détruire le capital naturel et culturel.

Ce secteur constitue en effet une source de revenus et un puissant outil de création d’emplois en milieu rural à forte activité touristique. Il est une force motrice de la croissance économique et de la réduction de la pauvreté. Le tourisme peut être une alternative partielle aux emplois dans l’agriculture et l’industrie.

MES CHERS COMPATRIOTES,
Le tourisme rural prend de plus en plus d’ampleur dans la majorité des pays de par son lien avec la nature, qui implique la notion de tourisme vert, aujourd’hui à la mode. A côté du tourisme balnéaire, le tourisme rural séduit de plus en plus de familles et d’amateurs de vacances simples et faciles, liant nature, culture, détente, santé et retour aux sources.
Depuis quelques années, le tourisme rural semble représenter une réelle opportunité de diversification des revenus.
Les organisations paysannes, les bailleurs de fonds et les gouvernements des pays en développement s’intéressent de plus en plus à la diversification des moyens de subsistance dans les zones rurales. En effet, plusieurs enquêtes au niveau mondial montrent que 30 à 45% des revenus moyens des ménages ruraux proviennent d’activités non agricoles locales.
Dans les pays du Sud comme dans les pays du Nord, le tourisme constitue souvent une part importante de ces revenus non agricoles, contribuant non seulement au développement économique mais aussi à une meilleure connaissance des richesses du milieu rural.

MES CHERS COMPATRIOTES,
Comment les paysans peuvent-ils s’intégrer dans le développement de ce tourisme ? Comment les accompagner dans cette démarche ?
Le Gouvernement de la République, dans le cadre de la mise en oeuvre de la Stratégie Nationale de Développement Durable du Tourisme et du Plan National de Développement 2018-2022, fait une place de choix au développement de l’écotourisme et du tourisme communautaire. C’est dans ce contexte qu’il ne cesse de multiplier des initiatives avec les partenaires au développement afin de soutenir la création des entreprises touristiques en milieu urbain et rural.

MES CHERS COMPATRIOTES,
Notre activité touristique est actuellement axée sur le tourisme d’affaires et de congrès. Au vu de la prise d’ampleur de ces formes de tourisme et de la méconnaissance du tourisme rural par un grand public, il apparaît donc nécessaire d’une part de sensibiliser l’opinion public sur l’importance du tourisme rural et de soutenir les différentes initiatives des communautés locales d’autre part.
Cette approche ne peut que bénéficier aux populations rurales grâce aux prestations de services fournis aux touristes ou à la création de petites entreprises communautaires. Le tourisme rural aide à corriger le déséquilibre interdépartemental et à freiner le dépeuplement des régions où s’exerce cette activité.

MES CHERS COMPATRIOTES,
Dans de nombreux pays émergents, le tourisme représente l’option de développement économique durable la plus fiable, et, pour certains de ces pays, la principale source d’épargne en devises étrangères.
Le tourisme est une activité qui met en contact le producteur avec le consommateur. L’interaction entre les touristes et les communautés locales peut fournir des bénéfices intangibles et pratiques. Les valeurs culturelles, environnementales et économiques favorisent la prise de conscience croissante des enjeux dans la stimulation des investissements locaux en matière d’infrastructures.

MES CHERS COMPATRIOTES,
Considéré comme l’une des sources majeures de revenus au niveau mondial, l’industrie touristique offre plusieurs possibilités d’emplois directs, indirects et induits dans les milieux ruraux.
Elle constitue donc un puissant outil d’élimination de la pauvreté sous toutes ses formes et partout dans le monde.
Notre pays s’est engagé résolument à faire du tourisme un secteur d’avenir. C’est pour cette raison qu’il a abrité, le 14 février 2019, à Brazzaville, la première édition de la Caravane de la Charte Africaine du Tourisme Durable et Responsable.
Le tourisme est un efficace catalyseur de développement et de croissance nationale. Ainsi, conscient de cette importance, le Gouvernement de la République oeuvre pour la politique de développement d’un tourisme planifié à forte contribution à la réalisation des objectifs de diversification économique du pays.
Industrialiser le pays par la structuration locale du tourisme c’est lutter contre le chômage, consolider et pérenniser la croissance économique inclusive. Tel est l’un des défis de « la Marche vers le Développement », Projet de Société de son Excellence, Monsieur Denis SASSOU-N’GUESSO, Président de la République du Congo.

C’est dans cette optique que nous devons accorder une attention soutenue au développement responsable et durable du tourisme par des investissements multiformes allant de la construction des infrastructures dans et autour des aires protégées, à la mise en valeur des sites méconnus, et cela dans l’intérêt prioritaire des populations riveraines.
C’est ici plus que jamais l’occasion de le redire : le tourisme est un pétrole qui ne tarit jamais. A nous de savoir l’exploiter.
Vive la destination Green-Congo,
Vive la 41ème Journée Mondiale du Tourisme,
Je vous remercie.
Arlette SOUDAN-NONAULT. –

 

 

Mme Arlette Soudan-Nonault au Dialogue de haut niveau sur le Fonds Vert pour le Climat ( FVC), organisé en marge de la 75e Assemblée Générale des Nations Unies

La Ministre du Tourisme et de l’Environnement en charge du développement durable, Mme Arlette Soudan-Nonault, a participé ce vendredi 18 septembre par visioconférence au Dialogue de haut niveau sur le Fonds Vert pour le Climat ( FVC), organisé en marge de la 75e Assemblée Générale des Nations Unies. Outre Mr Yannick Glemarec, Directeur exécutif du FVC, le President de la république de Colombie SE Ivan Duque Marquez et une dizaine de Ministres dont Mme Soudan- Nonault ont pris la parole dans le cadre des différents panels. Mme la Ministre a une fois de plus mis en avant les atouts et les efforts du Congo dans le domaine de la synergie environnement/ climat.