La Ministre SOUDAN-NONAULT a reçu M. Christopher SCHIM de l’Ambassade des USA

Ce 14 décembre 2021, le Diplomate en charge des questions Politiques et Économiques de l’Ambassade des USA en République du Congo M. Christopher SCHIM a été reçu en audience par Madame la Ministre de l’Environnement , du Développement Durable et du Bassin du Congo Arlette SOUDAN-NONAULT.

Les deux personnalités ont eu un échange sur l’après COP 26 , et la coopération bilatérale Congo-USA axée autour de la thématique du climat et du Bassin du Congo . Ils ont aussi évoqué la signature de la boucle énergétique, moment fort des relations entre la République du Congo et la République démocratique du Congo . Ce projet intéresse également les USA, notamment pour les questions liées au climat , afin d’atteindre l’objectif zéro carbone en incluant la notion de durabilité dans la gestion de cette boucle énergétique . ils ont également rappelé la participation du président de la République, chef de l’État, Monsieur Denis Sassou NGUESSO, à la conférence de haut niveau de l’initiative portée par le Président Américain sur le méthane à Glasgow.

Le Diplomate Américain a par ailleurs insisté sur le fait que la priorité pour toutes les parties prenantes dans cette question liée au climat et du Bassin du Congo, réside dans la formation d’une économie verte , et dans la lutte contre la déforestation.

 

La République du Congo met à jour son PNAE (plan national de l’action environnementale révisé)

Vendredi 10 décembre à Brazzaville en présence du représentant pays du PNUD au Congo, Mr Maleye DIOP et des partenaires et invités, la Ministre de l’Environnement du Développement Durable et du Bassin du Congo a procédé à la cérémonie couplée de clôture de l’atelier de validation et de remise du document Plan national de l’action environnementale (PNAE) par le Programme des Nations Unies pour le Développement .

Au terme de cinq jours de travail, les assises des travaux mis à profit pour l’examen de l’avant projet de la version révisée du plan national de l’action environnementale (PNAE) , la Ministre Arlette SOUDAN-NONAULT a précisé que cette réunion s’inscrit dans le cadre d’une suite logique d’un processus démarré il y’a dix ans en arrière afin de doter notre pays de cet outil capital de planification stratégique en matière environnementale au titre des vingt prochaines années . Pour cela elle a souhaité que la stratégie définie dans ce PNAE aie pour finalité de favoriser une approche globale à la planification; de la gestion de l’environnement avec l’incorporation des thématiques liés à l’économie verte , au changement climatique , au carbone., au genre , tout en veillant à leur implication dans les programmes nationaux de développement . A cet effet Madame la ministre s’est dite satisfaite de ce nouveau PNAE intégrant les engagements internationaux de notre pays en matière environnementale .

Gérer de façon durable l’environnement est une noble ambition qui garantit la préservation de la nature, la protection des écosystèmes et l’utilisation rationnelle des ressources renouvelables a signifié madame la ministre. Visant le développement durable de notre pays sur la base d’une gestion rationnelle de l’environnement , la protection et la préservation de la nature constitue l’un des axes de « Poursuivons ensemble la marche vers le développement « , programme de société de son excellence, Monsieur Denis SASSOU NGUESSO, président de la République, Chef de l’État.

En outre Madame la Ministre a rappelé aux participants que pour atteindre notre ambition, il sied de faire participer une diversité d’acteurs institutionnels représentant les secteurs clés impliqués dans la gestion durable de l’environnement. Deux défis sont à relever à savoir : faire aboutir ce dossier pour approbation auprès du gouvernement, et sensibilisation des populations en vue de l’appropriation du document PNAE .

L’implication de tous fera que nous parviendrons à relever les grands défis qui minent notre planète en général et notre pays en particulier . Sur ces mots, la Ministre a déclaré close la réunion d’examen de l’avant projet du plan national de l’action environnementale PNAE version révisée.

 

 

Préserver les Intérêts du milieu marin : le Congo ne se soustrait pas de la Treizième Conférences des parties COP 13, Convention d’Abidjan

Lundi 13 décembre 2021, c’est ouvert à Brazzaville par visio conférence, la treizième conférence des parties de la convention d’Abidjan, COP13 qui se déroulera du 13 au 15 décembre 2021. Cette cérémonie d’ouverture a connu, la participation en ligne de Madame INGER ANDERSON ,Directrice Exécutive du Programme des Nations-Unies pour l’Environnement (PNUE), du Secrétaire Exécutif de la convention d’Abidjan, M. ABOU BAMBA ainsi que du Ministre de l’Environnement de La République de la Côte d’Ivoire président de la COP 13 M. JEAN LUC ASSI. Madame la Ministre Arlette SOUDAN-NONAULT , Ministre de l’Environnement, du Développement Durable et du Bassin du Congo a tenu une allocution pour annoncer l’ouverture du Segment des Experts de la dite conférence .

Débutant son discours par un rappel de la situation sanitaire obligeant les participants à se réunir par visio conférence , elle a souligné les efforts du Chef de l’Etat Mr Denis SASSOU NGUESSO pour les moyens mis à disposition pour la tenue de cette conférence conformément à son engagement de toujours pour la protection de l’environnement . Cette conférence à une particularité , à savoir la célébration des 40 ans d’existence de la Convention d’Abidjan , 40 ans de coopération en matière de protection, 40 ans gestion et de mise en valeur du Milieu marin et des zones côtières de la côte Atlantique et de la région de l’Afrique de l’ouest , du centre et du sud . Il y’a bien des avancés, mais le chemin est encore long à parcourir a souligné la ministre.

 

La République du Congo rejoint l’initiative IPC pour une meilleure prise de décision face aux effets du changement climatique , cause majeure de la faim

Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre de l’Environnement du Développement Durable et du Bassin du Congo, a procédé, ce jeudi 09 décembre 2021 à Brazzaville , au lancement officiel de l’atelier de formation, d’analyse et de classification de l’insécurité alimentaire en République du Congo, en présence du Ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et la Pêche Mr Paul Valentin NGOBO , de Madame Anne Claire MOUILLIEZ, Représentante et Directrice pays du Programme Alimentaire Mondial (PAM), du Représentant du responsable monde via visio de l’initiative Mondiale IPC, et enfin d’un expert en sécurité alimentaire, Mr Amadou Diop .

La ministre a souligné que la crise climatique est l’un des principaux facteurs de la faim dans le monde , Notre pays le Congo n’étant pas épargné par les chocs occasionnés par le changement climatique, notamment les vents violents et les inondations répétées, qui ont mis à mal les capacités de résilience des populations et des infrastructures. La ministre, après avoir souligné les risques énormes pour nos populations, qui voient leurs champ détruits et leur moyens d’existences menacés , a signalé que devons coordonner nos interventions, responsabiliser toutes les parties prenantes et améliorer l’affectation des ressources pour riposter ensemble face à ces phénomènes. C’est pourquoi depuis quelques mois la République du Congo, à travers son Ministère de l’Environnement du Développement Durable et du Bassin du Congo, a engagé des consultations bilatérales avec le Programme Mondial IPC et ses partenaires de rejoindre ce cadre dans l’atteinte d’un second objectif  » Éliminer la faim , assurer la sécurité alimentaire , assurer la nutrition ….. » Facilitant ces consultations et la tenue de cet atelier, la ministre a remercié chaleureusement l’implication du Programme Alimentaire Mondial . Cet atelier marque le début d’une longue étape complexe qui permettra à terme de disposer d’une lecture rigoureuse et universelle de la sécurité alimentaire en République du Congo .

Madame la ministre, a ensuite annoncé la structure de gouvernance de l’IPC au Congo . Madame la Ministre , en tant que co- présidente avec Madame Anne Claire MOUILLIEZ Représentante du Programme A Alimentaire Mondial , elle co-dirigera le comité de pilotage de cet outil composé des représentants des institutions de la République ainsi que les représentants du système des nations Unis et de la société civile . Dans l’intention de capitaliser l’analyse pilote , qui aura lieu la semaine prochaine et pour définir les orientations stratégiques de l’IPC au Congo, le comité de pilotage se réunira en février 2022. Le développement de l’IPC au Congo est placé sous la houlette d’un groupe de travail constitué des experts des ministères sectoriels et des agences du système des nations unies.
Impliqué aussi par la thématique du changement climatique et ses effets sur l’agriculture , l’élevage et pêche , son rôle sera prépondérant a rappelé la Ministre, qui a conclu son propos par des remerciements à l’endroit du programme alimentaire mondial (PAM), du programme mondial de l’initiative IPC et de toute l’équipe globale de soutien au cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire, pour leur accompagnement précieux et sans faille.

Vers une gestion durable des risques de catastrophes : le PNUD se met au côté de la République du Congo

La Ministre de l’Environnement, du Développement Durable et du Bassin du Congo Madame Arlette Soudan Nonault a conduit ce 09/12/2021, la cérémonie officielle de la remise de la Stratégie Nationale de gestion des risques de catastrophes , document qu’elle a reçu des mains du représentant pays du programme des Nations unies pour le développement Mr Maleye Diop en présence des partenaires et des invités .

Madame la ministre a rappelé que les catastrophes et leurs effets sont presque quotidiennes à travers le monde.

Les catastrophes ont de lourdes conséquences d’ordre environnemental, social et économique . Malheureusement, a t’elle ajouté, peu de pays en développement sont en mesure de gérer les risques seuls à cause du manque d’outils adéquats. Ainsi le cadre de gestion des risques des catastrophes se veut être un moyen qui permettra d’atténuer la vulnérabilité de la République du Congo. De ce fait, il facilitera l’atteinte des objectifs du développement durable .

Le changement climatique affecte particulièrement les plus vulnérables. Ces phénomènes climatiques ont une incidence négative sur le développement durable. Madame la Ministre a souligné, au regard de ce qui précède, que réduire les risques de catastrophes demeure une préoccupation transversale. Ensuite elle a ajouté que la mise en oeuvre du cadre de Sendai /2015-2030 révèle que les capacités des pays ne sont pas identiques, ce qui nécessite une Coopération plus large.

Le Congo a pu, a mi parcours, produire son rapport de suivi des progrès accomplis pour la mise en oeuvre du cadre de Sendai /2015-2030, ce qui va inciter  le PNUD et les autres partenaires, à soutenir le pays dans sa démarche de vouloir renforcer ses capacités en vue de prévoir , gérer, et réduire les risques des catastrophes .

Les différents projets de la CCBC bientôt pris en compte dans le projet d’adaptation en Afrique Centrale et de l’ouest (PACO)

La Ministre de l’environnement, du développement durable et du bassin du Congo, Coordonnatrice Technique de la Commission Climat du Bassin du Congo (CCBC)Commission Climat du Bassin du Congo (CCBC), Arlette Soudan Nonault, a présidé ce mardi 30 novembre 2021, l’atelier consacré à l’identification des besoins de la CCBC dans la mise en œuvre du projet PACO.

Organisé par la GIZ, partenaire de la Commission Climat du Bassin du Congo, cet atelier s’inscrit dans le cadre le cadre du renforcement de la coopération bilatérale entre l’Allemagne et le Congo, dans le domaine du développement durable.

Ces travaux font suite à un draft de document du projet PACO, élaboré par des consultants recrutés à cet effet par la GIZ allemande.

Au cours des travaux, il sera question pour les participants d’examiner les observations formulées qui ont été transmises en date du 15 octobre 2021 par la coordination de la CCBC.

 

 

GLOBAL RAINFOREST FUND : A Londres, Arlette Soudan-Nonault fait le plaidoyer du Bassin du Congo

Le Cabinet EY et le Fond Mondial pour la Forêt Tropicale ont organisé ce jeudi 28 octobre à Londres un déjeuner d’affaires dans le but de tirer profit des marchés de capitaux et mobiliser 100 milliards de dollars pour lutter contre la déforestation des forêts tropicales.

Ce déjeuner d’affaires était Co-animé par:

Monsieur James MARAPE, Premier ministre de Papouasie-Nouvelle-Guinée et Monsieur Carmine Di SIBIO, Président-directeur général mondial, du Cabinet EY.

en partenariat avec:

Son Excellence Monsieur Ali BONGO ONDIMBA, Président de la République du Gabon
Monsieur Johnny BRECINO, Premier ministre de la République de Belize

La Ministre de l’Environnement, du Développement Durable et du Bassin du Congo, Coordonatrice de la Commission Technique du Bassin du Congo, Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, qui participait à cette levée de fonds dans la capitale britannique a fait un vibrant plaidoyer au nom de la Commission Climat du Bassin du Congo et son instrument financier le Fonds Bleu pour le Bassin du Congo qui vise à transformer les économies du bassin du Congo afin de les rendre plus résiliantes au changement climatique et fonder ainsi un modèle de développement sur une économie respectueuse de nos forêts, nos tourbières, nos mangroves, ces puits de carbone qui assurent et garantissent l’oxygène de notre planète et permettent d’absorber une partie des émissions des économies développées.

« Nous nous sommes structurés, nous avons engagé des programmes de formation avec l’appui de la Coalition des Nations des forêts tropicales (CFRN) pour délivrer des données robustes et en toute transparence. » a-t-elle précisé

La République du Congo Brazzaville ainsi que la République Démocratique du Congo voisine détiennent conjointement la première réserve de zones humides, appelées communément Tourbières et mangroves.  Faute d’être protégées, elles seront asséchées et la faune, la flore et l’immense puits de carbone qu’elles constitue disparaitront. Toutefois cette protection ne doit pas se faire sans contrepartie et au détriment des populations locales. La Ministre de l’Environnement, du Développement Durable et du Bassin du Congo a également saisi cette opportunité pour mettre en garde ceux qui financent des projets qui ne sont pas insérés dans les inventaires nationaux de carbone, puis dans les résultats carbone communiqués à la CCNUCC dans le cadre de nos rapports bi-annuel.  « Ces crédits a-t-elle dit n’ont aucune valeur ni aucune matérialité. »

La République du Congo et la République Démocratique du Congo se fixent des objectifs communs pour la COP26 de Glasgow

Au cours de la séance de travail qui a eu lieu ce samedi 23 octobre 2021, entre la Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre de l’Environnement, du Développement Durable et du Bassin du Congo et la délégation de la RDC conduite par Monsieur Olivier MONDONGE BOGADO, Directeur de Cabinet Adjoint du Président de la République Démocratique du Congo en charge du progrès social, les préparatifs de la COP 26 ainsi que les axes d’intervention et de négociation des pays membres de la Commission Climat du Bassin du Congo ont été traités.

La RDC, assurant la Présidence de l’Union Africaine et membre de la Commission Climat du Bassin du Congo, est déterminée à l’instar des autres pays de la CCBC à porter haut la problématique du Bassin du Congo et du Fonds Bleu à la COP 26 de Glasgow.
La stratégie commune pour la préservation des tourbières du Bassin du Congo et les éléments de négociation de financement pour la mise œuvre de ladite stratégie ainsi que la préparation des agendas leurs Excellences les Chefs d’État Denis SASSOU-N’GUESSO et Antoine Félix TSHISEKEDI, ont été à l’ordre du jour de cette entretien.

 

La Grande Bretagne et le Congo préparent ensemble la COP 26

Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre de l’Environnement du Développement Durable et du Bassin du Congo, s’est entretenue ce 22 octobre 2021, par visioconférence, avec son homologue Lord Zac GOLDSMITH, Ministre Britannique en charge de l’Environnement, afin de passer en revue l’ensemble des dossiers liés à la participation de la République du Congo et de la Commission Climat du Bassin du Congo dont les délégations seront conduites par le Président Denis SASSOU-N’GUESSO à la COP26 de Glasgow

Ces sujets abordés par les deux autorités sont entre autres, la participation du Congo et de la CCBC à la bourse carbone, à la plénière de Haut niveau, et à d’autres événements parallèles d’importance auxquels le Président Denis SASSOU-N’GUESSO est invité à prendre part.
La problématique du Bassin du Congo sur la préservation des écosystèmes fragiles et les tourbières ainsi que les pistes de financement avec l’appui de la Grande Bretagne ont également été étudiées par les deux autorités.

Pour la Grande-Bretagne, l’épineux sujet de la préservation des tourbières du bassin du Congo devra faire l’objet d’une coopération bilatérale avec le Congo sur le long terme, juste après la COP 26.

Journée Internationale de la Prevention des Catastrophes 2021 : Déclaration du Gouvernement lue par la Ministre Arlette Soudan-Nonault

Journée Internationale de la Prevention des Catastrophes 2021 : Déclaration du Gouvernement lue par Mme Arlette Soudan-Nonault,
Ministre l’Environnement, du Développement Durable et du Bassin du Congo

Télécharger la déclaration en PDF ici

Mesdames et Messieurs ;
Chers compatriotes ;

Le 13 octobre de chaque année, la communauté internationale célèbre la Journée Internationale de la prévention des Catastrophes. Cette journée, qui est observée depuis 32 ans, a pour objectif de promouvoir une culture mondiale de sensibilisation aux risques permanents qui menacent l’humanité.
L’édition 2021 porte sur « la coopération internationale pour les pays en développement afin de réduire leurs risques de catastrophe et les pertes dues aux catastrophes ». Cette édition marque le lancement de la nouvelle campagne « Sendai Sept », pour promouvoir chacun des sept objectifs du Cadre de Sendai 2015-2030 pour la réduction des risques de catastrophes, adoptée à Sendai, au Japon en mars 2015.

Mesdames et Messieurs ;
Chers compatriotes ;

La prévention et la gestion des risques de catastrophe permettent d’atténuer les pertes en vies humaines, les dégâts matériels et les perturbations socio-économiques, provoquées entres autres par les séismes, les éruptions volcaniques, les tempêtes et cyclones, les feux de forêts, les inondations, les érosions et les glissements de terrain.

Elles permettent également de rappeler que la résilience aux catastrophes doit être une priorité de développement durable dans toutes les régions du monde. En ce domaine comme en d’autres, nous devons mettre l’accent sur les connaissances traditionnelles, locales et autochtones qui complètent la science moderne et améliorent la résilience des communautés.

L’identification et la prise en compte des spécificités de l’habitat et des savoir-faire existants constituent en effet les bases pour mettre en oeuvre une amélioration des modes de construction et de renforcement des compétences en vue d’une réduction de la vulnérabilité à long terme des communautés locales.

Il est temps d’éveiller nos consciences sur l’importance de la prévention et la gestion des risques de catastrophes, en tenant compte de la vulnérabilité et des besoins communautaires. Il est ainsi démontré qu’à l’échelle mondiale, les femmes et les enfants sont 14 fois plus susceptibles que les hommes de mourir dans une situation de catastrophe. Près de 60% des décès maternels évitables et 53% des décès d’enfants de moins de 5 ans évitables interviennent dans les situations de conflit et de catastrophe. Parmi les autres groupes touchés de manière disproportionnée figurent les personnes vivant avec handicap, les personnes âgées et les peuples autochtones.

Mesdames et Messieurs ;
Chers Compatriotes ;

Le Gouvernement de la République du Congo préconise que soit élaboré au niveau national, un cadre institutionnel multisectoriel fort, accompagné de certains mécanismes de veille, comme nous venons de le faire avec l’adoption de la stratégie nationale de gestion des risques de catastrophes, pour une véritable résilience des communautés.

Cependant, ces résultats ne pourront être effectifs et opérationnels que si nous faisons de la prévention et de la gestion des risques de catastrophes, une priorité nationale, par un engagement politique permettant à chacun de jouer son rôle avec des responsabilités bien déterminées et une bonne gestion des connaissances, à travers un partenariat bien défini. Notre objectif est donc de mettre en place un comité national de gestion des catastrophes, en charge de la prévention et de la gestion des risques de catastrophes en lieu et place des commissions ad hoc circonstancielles.

Mesdames et Messieurs ;
Chers Compatriotes ;

Face aux catastrophes liées au changement climatique qui n’épargnent pas notre pays, le gouvernement de la République, sous l’impulsion du Chef de l’État, le Président Denis SASSOU-N’GUESSO et la coordination du Premier Ministre Anatole Collinet MAKOSSO, est déterminé à dépasser le niveau des Plans d’urgence et à accélérer l’élaboration et l’adoption de plans d’action et de prévention. Le meilleur moyen de réduire les risques, c’est en effet la prévention. Mais le problème est qu’en règle générale, nous ne sommes pas attentifs jusqu’à ce qu’une catastrophe survienne. La prévention est en effet une notion difficile à vendre auprès politiques publiques, car le retour sur investissement se fait à long terme. Pourtant, tout démontre que lorsque les initiatives de prévention sont correctement mises en œuvre, les coûts associés à la réparation des dégâts humains et matériels sont infiniment moindres.

Si à cette politique de prévention, s’ajoute l’adoption par chacune et chacun d’entre nous, des règles de vigilance, des systèmes d’alerte et des bonnes pratiques et réflexes au quotidien, les risques pourront être maitrisés. Car si les catastrophes naturelles sont hélas parfois inévitables, notre responsabilité est d’en atténuer les impacts, et d’en gérer au mieux les conséquences.

Je vous remercie

Arlette SOUDAN-NONAULT. –