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Les membres du Comité de pilotage du Projet « Renforcement des capacités d’adaptation aux changements climatiques des communautés vulnérables vivant dans le Bassin du Fleuve Congo » valident les documents stratégiques de mise en œuvre du projet

Développement Durable : les membres du Comité de pilotage du Projet « Renforcement des capacités d’adaptation aux changements climatiques des communautés vulnérables vivant dans le Bassin du Fleuve Congo » valident les documents stratégiques de mise en œuvre du projet
Valider les documents stratégiques de mise en œuvre du projet, tel a été l’objectif de la première réunion du comité de pilotage du Projet « Renforcement des capacités d’adaptation aux changements climatiques des communautés vulnérables vivant dans le Bassin du Fleuve Congo » tenu ce vendredi 22 avril 2022, à l’Hôtel PEFACO de Brazzaville. L’ouverture des travaux a été présidée par Madame Arlette SOUDAN- NONAULT, Ministre de l’Environnement, du Développement Durable et du bassin du Congo, en présence de Madame Anne Claire MOUILLIEZ, Représentante du Programme Alimentaire Mondial (PAM) en République du Congo, et de M. Chris MBURU, Coordonnateur résident du système des Nations Unies en République du Congo.
Selon la Représentante du PAM, ce projet est une occasion pour la République du Congo de redynamiser les politiques de mise en œuvre de ses programmes à travers le pays et de renforcer les partenariats visant le déploiement d’actions d’adaptation concrètes pour améliorer les conditions des populations les plus impactées par les changements climatiques. Elle a souligné à propos : «  Notre responsabilité est grande, mais je ne doute pas un seul instant de notre détermination et de notre habileté à faire de ce projet une référence parmi les 7 projets financés par le Fonds d’adaptation bénéficiant de l’appui du PAM sur le continent africain ». La Ministre de l’Environnement a pour sa part déclaré dans son allocution « Nous devons être rigoureux et exhaustifs dans nos travaux pour apprécier toutes les orientations et les appuis nécessaires pour que le projet atteigne les résultats escomptés ».
En tant qu’organe de décision le plus élevé du Projet, le comité de pilotage valide les orientations de la mise en œuvre globale du projet. C’est dans ce cadre que ses membres, après avoir passé au crible les documents stratégiques du projet pendant les travaux, ont procédé à la validation du règlement intérieur. Ils ont en outre pris connaissance sur la structure de gouvernance et le cadre opérationnel du Projet, du plan de travail et des dépenses de la première année. Les membres du comité ont été également sensibilisés sur l’importance et la portée des Accords de partenariats publics avant de procédé à l’examen des résultats de l’Atelier de démarrage.Au terme d’une journée de travaux, les membres du comité de pilotage ont formulé des recommandations dont la principale demeure la révision budgétaire dans le cadre de mise en œuvre des activités du projet. En rappel, le projet vise l’amélioration de la résilience des populations en matière de sécurité alimentaire et de nutrition grâce à des mesures d’adaptation au changement climatique. Il cible particulièrement les populations vulnérables vivant dans les départements de la Bouenza, la Likouala et la Sangha.

Développement Durable : Le Programme CAFI se dit favorable à un accompagnement du Congo à la prochaine COP 27

La Ministre de l’Environnement, du Développement Durable et du bassin du Congo, Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, a reçu en audience ce jeudi 17 mars 2022, à son Cabinet de travail, Son Excellence Jan Age OYSLEBO, Ambassadeur du Royaume de Norvège en RDC, accompagné de M. Olav LUNDSTOL, chargé du climat à l’ambassade et de Madame Christine LANGEVIN, Conseillère technique à la programmation du programme Initiative pour la Forêt de d’Afrique Centrale (CAFI).

« Je parle au nom de nos partenaires, pour souligner que le CAFI est prêt à accompagner votre gouvernement dans la valorisation de l’initiative phare de la mise en œuvre de la CDN dans le secteur forêt et utilisation durable des terres ». Ces propos sont ceux tenus par l’Ambassadeur de Norvège au cours de l’entretien que lui a accordé la Ministre de l’environnement, du Développement Durable et du Bassin du Congo. Les échanges entre la Ministre et la délégation norvégienne ont été essentiellement consacrés à la mise en œuvre du Programme  Initiative pour la Forêt de l’Afrique Centrale en République du Congo, un des pays bénéficiaires.

La Norvège, partenaire du Congo et un des bailleurs du Programme CAFI, a toujours fait de la lutte contre les effets du changement climatique une grande priorité.
Pour l’Ambassadeur « Le CAFI est notre empreinte la plus importante et la plus visible ici ».

Dès l’entame de l’entretien, Madame la Ministre a fait le tour d’horizon des différentes initiatives lancées par le Congo avec ses partenaires. Puis s’en est suivi un plaidoyer en matière de politique de lutte contre le réchauffement climatique et pour le développement durable. De la nécessité de la prise en compte du carbone séquestré des tourbières, à la participation du Congo à la COP 27, en passant par le renforcement du partenariat au niveau national, toutes les préoccupations pour lesquelles le Congo cherche encore un appui financier ont été exposées.

De son côté, Monsieur l’Ambassadeur de Norvège a pris l’engagement d’informer ses pairs pour la prise en compte des priorités du Congo à travers le CAFI. Le CAFI apportera notamment un soutien financier au gouvernement congolais pour sa participation à la COP 27, en Egypte.

En guise de rappel, le CAFI vise à lutter contre le changement climatique, protéger les forêts, réduire la pauvreté et contribuer au développement durable.

Le Groupe de la Banque mondiale prêt à maximiser l’impact du financement climatique au Congo

Le Ministère de l’Environnement, du Développement Durable et du bassin du Congo, en collaboration avec le groupe de la Banque mondiale a organisé le mardi 08 mars 2022, une réunion en visioconférence pour poursuivre les échanges sur la nouvelle initiative du Groupe Banque mondiale qui consiste à aider les pays d’Afrique de l’ouest et centrale, ainsi que le secteur privé à maximiser l’impact du financement climatique, en visant des améliorations mesurables de l’adaptation, de la résilience et des réductions mesurables des émissions des Gaz à Effet de serre (GES).

Présidée par Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre l’Environnement, du Développement Durable et du bassin du Congo, cette réunion est le prolongement des échanges déjà amorcés par M. Siméon Ehui, Directeur Régional pour le Développement Durable du Groupe Banque mondiale, lors de sa visite le 04 mars dernier à Brazzaville. La réunion a eu pour objet les échanges sur les moyens et mécanismes mis en œuvre pour promouvoir le développement vert, résilient et inclusif tout en préservant le capital naturel. La rencontre a été également l’occasion pour le Groupe de la Banque mondiale d’informer l’autorité congolaise sur le plan d’action pour le changement climatique (PACC) et sa déclinaison en région de l’Afrique de l’ouest et centrale.

En effet, le PACC vise à faire progresser les aspects liés au changement climatique avec une approche de développement vert, résilient et inclusif, l’éradication de la pauvreté et la prospérité partagée dans une optique de durabilité. A ce titre, il est d’une importance vitale pour la biodiversité et les services écosystémiques du Congo, parce qu’il offre une opportunité pour financer les projets identifiés dans le cadre de la mise en œuvre de sa Contribution déterminée nationale (CDN). Ce sont de grandes opportunités d’atténuation et d’adaptation pour stimuler le financement climatique et mobiliser les capitaux privés.

Par ailleurs, dans une optique de prioriser les besoins de financement du Congo dans le domaine du changement climatique, le Groupe de la Banque mondiale a envisagé d’envoyer une équipe technique qui mènera d’abord une étude complémentaire. Les résultats de cette étude serviront de base pour planifier les actions et les mesures d’accompagnement.

Aussi sur la base de la politique de planification des Contributions déterminées nationales (CDN) du Congo, le Groupe de la Banque mondiale, à travers son équipe d’étude, identifiera les projets qui cadrent avec sa stratégie de lutte contre les effets du changement climatique.
Abordant le point relatif à la taxe carbone, le Groupe de la Banque mondiale, à travers le Ministère de l’Environnement, du Développement Durable et du bassin du Congo, est disposé à accompagner le Congo dans le renforcement des capacités de ses cadres en matière de maîtrise du prix du carbone.

Enfin, les deux parties ont convenu de poursuivre les échanges au cours d’une prochaine réunion dont la date sera communiquée ultérieurement.

En rappel, le groupe de la Banque mondiale joue un rôle essentiel dans les efforts déployés dans le monde pour mettre fin à l’extrême pauvreté et favoriser une prospérité partagée.

 

La Déclaration de Kigali réaffirme le soutien de l’Afrique Centrale au Fonds Bleu pour le Bassin du Congo.

Retrouvez la déclaration en pdf ici 

Adoptée à l’issue de la 8e session du FRADD ( Forum régional sur le développement durable), tenue à Kigali du 3 au 5 mars 2022 sous la présidence du Chef de l’état Rwandais Paul Kagame et en présence de la Ministre de l’environnement, du développement durable et du Bassin du Congo présidente sortante du 7ème FRADD Arlette Soudan-Nonault, la « Déclaration de Kigali » réaffirme un soutien régional fort à l’initiative pionnière lancée par SE le Président Denis Sassou Nguesso.
Les signataires « appellent les entités du système des Nations Unies à aider les pays du Bassin du Congo à mobiliser les fonds nécessaires à leur développement durable à travers le Fonds Bleu pour le Bassin du Congo et à aider ces pays dans la mise en œuvre de leurs contributions nationales déterminées, dans l’évaluation de leur capacité de séquestration du carbone et dans le développement de modes de vie en relation avec le capital naturel unique de cette sous- region. »
La Déclaration de Kigali rappelle et réaffirme par ailleurs la teneur de la Déclaration de Brazzaville, adoptée lors de la 7e FRADD tenue dans la capitale congolaise en mars 2021.

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Développement Durable : Démarrage d’un nouveau projet du Fonds d’adaptation en faveur des communautés vulnérables du bassin du Congo

Les travaux de l’atelier de démarrage du Projet Renforcement des capacités d’adaptation au changement climatique des communautés vulnérables vivant dans le bassin du Congo ont été ouverts ce mardi 22 février 2022 à l’hôtel PEFACO de Brazzaville, par Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre de l’environnement, du Développement Durable et du bassin du Congo, en présence de Madame Cécile MBOUCKOU KIMBATSA, Ministre des Affaires Sociales et de l’Action Humanitaire, Monsieur Jean Luc MOUTHOU, Ministre de l’Enseignement Préscolaire , Primaire Secondaire et de l’Alphabétisation, des Représentants des agences du systèmes des Nation Unies ainsi que de Madame Anne- Claire MOUILLEZ, Représentante et Directrice Pays du Programme Alimentaire Mondiale .

Cet atelier vise à convenir avec les parties prenantes identifiées et les différents organes de gestion et de gouvernance du projet, la validation du plan de travail de la première année. Il va également permettre de renforcer les connaissances et informations sur le projet et de sensibiliser sur les attentes et prérogatives des différentes parties prenantes dans la valeur ajoutée du projet pour l’adaptation aux évolutions du climat.

Dans son mot d’ouverture, Madame la Ministre a rappelé les impacts négatifs engendrés par les effets du changement climatique dans tous les secteurs socio-économiques du Congo. D’où l’urgence de trouver des solutions idoines pour préserver l’environnement afin de garantir la sécurité alimentaire au bénéfice des populations vulnérables vivant dans le bassin du Fleuve Congo. En effet, La lutte contre le changement climatique est une préoccupation majeure de toutes nos politiques de développement et est au cœur de toutes les discussions au Congo et dans le monde a-t-elle souligné en substance. « Il est urgent de placer les producteurs au cœur de l’action climatique afin de reformer nos systèmes alimentaires, de protéger l’environnement et de créer les conditions pour améliorer les revenus et les moyens d’existence de celle et ceux qui nourrissent toute la Nation », tels sont les termes utilisés par Madame la Ministre pour exprimer l’importance de la lutte contre les effets du changement climatique. Le Projet Renforcement des capacités d’adaptation au changement climatique des communautés vulnérables vivant dans le bassin du Congo est une des solutions apportées par le Gouvernement congolais en partenariat avec le Programme Alimentaire Mondial (PAM) dans la lutte contre la vulnérabilité des couches sociales les plus démunies dans le bassin du Congo.

Ce Projet vise à améliorer l’adaptation, la sécurité alimentaire et la résilience au changement climatique des communautés vulnérables avec un accent particulier sur les populations autochtones et les petits exploitants. Il est financé à hauteur de 9 999 909 dollars américains, soit environ 5 milliards de francs CFA, avec 179 000 bénéficiaires répartis dans 124 villages. Parmi ces bénéficiaires, on compte 52% de femmes et 44% d’autochtones.

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République du Congo – PAM : Communiqué de presse conjoint

Téléchargez la version pdf en cliquant ici 

« Atelier de démarrage du Projet Renforcement des capacités d’adaptation au changement climatique des communautés vulnérables vivant dans le bassin du Fleuve du Congo »

Brazzaville, 21 février 2022 – Le Gouvernement de la République du Congo, à travers le Ministère de l’Environnement, du Développement Durable et du Bassin du Congo et le Programme Alimentaire Mondial (PAM) organisent les 22 et 23 février 2022, à l’hôtel PEFACO, Brazzaville, l’Atelier de démarrage du Projet « Renforcement des capacités d’adaptation au changement climatique des communautés vulnérables vivant dans le bassin du Fleuve Congo », financé par le Fonds d’Adaptation.
Cet atelier vise à convenir, avec les représentants des parties prenantes identifiées et les différents organes de gestion et de gouvernance du Projet, de la validation du Plan de travail de la première année. Il va permettre de renforcer les connaissances et informations sur le Projet et de sensibiliser sur les attentes et prérogatives des différentes parties prenantes dans la valeur ajoutée du Projet.
Pendant les deux jours des travaux, les participants vont (i) identifier les problématiques liées aux rôles et responsabilités des parties prenantes et des communautés dans la dynamique des activités et la durabilité des résultats escomptés dès la première année ; (ii) communiquer sur les attendus du Projet en lien avec les résultats des consultations menées dans la Bouenza, la Likouala et la Sangha ; (iii) valider le plan de travail ainsi que le plan des dépenses de la première année du Projet.
L’atelier va connaître la participation de tous les partenaires impliqués dans la mise en oeuvre du Projet, à savoir : la Direction nationale du Projet ; le Comité de pilotage du Projet ; le Groupe consultatif technique du Projet ; les structures publiques et privées ; les Collectivités territoriales ; la Coordination et les Agences du Système des Nations Unies ; les partenaires de la coopération bilatérale et multilatérale ; les responsables de programmes et Projets de développement ; la société civile, dont les communautés bénéficiaires, notamment autochtones ; les Instituts et sociétés de recherche.
Le Projet vise l’amélioration de la résilience des populations en matière de sécurité alimentaire et de nutrition grâce à des mesures d’adaptation au changement climatique. Il a été lancé officiellement en septembre 2021, sous la présidence de Madame la Ministre de l’Environnement, du Développement Durable et du Bassin du Congo. L’activité le démarrage de consultations qui se sont tenues dans les départements de la Bouenza, la Likouala et la Sangha en vue de rétablir les contacts avec les acteurs clés du Projet et d’évaluer la situation des activités à mener dans les zones Ce Projet, dont l’exécution est prévue entre 2022 et 2027 bénéficiera à 179 000 personnes dans 124 villages de la Bouenza, la Likouala et la Sangha. Il met un accent particulier sur l’accompagnement des populations autochtones (qui représentent 44% des bénéficiaires du Projet) et des petits exploitants agricoles dont les moyens d’existence dépendent fortement des ressources naturelles sensibles au climat et des calendriers agricoles.

Pour en savoir plus, veuillez contacter :

Programme Alimentaire Mondial en République du Congo / Twitter @PamCongo
Cécile MERCIER, Chargée de communication ; cecile.mercier@wfp.org

Ministère de l’Environnement, du Développement Durable et du Bassin du Congo / Twitter @EnvDDBC_GouvCg

Alain-Juillet BAYENI, Attaché de presse ; ajrb.bayeni@gmail.com

 

Développement Durable : L’Agence Française de Développement (AFD) fait la mise au point du Programme d’utilisation durable des terres

La Ministre de l’Environnement, du Développement Durable et du bassin du Congo, Madame Arlette SOUDAN NONAULT, a reçu en audience, ce mardi 15 février 2022 à son Cabinet de travail, une délégation de l’AFD conduite par son Directeur, Maurizio CASCIOLI afin de faire le point de la mise en œuvre du Programme d’utilisation durable des terres.

Le programme est élaboré avec plusieurs Ministères, notamment ceux de l’Agriculture, de l’Economie forestière et de l’Aménagement du territoire. Ce programme transversal permettra au Congo d’atteindre 22 des 55 jalons inclus dans la lettre d’intention signée avec le CAFI.
Il s’agit d’un programme visant à aller vers un aménagement du territoire, respectueux de l’environnement et des règles d’utilisation des terres et une agriculture durable.

 

Coopération Congo UNESCO : Bientôt la mise en place d’un Comité national MAB au Congo

La Ministre de l’Environnement, du Développement Durable et du bassin du Congo, Arlette SOUDAN NONAULT, a reçu en audience, ce lundi 14 février 2022, Madame Fatoumata Barry MAREGA, Cheffe de Bureau et Représentante de l’UNESCO au Congo, accompagnée de M. Bandiougou DIAWARA, Conseiller régional en sciences naturelles du Bureau de l’UNESCO pour l’Afrique centrale.

Les points abordés ont porté sur les différents aspects de la coopération entre la République du Congo et l’UNESCO. En effet, cette visite de M. Bandiougou DIAWARA à Brazzaville est le prolongement des échanges déjà engagés entre le Ministère de l’Environnement, du Développement durable et du bassin du Congo et l’UNESCO.

Faisant la synthèse de la coopération entre le Congo et l’UNESCO, M. Bandiougou DIAWARA s’est dit déterminé à booster les relations avec le Congo dans le domaine de l’environnement au moment où l’UNESCO est en train de procéder à la mise en œuvre de son programme de coopération 2022-2023. A ce propos, il a souligné devant la presse: « Nous venons d’avoir des échanges très constructifs et fructueux avec Madame la Ministre sur les différents aspects de notre coopération avec le Ministère qu’elle a la responsabilité de diriger. C’est une séance de travail qui été pragmatique, et Madame la Ministre nous a fait des propositions très concrètes, et nous avons convenu notamment de travailler ensemble à la redynamisation du comité national du Congo en charge de la mise en œuvre du programme de l’UNESCO sur l’homme et la biosphère ».

Tenant compte de la situation au Congo sur cette question, le Conseiller régional de l’UNESCO, a souligné la volonté de l’UNESCO de renforcer le soutien auprès des pays en les aidant à bien gérer les sites de l’UNESCO, et de les accompagner également à en créer d’autres.

Pour bien situer les responsables de l’UNESCO concernant toutes ces questions, la Ministre de l’Environnement, du Développement durable et du bassin du Congo a passé en revue tous les différents textes et accords régissant la notion de l’homme et la biosphère. Elle a saisi cette occasion pour faire le tour d’horizon concernant le dossier MAB et de convenir d’un prochain atelier qui permettra de mettre en place une feuille de route fiable en associant le PNUE. Selon Madame la Ministre, il existe plusieurs textes qui ont favorisé la mise en place du projet MAB depuis 1970. Ces textes ont été entérinés par un décret signé en 1982 portant création du Comité national Homme et sa biosphère. Il sera question de les actualiser afin de les contextualiser par rapport aux attentes de l’UNESCO. Pour ce faire un document historique comportant tous les détails a été remis aux diplomates de l’UNESCO. Madame la Ministre en a profité pour faire connaître les urgences qui préoccupent son département, notamment, la création de l’Institut de recherches pour les tourbières et les mangroves, ainsi que le besoin de moyens conséquents pour développer l’écotourisme dans les zones de tourbières. Le tourisme mémoriel a été également évoqué en citant l’exemple de la Baie de Loango..

Avant de se quitter, Madame la Ministre a remis à la délégation de l’UNESCO les fiches techniques des 61 projets sectoriels et ont convenu pour les prochaines étapes, de la nécessité de mobiliser les ressources et d’élaborer les notes conceptuelles. Une visite conjointe dans la zone de Dimonéka, d’Odzala et de Pointe-Noire est prévue dans les prochains jours.