Conservation de la biodiversité : le parc national Nouabalé Ndoki doté d’une plaque signalétique

Dans la perspective de renforcer les actions idoines visant la conservation de la biodiversité et la préservation du capital naturel, la ministre du Tourisme et de l’Environnement, Arlette Soudan-Nonault, en collaboration avec celui de la Culture et des Arts,Dieudonné Moyongo, et l’Unesco, a inauguré le 31 janvier, la stèle du parc national Nouabalé Ndoki, situé dans la localité de Kabo, dans le département de la Sangha.

Dénommé tri national de la Sangha, ce parc qui vient d’être doté d’une plaque signalétique de haute qualité est un complexe transfrontalier composé des parcs nationaux Nouabalé Ndoki en République du Congo, Lobeké au Cameroun et Dzanga-Ndoki en République centrafricaine. Il est inscrit depuis 2012 sur la liste du patrimoine culturel et naturel mondial de l’Unesco. Cette reconnaissance de la communauté des nations épouse les efforts des trois pays dans la conservation de la biodiversité et la préservation du capital naturel tri national. Il s’étend sur une superficie de sept-cent quarante et six mille trois cent neuf hectares.

En effet, cette espace naturelle abrite un large spectre de forêts humides riches en espèces dont certains sont en danger d’extinction. Selon les initiateurs du projet, son importance est liée au fait qu’il constitue le modèle de coopération internationale et est le tout premier site du patrimoine mondial à être inscrit au nom des trois Etats.

Intervenant au nom du représentant de l’Unesco au Congo, Richard Bouka a reconnu que cette initiative de doter ce parc d’une stèle est très importante, car elle permet de positionner les trois pays concernés comme vecteur de la conservation de la biodiversité mondiale.

Faisant une rétrospection sur l’historique de ce projet, le responsable de l’Unesco a encore signifié que c’est depuis 2002 que la commission de l’Union européenne en partenariat avec l’Unesco appuie les pays de l’Afrique centrale, notamment le Cameroun, le Gabon, le Congo et la RCA dans la politique de préservation de leurs patrimoines.

« La première phase de ce projet qui avait pris fin en mars 2003 a permis l’inscription du site de la Sangha dans la liste du patrimoine mondial en juillet 2012.

L’inscription de ce site transfrontalier sur la liste indicative du Congo a été faite en juin 2008. Et, quatre ans après il est inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’humanité, plus précisément en 2012 », a ajouté, le responsable de l’Unesco. Il précise que la deuxième phase de ce projet qui a démarré en juillet 2016 et financé par l’UE consiste à intégrer aussi le parc national d’Odzala Kokoua dans la liste du patrimoine mondial afin qu’il soit parmi les mille quatre-vingt-douze biens constituant ce patrimoine. Ce qui permettra d’améliorer la présence de la zone Afrique sur cette liste car, elle ne représente que 9,5%.

La conservation de la biodiversité, un facteur clé de lutte contre le changement climatique

La ministre du Tourisme et de l’Environnement, Arlette Soudan-Nonault, a rappelé que la conservation ainsi que la préservation de la biodiversité et de nos sites naturels est l’un des facteurs clés de lutte contre le changement climatique qui devient un problème réel et mondial.

« Les problèmes d’écologie, d’environnement et du changement climatique sont des questions qui sont réelles. Ce qui justifie le bien-fondé et la nécessité de poser cette plaque signalétique au parc Nouabalé Ndoki. Elle met en lumière les questions de la biodiversité au centre. De même, elle attire l’attention des utilisateurs de la flore et de la faune. Nous devrons impérativement conserver ce magnifique patrimoine. Pour ce faire, il faut l’implication de tous. Car, en le préservant, nous le faisons pour l’intérêt de la planète », a déclaré la ministre avant d’appeler les populations à plus de vigilance d’autant plus qu’elles ne vivent  que de la cueillette.

Source: www.adiac-congo.com