ENVIRONNEMENT / NON CLASSÉ LES PORTEURS DU FONDS BLEU DU BASSIN DU CONGO, FINALISENT LE VÉHICULE FINANCIER.

La Commission climat du Bassin du Congo composée par le PNUD le Maroc et le Cabinet Ernst & Young, avaient signé vendredi 5 avril 2019 à Brazzaville, un contrat d’entente pour le fonctionnement du Fonds bleu.

 

Source : labreveonline.com

Dans le cadre de cette signature entre la CCBC, les partenaires techniques et financiers, il était prévu entre autres, la présentation sur les lots 1 et 2 : le plan d’investissement et le véhicule financier .

A cet effet, les mêmes acteurs du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo, se sont réunis ce 27 janvier 2020, au cours de la troisième réunion du Comité de pilotage de l’étude de préfiguration du dit Fonds. Dans l’optique de :

Valider un véhicule financier destiné à doter le Fonds Bleu pour le Bassin du Congo d’une gouvernance aux normes mondiales au service des attentes des Etats, des Entreprises, des Partenaires Techniques et Financiers et des populations et la validation des projets identifiés par les Etats à travers le deuxième rapport intermédiaire structuré autour du pipeline de projets du Fonds bleu qui comptabilise à ce jour plus de 190 projets issus des 24 programmes sectoriels qui vont permettre la capitalisation sur les 10 ans avec un plan d’investissement.
Diop Maleye, chef du bureau PNUD, en encourageant les acteurs, a réitéré l’accompagnement du Pnud, dans la mobilisation de son réseau d’experts afin de réussir cette importante idée.
Du côté de Chafil Rajae, Directrice du centre de changement climatique 4C Maroc » Nous sommes ici, pour finaliser le contour du véhicule financier qui portera le Fonds bleu. Bien que les résultats de la Cop 25 à Madrid tenu en décembre 2019, soient déplorables, mais, elle avait abouti à une étape très importante pour la présentation de l’état d’avancement de notre étude aux bailleurs et partenaires qui attendent avec impatience la mise en oeuvre de ce Fonds ». La Directrice a promis au Congo, l’exécution des ateliers de renforcement de capacité sur le domaine du changement climatique d’ici la fin du mois de février.

Le comité de pilotage, s’agit concrètement de réaliser une « campagne de sensibilisation et d’information » par des réunions publiques, des ateliers participatifs et des enquêtes auprès d’acteurs du Fonds bleu pour le Bassin du Congo. Son rôle consiste à orienter l’action, décider les choix stratégiques. On pourrait dire qu’il s’apparente à un conseil d’administration de la dynamique.

Coordonner par Arlette Soudan Nonault, ministre de l’environnement et coordinatrice de la Commission du climat du Bassin du Congo, est revenue sur la quintessence de cette réunion : il s’agit de : « valider les dernières versions du pipeline des projets et du véhicule financier qui seront soumis à l’approbation des Ministres lors de la réunion de restitution qui se tiendra à la fin du mois de février ». Vu  » l’urgence de disposer dans nos sous régions d’un outil financier, en mesure de concrétiser notre légitime aspiration à réduire notre vulnérabilité face aux résultats mitigés auxquels nous sommes parvenus à la Cop 25″, a – t – elle conclu.

Alors, avec tous ses efforts, nous osons croire que la Déclaration faite en avril 2018 par les Chefs d’États qui stipule :  » doter la Commission climat du Bassin du Congo d’un budget lui permettant d’accomplir ses missions ; agir sans délai, en soutien aux deux déclarations de Brazzaville pour l’opérationnalisation et la promotion du Fonds bleu pour le Bassin du Congo comme des outils financiers de la Commission et apporter notre appui total à la mise en oeuvre de la feuille de route 2018 – 2019 « ,etc, se voit galopper.