Environnement : La ministre de l’environnement exige la lumière sur les projets finances par le FEM

La ministre du tourisme et de l’environnement du Congo, Arlette SOUDAN NONAULT, a présidé le vendredi 19 octobre 2018 à Brazzaville une réunion consacrée à une évaluation de la conduite des projets financés par le Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM). Autours de la table, les Représentants des agences du système des Nations Unies (FAO, UNESCO, Banque mondiale, PNUD), ceux des agences d’exécution du FEM implantées au Congo. La ministre, dans son discours d’ouverture de la réunion a fait constater le fait que la Direction générale de l’environnement, point focal opérationnel du FEM ne soit pas suffisamment mise à contribution dans la mise en œuvre des projets.

La ministre en charge de l’environnement a fait observer à l’auditoire que « Pour certains projets, une fois l’accord de financement endossé par le Directeur Général de l’Environnement, en sa qualité de Point focal Opérationnel, la collaboration se limite parfois à quelques réunions auxquelles mes collaborateurs sont invités comme simples partenaires, alors que nous sommes bel et bien partie prenante à la mise en œuvre desdits projets. En retour, nous ne recevons pas du tout les rapports d’activité et/ou financier de l’exécution de ces projets, alors que nous avons le devoir d’en informer régulièrement le secrétariat du FEM ».

Devant ce sombre constat, Arlette SOUDAN NONAULT a exhorté l’ensemble des partenaires à «…un changement de méthode de travail. Pour ce faire, je voudrais à cette occasion m’enquérir de la situation réelle de ces projets financés par le FEM dont les organismes que vous représentez, sont agence d’exécution …».

Des allocations pour le Congo, un dialogue national en perspective

Dans le cadre du FEM 7, a indiqué la ministre, le Congo a bénéficié des allocations stars dans les domaines des changements climatiques, de la biodiversité et de la dégradation des terres. Ainsi, pense la ministre, l’organisation d’un dialogue national sur le FEM serait idéale pour entre autres édifier davantage la société civile sur le Programme de micro financement; passer en revue les projets financés par le FEM au Congo dans le cadre des reconstitutions FEM-5 et FEM-6 et en tirer les leçons; faciliter la participation des parties prenantes nationales au programme FEM au Congo. Ce dialogue aura lieu au mois de janvier 2019 .

Des partenaires coopératifs et réceptifs au message la ministre

Interrogée au sortir de la réunion qui, rappelons-le s’est déroulée à huit clos, Suze Percy FILIPPINI, représentante de la FAO au Congo a indiqué que « cette réunion nous a donné l’occasion de réitérer notre disponibilité en tant que partenaires techniques et financiers de continuer à appuyer la République du Congo pour qu’elle puisse mieux se préparer, mieux de positionner par rapport au FEM 7 …la ministre nous a indiqué qu’elle va mettre en place une structure de coordination, ce que nous applaudissons…la FAO a dit sa disponibilité à accompagner le Congo par exemple s’il le souhaite à monter un projet sur l’écosystème du Mayombe et sur les tourbières , dans le cadre des projets à impact ».

Source: www.groupecongomedias.com