Lutte contre la désertification : Le Congo se dit engagé

La Journée mondiale de lutte contre la désertification se célèbre 17 juin de chaque année à travers le monde depuis 1995 conformément à la résolution 49/1995 de l’Assemblée Générale des Nations-Unies, afin de promouvoir la sensibilisation dans le cadre de la lutte contre la désertification contre les effets de la sécheresse, et pour la mise en œuvre de la Convention des Nations Unies sur la Lutte Contre la Désertification. Cette année 2018, la journée se célèbre sous le thème « La terre a de la valeur- investissez y».

Le gouvernement du Congo a publié un message dans lequel, Arlette SOUDAN NONAULT, ministre du tourisme et de l’environnement , s’appuyant sur la douzième session de la Conférence des Parties à la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification tenue à Ankara en Turquie en octobre 2015, qui recommande d’ici à 2030, une lutte contre la désertification en restaurant les terres et les sols dégradés et en s’efforçant de parvenir à un monde sans dégradation des terres  , indiqué :  « Notre Pays, qui a adhéré à ce programme, a formulé ses cibles volontaires pour atteindre la neutralité en matière de dégradation des terres qui devront permettre  d’assurer une gestion durable des forêts , de lutter contre la désertification , de mettre fin et inverser la dégradation des terres et la perte de la biodiversité. La réalisation du programme présente des avantages importants dans le cadre de l’atténuation et de l’adaptation aux changements climatiques car il joue un rôle clé dans le renforcement de la résilience des communautés rurales contre les chocs et aléas climatiques. Il est donc impératif de promouvoir l’intégration du concept de Neutralité en matière de Dégradation des Terres dans les politiques, stratégies, plans et cadres juridiques de notre pays ».

Par ailleurs, la ministre du tourisme et de l’environnement a ajouté : «  Nous devons nous donner les moyens de restaurer nos terres dégradées, de les remettre en production et de renforcer ainsi notre résilience face aux changements climatiques. Nous sommes en mesure de développer de nouvelles filières vertes, respectueuses de la nature et capable de nourrir une population de plus en plus nombreuses, grâce à des investissements appropriés dans l’exploitation des terres, les infrastructures rurales et le développement des compétences ».

Source :www.groupecongomedias.com