MEDDBC PSB 01072024-02

Sécuriser les tourbières du bassin du Congo, c’est contribuer à la survie des générations futures

Les travaux de l »atelier national d’apprentissage du projet «sécuriser les réserves cruciales de biodiversité, de carbone et d’eau dans les tourbières du Bassin du Congo grâce à une prise de décision éclairée et une bonne gouvernance», se sont ouverts ce 1er juillet à Brazzaville, sous le patronage de Madame #Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre de l’Environnement, du Développement Durable et du Bassin du Congo, Secrétaire Exécutive de la CCBC.

En procédant à l’ouverture officielle de ces travaux, la Ministre a rappelé les engagements pris par le gouvernement de la République du Congo, en faveur de la gestion durable des tourbières, avant de faire le point des réalisations effectuées à ce jour dans ce cadre.

Pour sa part, La Représentante de la FAO, Mme #Yannick Rasoarimanana, a salué l’implication du gouvernement congolais, ainsi que celle des différents partenaires techniques et financiers qui accompagnent l’État Congolais, à travers ce grand projet, dans la mise en œuvre de la politique gouvernementale en matière de l’environnement et du bien être de l’ensemble de la population Congolaise.

Ce projet qui est d’une importance capitale dans l’implémentation de la politique gouvernementale en matière d’environnement et de bien être, bénéficie de la coordination du Programme des Nations-Unies pour l’environnement (PNUE) , et est subventionné par l’Organisation des Nations Unies-Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO).

EXPORT-MEDDBC-PAM-2022-PEFACO-84-sur-93

Développement Durable : Démarrage d’un nouveau projet du Fonds d’adaptation en faveur des communautés vulnérables du bassin du Congo

Les travaux de l’atelier de démarrage du Projet Renforcement des capacités d’adaptation au changement climatique des communautés vulnérables vivant dans le bassin du Congo ont été ouverts ce mardi 22 février 2022 à l’hôtel PEFACO de Brazzaville, par Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre de l’environnement, du Développement Durable et du bassin du Congo, en présence de Madame Cécile MBOUCKOU KIMBATSA, Ministre des Affaires Sociales et de l’Action Humanitaire, Monsieur Jean Luc MOUTHOU, Ministre de l’Enseignement Préscolaire , Primaire Secondaire et de l’Alphabétisation, des Représentants des agences du systèmes des Nation Unies ainsi que de Madame Anne- Claire MOUILLEZ, Représentante et Directrice Pays du Programme Alimentaire Mondiale .

Cet atelier vise à convenir avec les parties prenantes identifiées et les différents organes de gestion et de gouvernance du projet, la validation du plan de travail de la première année. Il va également permettre de renforcer les connaissances et informations sur le projet et de sensibiliser sur les attentes et prérogatives des différentes parties prenantes dans la valeur ajoutée du projet pour l’adaptation aux évolutions du climat.

Dans son mot d’ouverture, Madame la Ministre a rappelé les impacts négatifs engendrés par les effets du changement climatique dans tous les secteurs socio-économiques du Congo. D’où l’urgence de trouver des solutions idoines pour préserver l’environnement afin de garantir la sécurité alimentaire au bénéfice des populations vulnérables vivant dans le bassin du Fleuve Congo. En effet, La lutte contre le changement climatique est une préoccupation majeure de toutes nos politiques de développement et est au cœur de toutes les discussions au Congo et dans le monde a-t-elle souligné en substance. « Il est urgent de placer les producteurs au cœur de l’action climatique afin de reformer nos systèmes alimentaires, de protéger l’environnement et de créer les conditions pour améliorer les revenus et les moyens d’existence de celle et ceux qui nourrissent toute la Nation », tels sont les termes utilisés par Madame la Ministre pour exprimer l’importance de la lutte contre les effets du changement climatique. Le Projet Renforcement des capacités d’adaptation au changement climatique des communautés vulnérables vivant dans le bassin du Congo est une des solutions apportées par le Gouvernement congolais en partenariat avec le Programme Alimentaire Mondial (PAM) dans la lutte contre la vulnérabilité des couches sociales les plus démunies dans le bassin du Congo.

Ce Projet vise à améliorer l’adaptation, la sécurité alimentaire et la résilience au changement climatique des communautés vulnérables avec un accent particulier sur les populations autochtones et les petits exploitants. Il est financé à hauteur de 9 999 909 dollars américains, soit environ 5 milliards de francs CFA, avec 179 000 bénéficiaires répartis dans 124 villages. Parmi ces bénéficiaires, on compte 52% de femmes et 44% d’autochtones.

Point d’étape et perspectives sur la mise en œuvre de la lettre d’intention de l’initiative pour les Forêts d’Afrique Centrale (CAFI)

Le point d’étape et les perspectives sur la mise en œuvre de la lettre d’intention de l’initiative pour les Forêts d’Afrique Centrale (CAFI) ont été au  cœur de l’entretien entre la Ministre de l’Environnement du Développement Durable et du Bassin du Congo et la Conseillère Technique du CAF

Une année et demi après la signature de la lettre d’intention sur l’Initiative pour les Forêts d’Afrique Centrale, entre les Présidents Denis SASSOU-N’GUESSO et Emanuel MACRON, Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre de l’Environnement du Développement Durable et du Bassin du Congo, a reçu en audience ce mardi 5 octobre 2021, Madame Christine LANGEVIN, conseillère technique du CAFI.

Engagées dans la préservation des tourbières du Bassin du Congo véritables « puits de carbone » contenant l’équivalent de 3 années d’émissions mondiales de CO2 et pour la réduction des émissions de CO2 liées à la déforestation et à la dégradation des forêts, la République du Congo et la France, évaluent le niveau d’exécution de la lettre d’intention CAFI et identifient les difficultés rencontrées, en vue de définir les nouveaux axes stratégiques afin de poursuivre le partenariat dans la concrétisation des projets.
C’est dans ce cadre que la Ministre Arlette SOUDAN-NONAULT s’est entretenue avec la conseillère technique CAFI, pour préparer ces éléments qui seront soumis au comité de pilotage et l’interministérielle de fin d’année.

Journée Mondiale des Rivières et des Fleuves 2021 : Déclaration du gouvernement lue par Madame Arlette Soudan-nonault, Ministre de l’Environnement, du Développement Durable et du Bassin du Congo

Téléchargez la déclaration en cliquant ici

Mesdames et Messieurs,

Chers concitoyens.

La journée internationale des rivières et des fleuves, que la communauté internationale célèbre le quatrième dimanche du mois de septembre depuis plus de quinze ans maintenant, a un mérite essentiel : celui de nous rappeler que la ressource en eau n’est pas éternelle si nous ignorons comment la gérer de façon durable. Tel est d’ailleurs le thème retenu pour cette année 2021 : « la place de l’eau dans nos sociétés, comment la protéger ? »

Le Congo, notre pays, présente l’avantage de ne pas connaître le stress hydrique, cette pénurie d’eau qui frappe si durement sur notre continent les pays d’Afrique australe, du Sahel et du Maghreb. Quant aux fleuves Congo et Oubangui, ainsi que la vingtaine de rivières majeures qui arrosent notre République, ils ne figurent pas fort heureusement au triste palmarès mondial des cours d’eau les plus polluées et les plus transporteurs de déchets. Pour l’essentiel, l’équilibre entre le développement économique et la préservation de nos rivières et de nos fleuves est donc respecté et nous ne …. Lire la suite 

 

 

Les Congolais appelés à la citoyenneté écologique pour faire face aux catastrophes naturelles.

En présence du Coordonnateur des systèmes des Nations Unies au Congo, Chris MBURU, la Ministre de l’Environnement, du Développement Durable, et du Bassin du Congo Arlette SOUDAN-NONAULT, a échangé avec les Chefs de Quartiers,les ONG et les Associations de la Société Civile, à l’occasion de Journée Mondiale de l’Environnement.

Partie prenante dans la mise œuvre des projets ambitieux de lutte contre les Changements Climatiques et de préservation de l’environnement, les Chefs de Quartiers et les acteurs de la société civile, n’ont pas été mis à la marge dans le cadre de la célébration de la Journée Mondiale de l’Environnement.

Enthousiastes et déterminés à échanger directement avec Madame la Ministre, sur les questions qui font désormais partie de leur quotidien, ces acteurs ont présenté leurs engagements à soutenir les actions qui concourent à la matérialisation de la vision du premier écologiste congolais, Son Excellence Monsieur Denis SASSOU-N’GUESSO, Président de la République Chef de l’État.

Au cours de cette activité, dans un climat d’étroite collaboration, la Ministre Arlette SOUDAN-NONAULT, a demandé à ses interlocuteurs de faire preuve de responsabilité en respectant les notions de durabilité et les normes environnementales conformément aux textes en vigueur.

Au terme de cette rencontre, les diplômes d’honneur ont été remis à l’IFC et aux associations de la société civile, pour leur dévouement dans la préservation de l’environnement.

Mme Arlette Soudan-Nonault à la Conférence numérique GLF sur la biodiversité

Mme Arlette Soudan-Nonault, Ministre du Tourisme et de l’Environnement, en Charge du Développement Durable  interviendra ce mercredi 28 octobre 2020 à la session plénière sous le thème : Les Tourbières, une solution super nature – Maison et refuge pour une biodiversité unique et menacée.

Cette session vous emmènera dans un voyage en deux parties dans les tourbières vers certains des endroits les plus rares, isolés et uniques au monde.

De nombreuses tourbières offrent un refuge sûr pour une biodiversité rare et menacée – de l’orang-outan d’Indonésie à la mousse de sphaigne dorée d’Irlande du Nord.

Transportez-vous dans les marécages boisés isolés du bassin du Congo, puis dirigez-vous vers la pointe du continent sud-américain. Les tourbières offrent également des points d’arrêt vitaux pour les espèces migratrices – reliant les espèces à des endroits spéciaux à travers le monde.

Les tourbières peuvent également être des micro-forêts tropicales remplies de carbone qui abritent des créatures bizarres et des histoires du passé.

Le PNUE vous invite à découvrir pourquoi les tourbières sont un habitat essentiel pour la biodiversité et ce se produisent à notre climat et à notre santé…

Source : events.globallanscapesforum.org

Allocution de Mme Arlette Soudan-Nonault à l’occasion de la Journée Internationale de la prévention des catastrophes

Cliquez-ici, pour retrouver l’Allocution de Mme Arlette Soudan-Nonault, ministre du Tourisme et de l’Environnement, en charge du Développement Durable  à l’occasion de la Journée Internationale de la prévention des catastrophes

Mesdames et Messieurs ; Chers Compatriotes,

La Journée Internationale pour la réduction des risques de catastrophe est célébrée depuis 25 ans, le 13 octobre de chaque année.

Cette célébration marque le point culminant d’une prise de conscience de la communauté internationale sur les vulnérabilités croissantes engendrées par les phénomènes tels que les changements climatiques, mais aussi les activités humaines.

«Augmenter le nombre de pays dotés de stratégies pour la réduction des risques de catastrophe aux niveaux national et local d’ici 2020 », tel est le thème choisi cette année par les Nations Unies.

Ce thème résulte de la priorité 2 du Cadre de Sendai, qui porte sur le Renforcement de la gouvernance des risques de catastrophe pour mieux les gérer.

Les catastrophes naturelles sont devenues à l’échelle mondiale une véritable calamité, accentuée par les phénomènes extrêmes induits par les changements climatiques, tels que les pluies diluviennes, les ouragans, les tsunamis, qui sont à l’origine d’innombrables pertes matériel qu’en vies humaines.

Cette 25ième édition est célébrée en République du Congo dans un contexte particulièrement préoccupant, après les graves inondations que notre pays a connu en 2019 dans sa partie septentrionale et les prévisions météorologiques de cette fin d’année, qui ne sont guère rassurantes.

Mesdames et Messieurs,

Les catastrophes naturelles ne sont pas une fatalité. Ce ne sont ni des châtiments divins, ni l’effet d’un destin imprévisible sur lequel nous n’aurions aucune prise. Si certaines sont imparables, dans la plupart, la responsabilité humaine, est engagée.

Ainsi en va-t-il des éboulements, des glissements de terrains, des incendies, des effondrements d’habitations et même des inondations. Certaines de ces catastrophes sont dues aux bouleversements climatiques, d’autres à notre déficit de prévention et de prévision.

Elles peuvent être anticipées, afin de réduire leurs impacts, souvent dévastateurs, sur les populations.

Le défi consiste en définitive à renforcer les capacités de résilience des communautés face à ces phénomènes devant lesquels elles se trouvent souvent démunies, en nous dotant de tout le dispositif institutionnel et légal nécessaire pour la gestion des risques des catastrophes.

Toutes les parties prenantes sont concernés, l’Etat, la société civile, les populations elles-mêmes dans une démarche concerté et inclusive.

Le thème de cette année interpelle à plus d’un titre les décideurs que nous sommes.

Des programmes nationaux et locaux de réduction des risques de catastrophe, alignés sur le Cadre de Sendai lequel s’applique aux catastrophes causés par des dangers naturels ou artificiels, ainsi qu’aux aspects environnementaux, technologiques et aux dangers et risques biologiques, devront être élaborés.

Ces instruments, une fois disponibles impliquent au niveau national une profonde compréhension du risque de catastrophe, ainsi qu’un engagement des communautés à prendre une part active dans ce combat. Ainsi le Département dont j’ai la charge entend à court terme :

-actualiser et harmoniser le plan de contingence et la stratégie nationale de gestion des risques de catastrophe, en cohérence avec le cadre de Sendai et la Stratégie Afrique Centrale ;

-mettre en place des mécanismes de coordination des parties prenantes tant au niveau national que local ;

– élaborer des cadres légaux relatifs à la gestion des risques de catastrophes ;

-et enfin, mettre en place un système d’alerte précoce.

Nous allons travailler avec toutes les parties prenantes, à la sensibilisation, l’éducation et la formation des différentes couches de la population sur la gestion des risques de catastrophes.

Mesdames et Messieurs, chers compatriotes,

Il est plus que temps d’agir car nos populations ne sont déjà que trop durement affectées par les effets néfastes des changements climatiques.

Nous ne sommes pas seuls dans cette lutte. C’est ici le lieu de remercier la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale qui vient de doter le Centre de gestion des risques de catastrophe du matériel informatique pour son bon fonctionnement. De même, plusieurs activités prévues cette année tel qu’indiqué dans mon propos, bénéficieront de l’appui précieux de la CEEAC.

La gestion des risques de catastrophe doit donc être perçue comme un facteur déterminant dans le processus de développement, car une catastrophe peut anéantir en quelques instants, des années de durs labeurs et d’investissements colossaux.

Le Congo, notre pays reste confronté à des situations d’urgence qui occasionnent d’importants dégâts.

J’invite ainsi toute la communauté nationale à rester mobilisée pour aider nos communautés à être plus résilientes face aux risques de catastrophes présentes et futures.

Il en va certes de la responsabilité du gouvernement de la République, à qui le chef de l’Etat, son Excellence Denis SASSOU-NGUESSO, a assigné le devoir de garantir la sécurité pour tous et surtout pour les plus vulnérables. Mais il en va aussi de la responsabilité de chaque citoyen conscient. Car quand survient une épreuve collective, il n’est d’autre solution que de faire preuve de solidarité.

Je vous remercie.

Arlette SOUDAN-NONAULT.-

Neuvième session ordinaire : Madame Arlette Soudan-Nonault, auditionnée par la Commission Plan, Aménagement du Territoire et Infrastructure de l’Assemblée Nationale

Dans le cadre des travaux de la neuvième session ordinaire (administrative) du 02 juin 2020 de l’Assemblée nationale, Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre du Tourisme et de l’Environnement, a été auditionnée par la Commission Plan, Aménagement du Territoire et Infrastructure de l’Assemblée Nationale le 15 juillet 2020.

Cette audition a porté sur :

–          La compatibilité de l’érection d’une citée d’habitation aux  environs des zones économiques spéciales ;

–          L’impact environnemental du projet des résidences dans la  zone  de Kounda, département du Kouilou.