Bassin du Congo : réflexion à Brazzaville sur les voies du financement

Monsieur Clément MOUAMBA , Premier Ministre, Chef du Gouvernement ,lors de son allocution pendant la Conférence Extraordinaire des Ministres des Finances et de l'Environnement de la CEEAC et de CAE

           Le Bassin du Congo, un véritable concentré d’une rare richesse écologique. C’est en effet 10 % de la biodiversité mondiale repartie sur plus de 500 000 hectares avec au moins 250 millions d’habitants. C’est aussi le deuxième poumon du monde, après la forêt de l’Amazonie du fait de l’importance des réserves de carbone. Un patrimoine à préserver et à promouvoir, ont dit en choeur les experts réunis à Brazzaville pour la conférence sur l’opérationnalisation du fonds bleu – un organe devant permettre de rendre effective la commission climat du Bassin du Congo.

           Il n’aura échappé à personne en effet que si les émissions nocives viennent du nord, les catastrophes dites naturelles – mais en réalité provoquées frappent au sud souligne Arlette Soudan Nonault, la ministre congolaise du Tourisme et de l’Environnement. (…) Il nous faut établir un rapport de force crédible. Oui, bien sûr, le fonds bleu comme tous les autres, se doit d‘être opérationnel. Nous n’avons pas le droit à l‘échec. Et pour cela, nous devons agir vite et ensemble.

           Exploité judicieusement, les experts sont d’avis que le bassin du Congo pourrait être un véritable catalyseur de développement économique.

Source : africanews.com

Congo : six mois pour la mise en place effective du fonds bleu du bassin du Congo

Les participants venus de 16 pays d’Afrique centrale et de l’est, se sont en effet donné six mois pour rendre effectif ce fonds

         La conférence extraordinaire de Brazzaville sur l’accélération de la mise en place effective du fonds bleu du bassin du Congo a débouché sur une annonce concrète. Dans la copie qui a sanctionné les travaux, figurent à la fois une proposition de mise en place des organes de fonctionnement, le plan d’action de mobilisation des capitaux et les 16 premiers projets prioritaires notamment.

         “Tout est question de volonté politique. Nous avons trop longtemps considéré que l’écologie était un luxe de pays riches. Se faisant, nous avons passivent permis aux pollueurs industriels de la planète de se servir de notre continent comme déversoir et champs d’expérimentation. (…) Il nous faut établir un rapport de force crédible. Le fonds bleu comme tous les autres, se doit d’être opérationnel,” a déclaré Arlette Soudan Nonault, la Ministre Congolaise du Tourisme et de l’Environnement, secrétaire de la commission climat du bassin du Congo.

          Il est question de transformer la structure des économies du bassin du Congo, grâce une exploitation durable des ressources naturelles qui abondent dans cette région du monde et minimiser les effets du changement climatique.

          Le bassin du Congo, ce sont 250 millions d’habitants sur une superficie hébergeant 10 % de la diversité mondiale ; il est irrigué par le fleuve Congo long de 4700 kilomètres, avec le 2ème débit du monde après l’Amazonie.

         En novembre 2018 à la Cop 23 prévue à Bonn en Allemagne, les États africains à la suite des travaux de Brazzaville auront ainsi une position commune.

 

Source : journaldebrazza.com

CEEAC-EAC : réunion à Brazzaville des experts de l’environnement et de l’économie

L’un des objectifs de cette rencontre est l’adoption de l’agenda des activités conjointes des pays de la CEEAC et de la CAE à la COP23 ainsi que le projet du budget de fonctionnement du Fonds bleu

         La Conférence Extraordinaire de Brazzaville sur l’accélération de la mise en place effective du fonds bleu du bassin du Congo a débouché sur une annonce concrète. Dans la copie qui a sanctionné les travaux, figurent à la fois une proposition de mise en place des organes de fonctionnement, le plan d’action de mobilisation des capitaux et les 16 premiers projets prioritaires notamment.

         Tout est question de volonté politique. Nous avons trop longtemps considéré que l’écologie était un luxe de pays riches. Se faisant, nous avons passivent permis aux pollueurs industriels de la planète de se servir de notre continent comme déversoir et champs d’expérimentation. (…) Il nous faut établir un rapport de force crédible. Le Fonds Bleu comme tous les autres, se doit d’être opérationnel, a déclaré Arlette Soudan Nonault, la Ministre Congolaise du Tourisme et de l’Environnement, secrétaire de la Commission Climat du Bassin du Congo.

         L’adoption de l’agenda des activités conjointes des pays de la CEEAC et de la CAE à la COP23 ainsi que le projet du budget de fonctionnement du Fonds bleu et du Fonds pour l’économie verte en Afrique centrale devraient également sanctionner les travaux des experts.

        « Avec la tenue de cette réunion, Brazzaville va être un tournant pour l’émergence de la finance climatique en Afrique Centrale et marquera une étape importante dans la transition de la conservation de l’environnement vers l’économie de l’environnement », a dit, pour sa part, le Secrétaire Général de la CEEAC, Honoré Tabuna.

 

Source : jornaldebrazza.com

 

Fonds Bleu pour le Bassin du Congo: le Congo et le Maroc échangent sur les Bonnes Pratiques

Le Congo et le Maroc, respectivement représentés par Arlette Soudan-Nonault, ministre du Tourisme et de l’environnement et Nezha El Ouafi, secrétaire d’Etat chargée du Développement durable, ont récemment échangé sur les expériences et les bonnes pratiques des deux pays dans le domaine de l’environnement et la lutte contre le changement climatique.

         En mission au Maroc pour participer au 4e dialogue régional en Afrique sur la mise en œuvre des contributions déterminées au niveau national dans le contexte de l’Accord de Paris sur le climat, tenu à Rabat du 26 au 28 septembre 2017, Arlette Soudan-Nonault a parlé avec son homologue du Fonds bleu pour le Bassin du Congo.

          Ceci, dans le cadre du suivi de la mise en œuvre des décisions du Sommet des chefs d’Etat africains, tenu à Marrakech en marge de la COP 22, en l’occurrence la commission climat du Bassin du Congo, présidée par le Président Denis Sassou N’Guesso. Une note de cadrage de l’étude de faisabilité et de préfiguration du Fonds bleu pour le Bassin du Congo a été présentée avec le concours des experts et des partenaires marocains, ainsi que des institutions internationales invitées.

        « Une deuxième réunion de travail a permis d’établir une feuille de route préalable à la coopération entre le ministère du Tourisme et de l’environnement du Congo, la Fondation Brazzaville et le Centre de compétences sur le changement climatique (4C Maroc), qui sera soumise à l’approbation des parties signataires au Mémorandum d’entente d’Oyo pour la création du Fonds bleu pour le Bassin du Congo », précise la déclaration conjointe.

           A l’issue de la réunion, le centre 4C Maroc s’est proposé d’accompagner la Commission climat du Bassin du Congo, dont le Fonds bleu, en termes de support technique nécessaire à sa mise en œuvre.

          Selon la déclaration, les résultats issus de cette réunion seront discutés avec l’ensemble des parties signataires du Mémorandum d’entente d’Oyo, et présentés du 3 au 5 octobre à Brazzaville lors de la conférence des ministres de l’Environnement et des finances de la CEEAC et EAC pour, notamment, l’opérationnalisation de la Commission climat du Bassin du Congo et du Fonds bleu

 

Source : adiac-congo.com

Environnement : la protection de la couche d’Ozone s’impose

L’humanité a commémoré il y a quelques jours la journée internationale de la protection de la couche d’ozone, sous les auspices du Programme des Nations unies pour l’environnement. Au Congo comme ailleurs, la protection de cette couche s’impose.

        Cette année 2017, les Nations Unies ont choisi comme thème pour protégé l’environnement : « Prendre soin de toute forme de vie sous le soleil ». Ce thème engage les pays parties au protocole de Montréal relatif aux substances qui appauvrissent la couche d’ozone, dont le Congo, à se focaliser dorénavant non seulement sur la protection de cette couche, mais aussi à s’orienter vers le choix des technologies qui garantissent le développement durable, en vue d’atteindre un objectif global, à savoir : la préservation de la terre dans toute sa diversité biologique, ainsi que celle du climat.
n ce qui concerne la République du Congo, dont la déclaration de cette journée a été lue par la Ministre du Tourisme et de l’environnement, Arlette Soudan-Nonault, cette politique de gestion durable de l’environnement, constitue, l’un des principaux axes de sa politique gouvernementale.

      « La République du Congo qui s’associe solennellement à la communauté internationale pour marquer son engagement solidaire en faveur de toutes les initiatives et actions visant à protéger la couche d’ozone et le climat, va poursuivre et intensifier ses efforts dans la mise en oeuvre de la convention de Vienne relative à la protection de la couche d’ozone et du protocole de Montréal, qui sont les deux instruments juridiques essentiels en la matière », a-t-elle déclaré.

       Avant d’ajouter que, le gouvernement de son pays s’attèle, à travers le ministère en charge de l’environnement, à développer les activités qui s’inscrivent dans son programme pays, et dans ses plans nationaux de gestion et d’élimination des substances qui appauvrissent la couche d’ozone. Ces plans se réalisent de manière participative, avec un accent particulier sur le renforcement des capacités des acteurs publics, privés et de la société civile. Le Congo, à l’instar des autres pays en développement membres de la convention de Vienne et du Protocole de Montréal, est résolument engagé dans la mise en œuvre du plan de gestion d’élimination de toutes les substances appauvrissant la couche d’ozone, pour la période allant de 2013 à 2040.

        En effet, les questions climatiques s’imposent désormais à tous et engagent tout le monde à jamais dans la mise en œuvre du Protocole de Montréal et de la Convention de Vienne. C’est pourquoi, au regard de la multiplication des catastrophes naturelles à travers le monde, avec leur cohorte de dégâts sur les plans humain, matériel et environnemental d’une part, et de l’apparition du phénomène des réfugiés climatiques, imputables à la forte concentration des gaz à effets de serre dans l’atmosphère d’autre part, l’humanité entière est interpellée. Ainsi donc, le crédo des pays parties au protocole est : « le plus tôt on agit, mieux cela vaudra pour la protection à la fois, de la couche d’ozone et du climat planétaire ». »

        En réalité, à l’heure actuelle, les gens devraient utiliser les réfrigérants hydrocarbures et les réfrigérants dits naturels, connus des techniciens frigoristes, en vue de protéger la couche d’Ozone et le climat. La ministre congolaise en charge du département de l’environnement, a exhorté les Congolais dans ce sens. Outre l’exhortation, elle a aussi interpellé les importateurs de tous les gaz frigorigènes et les a invités à déclarer leurs commandes et livraisons au bureau ozone Congo, conformément à la réglementation en vigueur au pays et dans l’intérêt de toute l’humanité.

         Notons que le Congo, en partenariat avec le Programme des Nations unies pour l’environnement, a déjà réalisé et validé une enquête sur le niveau de consommation nationale des gaz fluorés HFC à très fort potentiel de réchauffement climatique, en vue de l’élaboration et de la mise en œuvre du futur Plan de gestion et de l’élimination de ces substances nocives.

Source: www.adiac-congo.com

Changement Climatique: Vers un renforcement de la coopération entre le Maroc et le Congo

Une rencontre bilatérale a eu lieu à Rabat entre Madame Nezha El Ouafi, Secrétaire d’Etat chargée du Développement Durable du Royaume du Maroc, et Madame Arlette Soudan-Nonault, Ministre du Tourisme et de l’Environnement de la République du Congo, en mission au Maroc pour participer au 4ème Dialogue Régional en Afrique sur la mise en œuvre des Contributions Déterminées au niveau National dans le contexte de l’Accord de Paris sur le Climat, tenu à Rabat du 26 au 28 septembre 2017.

     Cette rencontre a été l’occasion d’échanger les expériences et les bonnes pratiques des deux pays dans le domaine de l’environnement et de la lutte contre le changement climatique. A ce propos, une visite a été organisée au Centre d’Enfouissement et de Valorisation des déchets de Rabat.

      Les deux ministres ont eu des discussions dans le cadre du suivi de la mise en œuvre des décisions du Sommet Africain de l’Action, tenu sous la présidence effective de Sa Majesté le Roi Mohammed VI , le 16 novembre 2016 à Marrakech en marge de la COP22.

      Par ailleurs, il a été porté à la réflexion, la nécessité de créer et de sceller un partenariat tripartite entre le Ministère du Tourisme et de l’Environnement du Congo, la Fondation Brazzaville et le Centre de Compétences sur le Changement Climatique (4C Maroc), pour lequel un accord de principe a été acté.

       Les résultats issus de cette réunion seront discutés avec l’ensemble des parties signataires du Mémorandum d’Entente d’Oyo, et présentés lors de la Conférence des Ministres de l’Environnement et des Finances de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale et de la Communauté de l’Afrique de l’Est pour, notamment, l’opérationnalisation de la Commission Climat du Bassin du Congo et du Fonds Bleu, prévue du 3 au 5 octobre 2017 à Brazzaville au Congo.

Source : levert.ma

 

Climat : Brazzaville accueillera la conférence extraordinaire des ministres de l’Environnement et des finances de la CEEAC et de la Communauté de l’Afrique de l’Est

Le Centre de Conférence de Kintélé (Brazzaville), acceuillera du 3-5 octobre 2017, la Conférence extraordinaire des ministres de l’Environnement et des Finances de la CEEAC et de la Communauté de l’Afrique de l’Est.

Selon un communiqué émis à ce sujet, cette conférence sera focalisée sur l’accélération de l’opérationnalisation climat du Bassin du Congo, du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo, le Fonds pour l’Economie verte en Afrique centrale, ainsi que sur la position commune de la sous région, face à la COP23.

Source