COP 26 de Glasgow, le Congo multiplie les partenariats pour faire entendre sa voix et celle de l’Afrique en matière de changement climatique

Ce lundi 19 avril 2021, Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre du Tourisme et de l’Environnement, a reçu Madame Ellen B. Thorburn, Chargée d’Affaires de l’Ambassade des États Unis au Congo, pour échanger sur les préparatifs du sommet sur le climat qu’organise le Président Joe BIDEN et la série de consultations initiées par son envoyé spécial en matière de climat, John KERRY.

Après avoir expliqué à son interlocutrice la vision ambitieuse en matière d’environnement et de changement climatique, de Son Excellence Denis SASSOU-N’GUESSO, Président la République, Chef de l’État, lors de sa cérémonie d’investiture, la Ministre Arlette SOUDAN-NONAULT a, au cours de son entretien avec la diplomate américaine, présenté les avancées significatives ainsi que les perspectives de la République du Congo dans le domaine de l’environnement et des changements climatiques.

L’évolution de l’opérationnalisation de la Commission Climat du Bassin du Congo(CCBC) et du Fonds Bleu, le plan d’investissement de la CCBC et les différents projets de l’étude de préfiguration, ont fait l’objet de cet entretien qui prépare la table ronde organisée par Monsieur John KERRY, à laquelle prendra part Madame Arlette SOUDAN-NONAULT.

Les sénateurs ont à leur tour adopté la loi portant règlementation du secteur du tourisme

Après adoption par l’Assemblée Nationale, la loi portant règlementation du secteur du tourisme, a été portée ce samedi 10 avril 2021,à la 11ème session ordinaire du Sénat par Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre du Tourisme et de l’Environnement.

Sous l’impulsion de la Ministre Arlette SOUDAN-NONAULT, cette loi a franchi l’étape du parlement. C’est au cours de la session plénière du 10 avril 2021, que les sénateurs l’ont examiné.

Convaincus, de la pertinence de cette loi qui fixe le cadre juridique et réglementaire du tourisme, et de la présentation faite Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, les sénateurs ont fini par l’adopter sans amendements.

L’adoption de ce texte et le dynamisme insufflé depuis 2016 par la Ministre Arlette SOUDAN-NONAULT, rendent possible la diversification de l’économie par ce secteur, à la seule condition que le Gouvernement y mette les moyens.

La République du Congo et le Royaume Uni se projettent sur la mise en œuvre de la lettre d’intention CAFI

Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre du Tourisme et de l’Environnement, a reçu , en audience, ce 8 avril 2021, Madame GAIA ALLISON, Représentante du Royaume Uni au Conseil d’Administration du CAFI.

Signée en 2019 par le Président Denis SASSOU-N’GUESSO et son Homologue Français Monsieur Emmanuel Macron, la lettre d’intention du CAFI, sur son axe 5 a fait objet de l’entretien entre les deux personnalités, en vue du renforcement de la gouvernance environnementale dans le domaine de la préservation des forêts pour les projets dans les secteurs agricole, forestier, minier, des hydrocarbures et des infrastructures.
A cette même occasion, les préparatifs de la COP 26 ont été évoqués.

En rappel, cette COP mettra en lumière le Fonds Bleu pour le Bassin du Congo, comme indiqué lors de l’entretien entre la Ministre Arlette SOUDAN-NONAULT et son Homologue du Royaume Uni, Lord GOLDSMITH OF RICHMOND PARK, le 3 décembre 2020.

La Loi portant réglementation du Tourisme adoptée par l’Assemblée Nationale

La Ministre Arlette SOUDAN-NONAULT a réussi son pari devant les députés réunis en session plénière ce 8 avril 2021.

Approuvée par le Conseil des Ministres du 20 août 2020, tenu sous la très haute autorité de Son Excellence Monsieur Denis SASSOU-N’GUESSO, Président de la République, Chef de l’Etat, le projet de loi portant règlementation du secteur du Tourisme a été adopté ce 8 avril 2021 par la chambre basse du parlement Congolais après examen par différentes commissions.

Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre du Tourisme et de l’Environnement, face aux parlementaires, a présenté la quintessence de cette loi avant de se livrer à une séance de questions réponses qui a abouti à la validation de ce texte fondamental du secteur du tourisme.

Cette loi qui est la toute première de ce secteur, placé parmi les piliers de la diversification de l’économie dans le PND 2018-2022, fixe le cadre juridique et réglementaire du tourisme. C’est sur elle que s’appuieront les différentes politiques de développement touristique au Congo.

Après le parlement, le Sénat statuera sur cette loi avant promulgation par le Président de la République.

Formation des formateurs des techniciens du froid sur l’utilisation des gaz hydrocarbures ou gaz naturels (R-290) : Cérémonie de remise des attestations

La République du Congo, pays pionnier en matière protection de l’environnement et de lutte contre les changements climatiques, conformément à la vision de son Excellence Denis SASSOU-N’GUESSO, Président de la République, Chef de l’État, mise en œuvre par Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre et l’Environnement, continue à réaffirmer ses engagements en la matière. La ratification de l’amendement de Kigali au protocole de Montréal relatif aux substances qui appauvrissent la couche d’ozone, par le Parlement en mars 2020, témoigne une fois de plus cette volonté politique.

C’est dans ce contexte que le Ministère du Tourisme et de l’Environnement, a organisé du 3 au 4 mars 2020, une session de formation des formateurs des techniciens du froid sur l’utilisation des gaz hydrocarbures ou gaz naturels (R-290), alternatives aux HCFC, en vue de la protection de la couche d’Ozone.

Relativement à cette initiative prise par la Ministre Arlette SOUDAN-NONAULT, il s’est tenu ce lundi 11 janvier 2021, une cérémonie de remise des attestations aux participants à cette formation et des échantillons de climatiseurs écologiques aux administrations publiques et aux sociétés de maintenance.

Réchauffement climatique : les tourbières du Congo, un piège à carbone à protéger

Les tourbières du bassin du Congo piègent des milliards de tonnes de carbone. Leur disparition accentuerait les dérèglements climatiques en relâchant dans l’atmosphère dix mille ans de l’histoire de la planète.

C’est une des plus vastes zones de forêts marécageuses au monde. La dépression de la Cuvette centrale du Congo s’étend sur un million de km² dans cette région d’Afrique où le fleuve Congo, au sortir de sa grande boucle, entame sa course vers le Sud-Ouest et reçoit son principal affluent l’Oubangui.

La région connaît des précipitations abondantes propices au développement d’une forêt tropicale, deuxième massif forestier de ce type sur la planète après l’Amazonie. Une zone marécageuse s’y est développée, facilitée par le faible dénivelé : sur 1 700 km, le fleuve Congo ne descend que de 115 mètres en altitude.

C’est dans cet environnement que depuis dix mille ans, les tourbières se sont constituées. Les sols tourbeux se forment de la décomposition partielle de la matière organique végétale, dans un milieu faible en oxygène et saturé d’eau.

Les scientifiques pensaient les tourbières surtout cantonnées aux zones septentrionales, où les températures basses ralentissent la décomposition. Mais une étude a bouleversé ces connaissances.

Expédition au cœur des marais

En 2014, des chercheurs de l’Université britannique de Leeds mènent une prospection au cœur de la cuvette centrale, dans la zone marécageuse coincée entre l’Oubangui et une rivière au nom évocateur, la Likouala-aux-herbes. 40 000 km² de terrain à arpenter, où les rivières couvertes de sphaignes se frayent péniblement un chemin de méandres en méandres.

Sur 30 km, au cœur du marais, les chercheurs extraient plus d’une centaine d’échantillons de tourbe. La couche est bien plus épaisse que prévue. Par endroit, elle atteint presque six mètres de profondeur. Sa répartition est aussi une surprise. « Nous savons que la tourbe est présente sur environ 40% de toute l’étendue des terres humides de la Cuvette centrale », assurent les scientifiques de l’expédition.

Paysage de la région du Lac Télé en République du Congo. (Lac Télé Community Reserve)Paysage de la région du Lac Télé en République du Congo. (Lac Télé Community Reserve)

Or, la tourbe est un piège à carbone, conservant ce que les arbres ont relaché à leur mort. Elle est utilisée comme combustible dans plusieurs régions de la planète, comme en Finlande, où elle recouvre le tiers du territoire. Le pays scandinave envisage aujourd’hui l’abandon de son usage. Car en brûlant, la tourbe rejette énormément de carbone, pour un rendement énergétique très faible.

Des milliards de tonnes de carbone piégées

Retour au Congo. Après des analyses sur la teneur en carbone des échantillons extraits, les chercheurs découvrent le potentiel de cette zone : la tourbe est un formidable réservoir. « Nous estimons qu’en termes de carbone, la tourbe de la Cuvette centrale en renferme 30,6 milliards de tonnes », assurent-ils. Soit autant que toute la forêt du bassin du Congo.

Une découverte qui est aussi une alerte. En aucun cas la tourbe de la cuvette centrale ne doit disparaître et relâcher ce qu’elle a emprisonné. Or les menaces sont multiples.

Une menace potentielle

La première serait liée au réchauffement climatique, notamment à cause du dérèglement des précipitations. Moins de pluie conduirait à l’assèchement de cette zone de marais. Découverte, la tourbe pourrait alors poursuivre sa décomposition. Pire, elle peut prendre feu, notamment lors d’orages. Des feux qui couvent, hors de contrôle.

La seconde menace est humaine. Son intervention dans cette zone peut rompre un équilibre biologique vieux de milliers d’années. En premier lieu, on pense à la déforestation qui semble ne connaître aucune limite sur le continent. On annonce également la découverte d’un important gisement de pétrole dans la région. Même si l’ampleur de la nappe pétrolière laisse sceptique, que les autoritées congolaises réaffirment leur souci de préserver les lieux, ces projets d’exploitation pétrolière font craindre un avenir incertain pour les tourbières.

Environnement : le Congo et la Grande Bretagne évoquent la préparation de la COP26

La ministre du Tourisme et de l’Environnement, coordonnatrice technique de la commission climat du bassin du Congo (CCBC), Arlette Soudan-Nonault, s’est entretenue avec Lord Goldsmith Of Richmond Park, ministre britannique de l’Environnement, Alimentation et Affaires rurales par visio-conférence.

L’entretien entre ces deux personnalités a porté sur la problématique de l’opérationnalisation de la CCBC et de son instrument financier le Fonds bleu, la préparation de la COP26 qui se tiendra à Glasgow ainsi que la problématique des tourbières de la cuvette centrale.

La ministre Arlette Soudan-Nonault a saisi cette opportunité pour présenter à son homologue l’ambition des chefs d’État des pays membres de la CCBC pour concilier les changements climatiques et le développement économique, exprimée par la mise en place du Fonds bleu à l’initiative du président de la République, chef de l’État, président de la CCBC, Denis Sassou N’Guesso.

Quant aux préparatifs de la COP26 qui se tiendra à Glasgow, la coordonnatrice technique de la CCBC, a plaidé pour la prise en compte de la problématique de la CCBC dans l’agenda de ce grand rendez-vous planétaire.

A son tour, le ministre britannique a rassuré Arlette Soudan-Nonault de son implication personnelle afin que soit prise en compte la demande du Congo pour promouvoir le Fonds bleu qui les intéressent vivement.

Lord Goldsmith Of Richmond Park a souhaité également qu’une commission entre États soit mise en place pour un accompagnement par la Grande-Bretagne, en vue d’une gestion durable des tourbières situées au cœur des forêts du bassin du Congo, deuxième poumon écologique mondial.

 

Source : adiac-congo.com

Gaz à effet de serre : validation de l’inventaire des émissions du Congo

Les travaux de l’atelier de validation de l’inventaire national des gaz à effet de serre ont été ouverts le week-end dernier à Brazzaville par la ministre du Tourisme et de l’Environnement, Arlette Soudan-Nonault.

Ils s’inscrivent dans le cadre de la préparation de la troisième communication de la République du Congo à la Convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC). L’objectif étant de finaliser et valider l’inventaire national des gaz à effet de serre.

« Les travaux qui s’achèvent ce jour marque une étape importante, non seulement dans le cadre de la préparation de la troisième communication nationale de notre pays, mais aussi dans le processus de révision de notre contribution déterminée nationale (CDN), laquelle, comme je n’ai cessé de rappeler, doit se fonder sur les conclusions de notre communication nationale », a déclaré la ministre Arlette Soudan Nonault.

Elle a estimé que les résultats de cet atelier « serviront de base pour les projections futures des mesures d’atténuation d’émissions des gaz à effet de serre tant pour la troisième communication nationale que pour la CDN en révision, projections qui inévitablement impliqueront des décisions d’ordre politique ».

Par ailleurs la ministre en charge de l’Environnement a souligné que les conclusions de cette rencontre vont aider à la prise « des décisions éclairées et permettront à notre pays d’honorer ses obligations vis-à-vis de la CCNUCC. ».

En vue de permettre d’utiliser à bon escient les résultats de cet inventaire national des gaz à effet de serre, elle a rappelé aux participants que les conclusions de cet atelier visaient à assurer un contrôle qualité des informations ou données utilisées dans chaque secteur avec la participation des fournisseurs de données ; développer les tendances historiques pour tous les secteurs ; finaliser les rapports sectoriels d’inventaire de gaz à effet de serre ; valider le rapport national avec toutes les parties prenantes nationales.

Notons que cet atelier a été organisé avec l’appui des États-Unis d’Amérique.

 

Source : adiac-congo.com

La coordinatrice technique de la Commission Climat du Bassin du Congo remercie vivement le Maroc pour son soutien indéfectible

Source : magexpress

Rabat- La ministre du Tourisme et de l’Environnement de la République du Congo, et coordinatrice technique de la Commission climat pour le Bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault à remercié vivement le Royaume du Maroc pour son soutien indéfectible.

Lors d’une réunion ministérielle virtuelle de la Commission Climat du Bassin du Congo, qu’elle présidait mercredi, Mme Soudan-Nonault a tenu à remercier vivement le Royaume du Maroc pour son soutien indéfectible, à travers le Centre de compétences en changement climatique (4C Maroc), dans la réalisation de l’étude de préfiguration du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo, indique un communiqué du ministère de l’Energie, des Mines et de l’Environnement.

Cette réunion, à laquelle a pris part le ministre de l’Energie, des Mines et de l’Environnement, Aziz Rabbah, avait pour objectif de présenter et valider l’étude de préfiguration du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo.

Selon le communiqué, l’appui de la mise en place du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo, s’inscrit dans le cadre de l’opérationnalisation de la Commission Climat du Bassin du Congo, une des trois commissions climat créées à l’initiative de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, à l’occasion du Sommet africain de l’Action, tenu le 16 novembre 2016 à Marrakech, en marge de la COP22.

Cette étude a permis également la définition d’un plan d’investissement comportant 254 projets pour un montant estimé à 8 milliards USD.

De son côté, M. Rabbah s’est félicité des résultats de l’étude de préfiguration du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo, réalisée avec l’appui du 4C Maroc.

Il a également souligné que, l’atteinte des objectifs escomptés, à travers la mise en place de ce fonds nécessite, une mobilisation collective de tous les acteurs concernés, aussi bien au niveau des États, du secteur privé, qu’au niveau des bailleurs de fonds, dans le cadre d’une coopération internationale et régionale résolument engagées.

M. Rabbah a, aussi, réaffirmé que le Maroc, en tant que membre associé de la Commission climat du Bassin du Congo, restera engagé aux côtés de ses pays frères de la sous-région du Bassin du Congo, dans le cadre de ce projet.

Cette réunion a vu la participation des ministres africains de l’environnement des pays de la Région du Bassin du Congo, des représentants des organisations régionales telles que la Commission de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) et la Commission des forêts d’Afrique centrale (COMIFAC), ainsi que des représentants du PNUD, du PNUE, de la Banque africaine pour le développement, du Fonds vert pour le climat et du 4C Maroc.

CONGO/CCBC: UNE GRANDE ÉTAPE FRANCHIE DANS LE PROCESSUS D’OPÉRATIONNALISATION DU FONDS BLEU

Source : groupecongomedias.com

Les résultats de l’étude de préfiguration du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo et la feuille route pour l’opérationnalisation dudit fonds sont désormais disponibles.. La quatrième réunion du comité de pilotage de cette étude tenue du mardi 1er au mercredi 2 décembre 2020 à Brazzaville, était consacrée à la validation et la présentation de ses résultats aux ministres des Etats membres de la Commission Climat du Bassin du Congo (CCBC). Validées par les experts, l’étude de préfiguration et la feuille de route approuvées au cours du segment ministériel est un grand pas marqué dans le processus d’opérationnalisation du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo. Cet objectif atteint permet aux parties prenantes de se pencher sur les prochaines étapes constituées, entre autres, de « l’approbation cette étude par les Chefs d’Etat et de Gouvernement et l’organisation de la Conférence des Bailleurs de fonds ».

L’étape de validation et de présentation de l’étude de préfiguration et de la feuille de route pour l’opérationnalisation du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo a été franchie lors de la réunion des ministres de la CCBC tenue par Visio-conférence et en présentiel à Brazzaville.

Placée sous le patronage de Dénis SASSOU NGUESSO, Président de la République du Congo, Président de la Commission Climat du Bassin du Congo, la réunion de présentation des résultats de cette étude réalisée par le consortium Ernst & Young and Innpact aux ministres des Etats membres de la CCBC a permis aux participants d’amender les documents validés un jour avant la tenue ce segment ministériel par les experts.

L’objectif étant de rendre disponible une étude de préfiguration souhaitée par tous, la rencontre dont l’ouverture et la clôture des travaux ont été faites en lieu et place du Président de la CCBC par Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre du tourisme et de l’environnement, Coordonnatrice technique de ladite commission a permis fixé les parties prenantes sur les grandes étapes qui vont suivre après la réussite de cette phasequi a duré plusieurs mois.

Un travail de dur labeur qui a permis de doter la CCBC d’un important « Outil de gouvernance et d’un pipeline de projets bancables issus de nos contributions Déterminées au niveau National » grâce auquel « Nous serons donc à même à travers la mise en œuvre de ces projets de concilier le développement économique et la lutte contre les changements climatiques, l’une des principales missions assignées aux trois Commissions », aprécisé la Coordonnatrice technique.

La coordonnatrice technique de la CCBC lisant son discours de clôture

Saluant la participation active des parties impliquées dans ce processus, Arlette SOUDAN-NONAULT invité les participants à maintenir ce dynamisme pour faire aboutir la prochaine étape qui passe par l’approbation de cette étude par les Chefs d’Etat et de Gouvernement et l’organisation de la Conférence des Bailleurs de fonds.

Des étapes cruciales à venir…

Consciente de la nécessité d’atteindre les objectifs des futures étapes, la Coordonnatrice technique a invité ses collègues ministres à faire preuve d’un engagement constant et soutenu pour rendre définitivement opérationnels la Commission Climat du Bassin du Congo et le Fonds Bleu pour le Bassin du Congo.

Les parties prenantes devront œuvrer pour: « Organiser le deuxième sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Commission Climat du Bassin du Congo et du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo ; organiser la Conférence des Bailleurs pour lever des Fonds au profit du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo ; signer pour les pays qui ne l’ont pas encore fait le protocole instituant la Commission Climat du Bassin du Congo et le Mémorandum portant création du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo ; ratifier le protocole instituant la Commission Climat du Bassin du Congo afin de permettre aux Etats de lever leurs contributions pour le fonctionnement de la Commission Climat du Bassin du Congo », a -t-elle énuméré.

L’opérationnalisation du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo, principal outil financier de la Commission Climat du Bassin du Congo, pour la mobilisation de ressources nécessaires, à la mise en œuvre des programmes et projets concourant au développement durable et à la promotion de l’économie bleue dans son champ d’intervention devrait répondre aux aspirations des populations locales, et surtout aux enjeux planétaires de la lutte contre le changement climatique. Ces objectifs sont orientés vers l’amélioration des conditions de vie des populations et la lutte contre le réchauffement climatique.

A noter que l’organisation d’une tournée de la coordonnatrice technique a été annoncée en février 2021 dans les pays concernés.