ANUE-4 à Nairobi : Allocation de SEM Deins Sassou-Nguesso, président de le République du Congo, lue par Madame Arlette SOUDAN NONAULT

 


ASSEMBLEE DES NATIONS UNIES POUR L’ENVIRONNEMENT

(ANUE-4)

Allocution de son Excellence Denis SASSOU NGUESSO, Président de la République du Congo

Lue par Madame Arlette SOUDAN NONAULT,

Ministre du Tourisme et de l’Environnement, Coordinatrice Technique de la Commission Climat du Bassin du Congo et du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo

 Nairobi, le 14 mars 2019


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Excellences, Mesdames et Messieurs.

Je voudrais tout d’abord, au nom de Son Excellence Denis SASSOU NGUESSO, Président de la République du Congo, Chef de l’Etat, rendre un hommage particulier à Son Excellence Monsieur Uhuru KENYATTA, Président de la République du Kenya, à son gouvernement, ainsi qu’à Monsieur Antonio GUTTERES, Secrétaire Général des Nations Unies , pour l’énergie et l’efficacité avec lesquelles ils ont préparé et organisé cette importante réunion. Ce devoir accompli, je vous remercie de bien vouloir accueillir le message que vous transmet par ma voix le Président Denis SASSOU NGUESSO.

Excellences, Mesdames et Messieurs.

Je souhaite mettre à profit l’occasion solennelle que nous offre cette tribune de l’Assemblée des Nations Unies pour l’Environnement à Nairobi, capitale de la grande nation sœur du Kenya, pour vous parler du pays qui est le mien, la République du Congo.

Je vous parle d’un pays situé au cœur du Bassin du Congo, deuxième poumon écologique et deuxième réservoir de carbone forestier de la planète après l’Amazonie.

Je vous parle d’un pays recouvert sur 65% de sa superficie par 23 millions d’hectares de forêt, troisième patrimoine forestier humide du continent africain et dont le taux de déforestation est de 0,05%, soit l’un des plus faibles au monde.

 

Je vous parle d’un pays où a été récemment mis à jour un véritable trésor écologique, une vaste zone de tourbières située de part et d’autre de notre frontière avec la République démocratique du Congo sœur, gigantesque puits de carbone piégé séquestrant en son sein 30 milliards de tonnes de carbone, soit l’équivalent de vingt années d’émissions des États Unis d’Amérique.

 

Je vous parle d’un pays où 17 aires protégées recèlent des joyaux de la biodiversité sur 13% du territoire national et où le cadre légal de protection de l’environnement, ainsi que le code forestier, sont en pleine rénovation.

 

Je vous parle enfin d’un pays dont la contribution au phénomène du réchauffement climatique global est infinitésimale, mais qui n’en subit pas moins de plein fouet les effets dévastateurs : érosions au cœur de nos villes, recul du littoral Atlantique, pluies diluviennes, inondations, tornades…

 

 

Excellences, Mesdames et Messieurs.

 

Pleinement conscients des responsabilités qui sont les nôtres, mon gouvernement et moi-même n’avons jamais été dans le déni. Depuis près de 30 ans et sur toutes les tribunes internationales, le République du Congo porte sa part d’avertissement face à l’urgence climatique.

 

Nous avons toujours dénoncé avec force la délocalisation des activités polluantes des pays riches vers les pays pauvres. Nous avons toujours dit que les vraies réponses aux défis écologiques ne pouvaient être que le fruit d’une impulsion politique à l’échelon mondial. Hélas, pour nous entendre, il a fallu du temps, trop de temps.

 

Aujourd’hui, alors que plus personne n’ignore l’obligation de déployer des mesures financières lourdes et dont les effets ne sont pas toujours immédiats, afin d’éviter autant que faire se peut les catastrophes à venir, il est temps pour nous de passer de l’atténuation à l’adaptation.

 

Pour ce faire, outre le Fonds Vert climat, la Commission Climat du Bassin du Congo que j’ai l’honneur de présider a lancé en novembre 2016 a Marrakech en marge de la Cop 22 et avec l’appui déterminant de Sa Majesté le roi Mohammed 6, puis à Oyo au Congo trois mois plus tard, le Fonds Bleu pour le Bassin du Congo. Ce fonds, dont l’accord de création a été signé par 12 pays et qui est destiné à promouvoir une économie bleue via la gestion durable des écosystèmes aquatiques et forestiers pour le bien-être des communautés locales, est désormais en phase de préfiguration et sera opérationnel au cours des mois à venir.

 

Pour alimenter ce fonds, ainsi que pour concrétiser la Déclaration de Brazzaville élaborée en novembre dernier par la République du Congo, la République démocratique du Congo et la République d’Indonésie pour une gestion durable des tourbières, la mobilisation de ressources financières extérieures est impérative. Plus que jamais en ce domaine, le temps des promesses financières sans effets est révolu. Il y a urgence.

Excellences, Mesdames et Messieurs.

Si nous voulons conjurer le scénario d’un monde où seuls les riches et les puissants profiteront des ultimes ressources au prix d’une aggravation insoutenable des injustices planétaires, l’heure du sursaut est arrivée. Ce n’est pas de votre compassion dont l’Afrique en général et le Congo en particulier ont besoin. C’est de votre solidarité.

 

Je vous remercie.

 

Pour le Président Denis SASSOU NGUESSO

Lu par :

La Ministre du Tourisme et de l’Environnement,

Arlette SOUDAN-NONAULT.- 

Le site des Cataractes à Brazzaville, lieu de la pose de la plaque commémorative de la Charte Africaine du Tourisme Durable et Responsable

Le site des Cataractes à Brazzaville sera le lieu de la pose de la plaque commémorative de la Charte Africaine du Tourisme Durable et Responsable, en compagnie du secrétaire général de l’organisation Mondiale du Tourisme, Monsieur Zurab Pololikashvili.

Le Congo est un fleuve d’Afrique centrale, prenant sa source sur les hauts plateaux, à la limite de l’Afrique australe. Il arrose la république démocratique du Congo et avec son affluent l’Oubangui, sert de frontière entre ce dernier pays et la République du Congo sur 2410 km, soit la plus longue frontière fluviale au monde.

Avec ses 4700 km au total, le Congo est le deuxième fleuve d’Afrique après le Nil et le deuxième au monde par son débit après l’Amazone. Au sud de Brazzaville, dans le prolongement de l’avenue de l’OUA et passé le pont qui enjambe la rivière Djoué, s’étend le site des Cataractes ( suivre le sentier à gauche après le pont).

  

D’une superficie de 8 hectares, ce site offre une vue imprenable sur les rapides du fleuve Congo.Un bras de terre forme une retenue d’eau paisible qui autorise une baignade abritée des courants. Le lieu est idéal pour les excursions et pique niques familiaux.  A portée de regard, les cataractes du fleuve Congo avec leurs rochers émergents comme des éperons qui ont de tout temps interdit la navigation au delà du Stanley Pool et à ce titre modelé l’Histoire du Congo depuis des siècles.

Deux îlots au biotope végétal unique, l’île des Amoureux et l’île du Diable, complètent le panorama de ce site de détente et de découverte à la fois écologique et ludique.

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Réunion sur l’ouverture des offres techniques et financières de l’étude de préfiguration du F2BC au siège du PNUD à New-York

Dans le cadre de l’operationnalisation du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo, et conformément aux orientations de Son Excellence Denis SASSOU NGUESSO, Président de la République du Congo, Chef de l’État, Président de la Commission Climat du Bassin du Congo, Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre du Tourisme et de l’Environnement, coordinatrice Technique que ladite Commission, a présidé ce Mardi 05 février 2019,au siège du PNUD à New-York, la Réunion sur l’ouverture des offres techniques et financières de l’étude de préfiguration du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo.
Cette réunion s’est tenue en présence des représentants des institutions sous régionales et internationales notamment le CAFI, la COMIFA, et le 4C MAROC.

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Allocution de Madame Arlette SOUDAN-NONAULT à l’atelier de validation de la note Conceptuelle du projet « renforcement des capacités d’adaptation aux changements climatiques …

Monsieur le Coordonnateur du Système des Nations Unies au Congo ;
Monsieur le Représentant du Programme Alimentaire Mondial en République du Congo;
Mesdames et Messieurs les délégués des agences du système des Nations Unies ;
Messieurs les Inspecteurs Généraux ;
Madame et Messieurs les Directeurs Généraux ;
Mesdames et Messieurs les membres du Comité technique
du Projet d’Adaptation aux Changements climatiques ;
Mesdames et Messieurs les représentants de la société civile ;
Chers invités, Mesdames et Messieurs ;
Mesdames et Messieurs ;
Je voudrais avant tout propos, et puisqu’il n’est pas trop tard pour le faire, vous souhaiter à vous-même ainsi qu’à vos familles respectives, une bonne et heureuse année 2019.Je voudrais par la même occasion vous remercier pour votre présence en ces lieux qui marque votre intérêt vis-à-vis la problématique de la lutte contre le changement climatique, laquelle est au coeur du projet qui nous rassemble ce jour. En effet, le changement climatique représente de nos jours l’un des plus grands défis auquel l’humanité fait face. Il s’agit d’une question de survie pour toute la planète, tel que cela a été indiqué dans le dernier rapport du Groupe Intergouvernemental d’Experts sur l’évolution du Climat, le GIEC.
Mesdames et Messieurs, Notre pays qui figure parmi les pays vulnérables aux catastrophes naturelles, en général, et climatiques en particulier n’est
malheureusement pas épargné par les effets néfastes du changement climatique qui affectent tant les populations, les infrastructures que les écosystèmes. Le dérèglement climatique est notamment devenu une menace pour notre sécurité alimentaire, du fait de l’imprévisibilité qu’il engendre dans le calendrier agricole, fragilisant ainsi le processus de production agricole et le développement économique et social. Il devient par conséquent impérieux pour notre pays de développer les capacités de résilience des communautés locales et autochtones, par la mise en place de mécanisme d’adaptation en faveur des producteurs agricoles, afin de les aider à de palier à l’insécurité alimentaire. …

Téléchargez le PDF : Allocution de Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre du Tourisme et de l’Environnement

Tourisme : le gouvernement érige les Cataractes de Brazzaville en Site Touristique

La ministre du Tourisme et de l’environnement, Arlette Soudan-Nonault a indiqué le 27 janvier que le site touristique en construction aux cataractes du fleuve Congo, dans le 9e arrondissement, Madibou, à Brazzaville, allait contribuer à la diversification de l’économie congolaise, grâce aux taxes et impôts qui y seront prélevés sur les services et les commerces.

Ce site moderne s’étend sur 8 hectares dont 5 sur la partie terrestre et les 3 autres incluront l’île des amoureux et celui du diable.

On y trouvera diverses boutiques dont une pour les artisans, des restaurants, une salle polyvalente, des haies de promenade sur les quais, des parcours de randonnées pédestres, des parkings, un parc d’attraction pour enfants, des quais pour la pratique du kayak et hors-bords…

Les services de la place seront provisoirement remis au gouvernement congolais, par le biais du ministère en charge du Tourisme, en juin prochain. Actuellement, les offres pour la gestion dudit site et les réservations des espaces et services sont disponibles au ministère du Tourisme et de l’environnement.

La construction de ce site moderne des cataractes est financée à 70% par la STB, une société privée de droit congolais, et l’Etat congolais qui apporte les 30% restants.

Source: www.vox.cg

Environnement : la société Agil mise en demeure suite à la destruction environnementale

Au Congo-Brazzaville, Agil Congo, une société chinoise exploitant l’or dans une région du nord du pays a été mise en demeure à cause de nombreux d’importants ravages environnementaux imputables à l’activité minière.

 De vastes étendues de forêts détruites par le truchement des terrassements, des eaux à la couleur inhabituelle, …. Des habitants des villages tels que Lebayi, Otsouanzokou, Longouama, Ondoumbi dans le district de Kellé dans la région de la Cuvette-ouest à près de 700 km au nord de Brazzaville sont au bord d’une catastrophe écologique sans précédent.

« Il y a 32 sites d’exploitation d’or. Les rivières sont devenues des vasières. Si vous allez dans l’un des sites, vous vous rendrez compte des dégâts », confie un villageois à la ministre du tourisme et de l’environnement.

Madame Arlette Soudan-Nonault a bien touché du doigt la triste réalité. « L’endroit où nous sommes est pollué. On comprend mieux le cri de détresse des populations », constatait récemment la ministre de l’environnement et du tourisme. Et de disculper le président de la République : « Je ne sais pas à qui profite cette exploitation. Je m’interroge. Après, on met tout ça sur le président. Est-ce le président Sassou qui est ici ? ».

Agil Congo publiera-t-il ce qu’il a payé à l‘État congolais ?

Si elle continue de s’interroger, Soudan-Nonault a pourtant mis en demeure Agil Congo, société chinoise d’exploitation d’or. Ce, conformément à l’article 45 de la loi d’avril 1991 portant protection de l’environnement.

Au-delà des mesures préconisées in situ par la ministre comme la restauration du site et l’audit environnemental, cette situation pourrait donner du grain à moudre non seulement aux défenseurs de l’environnement, mais aussi et surtout aux observateurs impliqués dans la surveillance de la gouvernance des industries extractives.

Il pourrait par exemple interroger le gouvernement congolais sur la chaîne de décisions dans l’installation des industries extractives au Congo. En effet, l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE) dont le Congo est partie prenante, fait de l‘étude sur l’impact environnemental une étape-clé avant le lancement d’une exploitation minière.

Un autre problème, celui de la responsabilité sociale et environnementale. Des ONG pourraient exiger des réparations ou dédommagements pour ces dégâts et privations (eau par exemple).

 

En outre, si comme l’affirme le reporter de la chaîne nationale de télévision, Agil Congo exploite sans certificat de conformité, tout porte à croire que l’entreprise échappe au contrôle de l‘État. Du coup, le Congo n’a encore reçu aucune recette (TVA, bonus d’exploitation, etc.) inhérente à cette activité aurifère.

Source : www.camer.be

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Destruction de l’environnement : la société Agil mise en demeure

La décision a été prise par la ministre du Tourisme et de l’environnement, Arlette Soudan Nonault, après avoir constaté, le 19 janvier, les dégâts orchestrés par la société dans les villages de la sous-préfecture de Kellé, dans le département de la Cuvette ouest.

La ministre du Tourisme et de l’environnement vient d’effectuer une mission de travail à Kellé et Ewo, dans le département de la Cuvette ouest, après avoir été informée, par le biais des associations des dégâts causés sur l’environnement par la société d’exploitation minière Agil. Il a été, en effet, dénoncé la pollution des sols, des eaux, de l’air, la déforestation aggravée, la mise en péril de la faune et de la flore.

« Là où il y a problème, nous sommes là pour trouver des solutions. Le plus important pour nous, ce sont des constats qui sont faits. Parce que dès qu’il y a constat, ça veut dire qu’on a trouvé le problème… Je suis venue vous écouter et échanger avec vous pour que nous puissions vous expliquer ce que nous comptons faire pour réagir très rapidement dans le respect des procédures, dont l’État est seul garant », a indiqué la ministre à la population de Kellé, au cours d’une séance interactive.

A tour de rôle, les habitants de Kellé ont pris la parole, demandant à l’État de condamner la société Agil qui a tout détruit, invitant la ministre à toucher du doigt la réalité. « Nous voulons savoir d’où est venue cette société et quelles sont ses missions. Les sociétés qui travaillaient ici avant elle ne se sont pas comportées de la même manière. Nous ne voulons plus d’Agil ici à Kellé. Elle ne nous laisse pas de bons souvenirs sinon que la destruction. Et chaque fois, elle nous affirme toujours que le président de la République a dit… », ont rapporté les différents intervenants.

Répondant à ces interventions, Arlette Soudan-Nonault a rappelé la procédure, expliquant que pour qu’une entreprise s’installe dans le pays, elle doit au préalable remplir le cahier des charges. Dans le cas d’espèce, c’est son ministère qui donne l’autorisation au vu de l’étude d’impact environnemental mais voici trois ans, elle n’a jamais signé le certificat permettant à Agil de mener une quelconque exploitation dans le district de Kellé. Curieusement, cette société est en train de tout détruire, provoquant des dégâts sanitaires que la population appelle « Nkwaka- nzoka », c’est inacceptable, a-t-elle déclaré.

Cent cinquante ruisseaux détruits sur trente-six sites

A la recherche de l’or, la société Agil Congo, comme un éléphant dans un magasin de porcelaine, a tout détruit sur son passage. Au village Nguingoli, à 29 km, la population a perdu sa source d’eau (la denrée est souillée), le bois y compris. Il en est de même pour les sites d’Andoubi, au village Akamou (31 km). Cent cinquante ruisseaux environ sur trente-six sites ont été abîmés. Les habitants n’ont plus d’eau ni pour boire ni pour se laver. Ils souffrent tous d’une maladie appelée « Nkwaka Nzoka ». Le site d’Andoubi 2 est, quant à lui, détruit entièrement et abandonné au mépris des lois de la République. Longomba, un autre site au village Otsouadzoko, à 40 km de Kellé, est le plus grand chantier qui a connu une vaste destruction.

« Je ne sais pas à qui profite cette exploitation qui dégrade et tue la population. Après, on met tout sur le dos du président de la République. Ce n’est pas possible, c’est inadmissible. Nulle part au monde, on n’a vu ça. Aucun cours d’eau ne coule. Ce sont des Congolais qui travaillent pour ces gens-là. Ceux-là même qui tuent les Congolais. C’est inqualifiable », s’est indignée Arlette Soudan Nonault.

L’article 45 mis en application

Au terme de sa visite à Kellé et Ewo, la ministre du Tourisme et de l’environnement s’est entretenue avec les responsables de ce département, au premier plan le préfet. La réunion a porté, entre autres, sur la suspension de l’exploitation minière par la société Agil qui a pollué, asséché, contaminé les sources d’eau au grand mépris des administrateurs.

Au regard de la destruction environnementale ainsi causée, la ministre a pris l’option de la mise en demeure, en conformité avec l’article 45 de la loi sur l’environnement. Cet article stipule : « Lorsqu’une installation classée rangée dans l’une des deux catégories d’activités classées est exploitée sans l’autorisation requise par la loi, le ministre chargé de l’environnement met l’exploitation en demeure, soit d’en arrêter le fonctionnement, soit de régulariser sa situation en déposant une demande d’autorisation dans les plus brefs délais. »

La ministre a expliqué aux cadres les procédures d’obtention d’agrément et si ces procédures administratives ne sont pas maîtrisées, l’on se retrouve avec une société qui n’a pas de tête, tel est le cas d’Agil. Or, il se trouve que cette société n’a jamais reçu un certificat de conformité qui est le premier document officiel délivré par le ministère du Tourisme et de l’environnement.

« Cette société a empêché à la population de bénéficier d’eau pour boire et se laver. Cela est inacceptable. Nous réalisons qu’il y a une forme de compromission avec la force publique qui garde dix-neuf sites avec des rétributions. C’est inacceptable. S’il y a compromission, il faut sanctionner les auteurs. Et tout le monde dit avec autant de liberté et de légèreté, le président de la République a dit ceci. Est-ce le président qui dit qu’il faut tuer la population ? J’ai instruit le préfet de la mise en demeure de cette société. Je vais vous écrire officiellement par le biais du ministre de l’Intérieur », a-t-elle déclaré.

Enfin, la ministre a instruit l’inspection générale de l’environnement et celle du développement durable ainsi que celle du tourisme de monter le dossier qui va amener à la restauration qui passe d’abord par l’audit environnemental. Agil a le devoir de payer des frais d’audit. Ensuite, il y aura des pénalités, conformément aux articles 68, 71, 73, 75. Tout comme l’article 33 qui stipule « Toute personne imputable d’un acte de pollution de l’eau doit payer les dommages qui en résultent ». Il en est de même pour les articles 34, 37, … du 23 avril 1991 sur la protection de l’environnement.

Bruno Okokana
Légendes et crédits photo :
Photo 1 : La destruction de l’eau par la société Agil Photo 2 : La ministre indignée face au scandale causé par Agil Photo 3 : L’un des ruisseaux détruits Photo 4 : La destruction environnementale
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Source : adiac-congo.com

CONGO : UNE FORMATION SUR LA GESTION AXEE SUR LES RESULTATS POUR LES CADRES ET AGENTS

Ce sont les cadres et agents du ministère du tourisme et de l’environnement qui en sont bénéficiaires. Ce séminaire de deux semaines qui est organisé avec l’appui du Programme des Nations Unies pour le Développement entre dans le cadre de la formation continue. Il a débuté le mardi 22 janvier 2019 à Brazzaville.

La formation continue a été présentée par Emma NGOUAN ANOH, Représentante adjointe du PNUD au Congo comme « un capital important dans la vie professionnelle de tout agent de développement ». C’est pourquoi, à –t- elle poursuivi, « nous nous réjouissons au niveau du programme des nations unies pour le développement d’avoir été associé à cette importante activité de formation sur la gestion axée sur les résultats ». Parlant de l’importance de cette formation, la Représentante adjointe du PNUD a indiqué qu’il est « important que cette formation qui permettra de renforcer collectivement et individuellement les capacités sur la gestion axée sur les résultats reste un appui important pour renforcer notre efficacité et notre action (…).La méthode de gestion axée sur les résultats sert à appliquer l’atteinte des résultats clairement définis à travers une gestion stratégique appropriée qui améliore à la fois l’efficacité, l’efficience et la responsabilité de l’ensemble des acteurs ».

Arlette SOUDAN NONAULT, ministre du tourisme et de l’environnement, attache du prix à cette formation des agents et cadres de son département. Elle indiquait dans son discours de lancement : « …la gestion axée sur les résultats reste d’actualité et apparait clairement dans le programme gouvernemental. De la même manière elle fait partie des exigences des partenaires au développement qui ont toujours encouragé les pouvoirs publics à adopter une gestion fondée sur les principes de redevabilité (…)il nous faudra absolument assurer le passage progressif d’une culture de gestion bureaucratique à celle des résultats qui privilégie la recherche de changements ou transformation tangibles et non la focalisation sur les processus et procédures ».

Rappelons que le Gouvernement congolais en général et le ministère du tourisme et de l’environnement en particulier, entretiennent avec le Programme des nations unies pour le développement un partenariat qui s’est illustré par l’appui de l’agence onusienne à l’exécutif dans l’organisation et le pilotage de plusieurs activités gouvernementales. Parmi elles, les récents travaux du Comité de pilotage conjoint consacrés à l’adoption des différents plans de travail annuels 2019 dont l’une des recommandations a conduit à l’organisation de la présente formation .

Photo : La photo de famille après la cérémonie d’ouverture

Source : groupecongomedias.com