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Collinet Makosso exhorte à poursuivre la collaboration entre les 3 bassins forestiers

Le premier ministre, Anatole Collinet Makosso a indiqué le 27 octobre à Kintélé, département du Pool que le segment ministériel devrait poursuivre la réflexion en imaginant des approches de collaboration entre les trois bassins forestiers pour une meilleure gestion de ressources naturelles.

« Le Sommet de Brazzaville a pour ambition de poursuivre une réflexion initiée en 2011, en vue de formaliser une véritable coopération Sud-Sud en faveur de la biodiversité et du climat, au travers d’une gouvernance concertée de nos bassins forestiers. Vos travaux aujourd’hui nous porteront à partager nos réflexions et imaginer des modes et des approches de collaboration qui garantiront sans aucun doute un équilibre entre souveraineté, efficacité, solidarité et diversité, pour une saine gestion de nos bassins forestiers tropicaux. », a dit Collinet Makosso à l’ouverture du segment ministériel du sommet des trois bassins.

Pour le premier ministre, la collaboration interbassins forestiers tropicaux doit également favoriser la diversification de nos économies.  « Il est temps de repenser nos modèles économiques et de tirer parti de nos atouts naturels pour promouvoir des secteurs tels que l’agriculture, l’agroforesterie, les énergies renouvelables, le tourisme, la bioéconomie et un développement sobre en carbone », a poursuivi Collinet Makosso.

La ministre de l’environnement, du développement durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan Nonault a soutenu que ce sommet devra être celui de l’action vue que les trois bassins représentent 80 % de la biodiversité mondiale.

Les conclusions du segments ministériels seront présenté au sommet des chefs d’Etat et de gouvernement qui s’ouvre le 28 octobre pour adoption.

 

Source : https://vox.cg/collinet-makosso-exhorte-a-poursuivre-la-collaboration-entre-les-3-bassins-forestiers/

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Congo : sommet international sur les forêts tropicales à Brazzaville

Douze ans après une première édition, un sommet des trois grands bassins forestiers tropicaux mondiaux, considérés comme essentiels à la régulation du climat, s’est ouvert jeudi à Brazzaville pour relancer la collaboration entre les pays concernés.

La rencontre a débuté avec les experts, avant de passer vendredi au niveau ministériel et samedi à celui des chefs d’Etat.

Selon les organisateurs, plusieurs présidents africains sont attendus en plus de l’hôte du sommet Denis Sassou Nguesso (République démocratique du Congo, Kenya, Rwanda, Gabon, Togo, Guinée-Bissau, Comores…). Mais aucun chef d’Etat d’Amazonie ou d’Asie ne fera le déplacement.

Les trois grands bassins tropicaux sont ceux du Congo, de l’Amazone et de Bornéo-Mékong-Asie du Sud-Est.

A l’ouverture des travaux, dans un centre de conférences de la banlieue de Brazzaville, la ministre congolaise de l’Environnement, Arlette Soudan-Nonault, a détaillé la participation: 145 délégations officielles, 18 organisations internationales, 427 ONG, 123 représentants de la communauté scientifique, 254 de la jeunesse, 326 de la société civile et des peuples autochtones, 354 du secteur privé, ainsi que 14 chefs d’État ou de gouvernement.

« Vous êtes venus à Brazzaville pour mettre en marche un mouvement historique et pour initier une coopération entre nos trois bassins à la hauteur de nos responsabilités et des défis qui se posent à nous », a-t-elle déclaré.

En ville, où des travaux d’embellissement ont été réalisés pour l’occasion, des banderoles affichent l’objectif de la réunion: « Construire une coalition mondiale pour accélérer notre transition énergétique ».

Déforestation

Les trois bassins représentent 80% des forêts tropicales du monde et « les trois quarts de sa biodiversité », soulignait récemment Mme Soudan-Nonault, en prédisant pour le sommet de Brazzaville « une déclaration de principe très forte ».

En 2011, Brazzaville avait déjà abrité un sommet sur les trois bassins forestiers tropicaux.

Les participants avaient alors promis dans une déclaration commune de coopérer pour lutter contre la déforestation et d’aller vers un front commun lors des négociations sur le climat, mais sans créer pour cela de structure permanente comme le souhaitaient certains pays africains.

Les rencontres, sommets et déclarations se sont multipliés depuis, mais la déforestation mondiale ne s’est pas arrêtée, loin de là.

Dans un rapport publié mardi, un groupe d’ONG et de chercheurs a constaté que le monde était en train d’échouer à tenir sa promesse d’y mettre fin et d’inverser son cours d’ici 2030, en estimant que quelque 6,6 millions d’hectares de forêt avaient été perdus dans le monde en 2022, dont une grande partie de forêt primaire dans les régions tropicales.

La publication de ce rapport, comme la réunion de Brazzaville, surviennent quelques semaines avant la COP28, la conférence internationale des Nations unies sur le climat, prévue à Dubaï du 30 novembre au 12 décembre. La déforestation risque cependant de passer au second plan, derrière les discussions sur les énergies renouvelables et l’avenir des combustibles fossiles.

Les forêts ne constituent pas seulement des habitats essentiels à la vie animale, elles sont aussi d’importants régulateurs du climat mondial et des puits de carbone qui absorbent les émissions provenant des activités humaines.

 

Source : https://fr.africanews.com/2023/10/27/congo-sommet-international-sur-les-forets-tropicales-a-brazzaville/

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Sommet des trois bassins : Le zéro-déforestation en 2030, semble être difficile à atteindre

«Sans l’arrêt de la déforestation à l’horizon 2030, l’ambition commune de l’accord de Paris ne sera jamais atteinte, souligne les deux derniers rapports du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec) », rapporté par la coordonnatrice technique de la commission climat Bassin du Congo, Arlette Soudan Nonault, le 26 octobre 2023 à l’ouverture du sommet des trois bassins forestiers tropicaux.

Les efforts entrepris depuis la Cop de Paris pour stopper la déforestation d’ici 2030, semble devenir une simple illusion. Plus d’une centaine de pays avaient pris un engagement solennel au nom de la planète, celui d’arrêter la déforestation mondiale et de « restaurer les forêts » en 2030. Ainsi, que des engagements financiers significatifs pour les forêts tropicales. Mais, en ce premier jour des travaux, les experts ont mis en cause cette ambition commune de Paris.

«La décennie 2021-2030 des Nations-Unies, et plus particulièrement le défi de Bonn qui porte sur les forêts tropicales, les tourbières et les mangroves prévoient un plan de conservation et de restauration des écosystèmes forestiers de 350 millions d’hectares sur 10 ans», a rappelé la coordonnatrice technique de la commission.

Pour les experts, le défi de Bonn est un effort mondial de reforestation de terres dégradées et reboisées. Il a été conjointement organisé par l’Allemagne et l’Union européenne pour la conservation de la nature.

Soudan Nonault, a fait savoir que ce premier jour est plus consacré à  » Mieux se connaître car paradoxalement, d’identifier les thématiques et axes de travail communs ; de réfléchir nous organiser. Peut-être aussi nous structurer et d’accélérer les capacités de financement à la manière dont les participants aux trois Bassins le souhaite ».

D’après elle, le Congo a toutes les cartes en main pour que ce sommet tienne ses promesses, en posant sur les fonts baptismaux les termes d’une collaboration fructueuse entre les trois Bassins.

«Vous êtes venus à Brazzaville pour mettre en marche un mouvement historique et pour initier une coopération entre nos trois Bassins à la hauteur de nos responsabilités et des défis qui se posent à nous», a conclu la coordonnatrice technique de la commission climat du bassin du Congo et ministre de l’environnement, du développement durable et du bassin du Congo.

Notons que la deuxième édition du sommet des trois bassins des écosystèmes de biodiversité et des forêts tropicales Amazonie-Bornéo-Asie du sud-est et Mékong, qui prendra fin le 28 octobre prochain, a regroupé six continents sur sept à Brazzaville au Congo.

Source:https://labreveonline.com/sommet-des-trois-bassins-le-zero-deforestation-en-2030-semble-difficile-a-atteindre/

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Afrique : près de 4.500 personnes participent au sommet de 3 bassins à Brazzaville

La ville de Brazzaville, capitale du Congo, abrite, du jeudi 26 au samedi 28 octobre 2023, le sommet de trois bassins des écosystèmes de biodiversité et des forêts tropicales. Il s’agit des bassins de l’Amazonie, du Congo et du Bornéo Mékong Asie du Sud-Est.

En trois jours des travaux, experts et scientifiques vont se pencher sur les voies et moyens appropriés pour accélérer, entre autres, les capacités de financement du climat dans les trois bassins, les plus importants de la planète.

Dans son discours d’ouverture, la Ministre de Développement durable du Congo-Brazzaville, Arlette Soudan-Nonault, a exhorté les différentes parties prenantes à prendre conscience du danger qui guette l’humanité tout entière.

 

 

« La décennie 2021–2030 des Nations Unies, et plus particulièrement le défi de Bonn qui porte sur les forêts tropicales, les tourbières et les mangroves prévoient un plan de conservation et de restauration des écosystèmes forestiers de 350 millions d’hectares sur dix ans car sans l’arrêt de la déforestation à horizon 2030, l’ambition commune de l’Accord de Paris ne sera jamais atteinte, selon les deux derniers rapports du GIEC. », a-t-elle déclaré.

Au cours de cette première journée technique, quatre objectifs ont été mis en avant à savoir :

– apprendre à mieux à se connaître notamment en jetant un regard sur les particularités et défis propres à chacun de trois bassins, les connaissances, les acquis scientifiques et techniques et les expériences développées dans chacun de trois bassins ;

 

 

– identifier des thématiques et axes de travail communs qui nourriront les coopérations entre les trois bassins;

– réfléchir à la manière dont les États concernés par les trois bassins souhaitent s’organiser et peut-être se structurer pour faire face aux obligations de
résultats et mieux défendre collectivement les intérêts et les combats communs ;

– accélérer enfin les capacités de financement notamment en trouvant les voies et moyens appropriés pour rémunérer nos services écosystémiques.

Au moins 1,5 milliard de personnes vivent dans les écosystèmes de trois bassins. En même temps, presque 8 milliards habitants de la planète ont besoin de ces écosystèmes pour y préserver la vie.

Selon le programme du sommet, les travaux se poursuivront, ce vendredi 27 octobre 2023, avec le segment ministériel.

La clôture des travaux interviendra le samedi 29 octobre 2023.

Source:https://zoom-eco.net/a-la-une/afrique-pres-de-4-500-personnes-participent-au-sommet-de-3-bassins-a-brazzaville/

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Sommet des trois bassins : une première journée consacrée à l’élaboration de la feuille de route

Identifier des thématiques et axes de travail, telle est l’une des tâches que les experts passent au peigne fin depuis ce matin, au cours de la première journée technique du 2ème sommet des trois bassins tropicaux du monde qui s’est ouverte, ce 26 octobre 2023, à Kintélé, non loin de Brazzaville.

Le 2ème Sommet des Trois Bassins des Écosystèmes de Biodiversité et des Forêts Tropicales s’est ouvert à Brazzaville sur le site de Kintélé, sous les auspices de la ministre de l’environnement, du développement durable et du bassin du Congo, Coordonnatrice technique de la Commission Climat du bassin du Congo, Arlette Soudant Nonault. Dans son discours de circonstance, Arlette Soudan Nonault, a souligné que « toutes les conditions sont réunies pour produire un contenu riche, inclusif et utile à nos bassins et à la planète». Selon elle, toutes les cartes sont en main pour que ce sommet tienne ses promesses, en posant sur les fonts baptismaux, les termes d’une collaboration fructueuse entre les trois bassins.

Une journée technique pour identifier les axes de travail

Arlette soudant Nonault a indiqué qu’au cours de cette première journée technique, il s’agira pour les délégations présentes à mieux se connaître et à mieux appréhender les particularités et défis propres à chacun des trois bassins, ainsi que « les connaissances, les acquis scientifiques et techniques et les expériences développées dans chacun de nos bassins », a-t-elle déclarée.

L’autre grand axe de travail de cette journée technique évoqué par la ministre de l’environnement congolaise concerne l’identification des thématiques et axes de travail communs qui nourriront les coopérations entre les bassins demain.

L’occasion sera également toute indiquée, au cours de cette journée inaugurale, pour les experts de créer le meilleur environnement de travail pour atteindre les résultats escomptés et mieux défendre collectivement les intérêts et combats communs des trois bassins tropicaux du monde. Au cours de cette journée il s’est agi d’accélérer les capacités de financement, notamment, en trouvant les voies et moyens appropriés pour rémunérer les services écosystémiques.

Des interventions de haut Niveau attendues

Ce 2ème sommet des trois bassins tropicaux du monde, sera réparti en 26 side évents et 05 panels, a précisé Arlette Soudant Nonault, tout en rappelant que, le secrétaire général des Nations Unies adressera son message de soutien en vidéo lors du segment de haut niveau, tout comme les présidents Lula DA Silva et Emmanuel Macron.

Outre, les 14 chefs d’Etat et de gouvernement sont attendus également attendus à ce sommet 427 organisations non-gouvernementale, 354 représentants du secteur privé, 326 représentants de la société civile et des peuples autochtones et 254 représentants de la jeunesse. La liste n’est pas exhaustive.

A noter que, le président de la République centrafricaine, Archange Touadera, a été le premier à fouler la terre congolaise. Il est arrivé à Brazzaville, le 25 octobre en fin d’après-midi.

Source:https://afriquenvironnementplus.info/sommet-des-trois-bassins-une-premiere-journee-consacree-a-lelaboration-de-la-feuille-de-route/