Etude de préfiguration du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo : Procédure de soumission

Prefiguration study of the Congo Basin Blue Fund / Etude de préfiguration du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo
Procurement Process :RFP – Request for proposal
Office :UNDP – MOROCCO
Deadline :23-Nov-18
Posted on :21-Oct-18
Development Area :SERVICESSERVICES
Reference Number :50846
Link to Atlas Project :
00109738 – Renforcement opérationnel du 4C Maroc
Documents :
English UNDP eTendering User Guide for Bidders
French UNDP eTendering User Guide for Bidders

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L’Ambassadeur du Kenya au Congo reçu en audience par Madame Arlette Soudan-Nonault, Ministre du Tourisme et de l’Environnement

Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre du Tourisme et de l’Environnement, a reçu le 17 octobre 2018, en audience Monsieur Georges MASAFU, Ambassadeur du Kenya au Congo ayant pour résidence en RDC.

Cet entretien, a permis au diplomate Kenyan de transmettre officiellement à l’autorité Congolaise l’invitation de la République du Congo à participer à la Conférence sur l’Economie Bleue qui aura lieu au mois de novembre à Nairobi au Kenya.
D’autres sujets ont été également abordés au cours de cet entretien, notamment ceux liés au Tourisme, et au Fonds Bleu pour le Bassin du Congo.

Au nom de Son Excellence Denis SASSOU- NGUESSO, Président de la République et Président de la Commission Climat du Bassin du Congo, Madame la Ministre a assuré à l’ambassadeur que le Congo et la Commission Climat du Bassin du Congo, seront représentés à ces assises de Nairobi.

Allocution de madame Arlette Soudan-Nonault ,ministre du tourisme et de l’environnement à l’occasion de la journée internationale de la prévention des catastrophes.

Cliquez-ici, pour télécharger la version numérique de l’allocution.

Mesdames, Messieurs ;

Chers Compatriotes,

Le monde célèbre le 13 Octobre de chaque année la Journée Internationale des Nations Unies de la Prévention des Catastrophes Naturelles.

Pour cette année 2018, le thème choisi par les Nations Unies est : «Réduire les pertes économiques dues aux catastrophes».

Ce thème nous rappelle à juste titre que la récurrence des phénomènes à l’origine des catastrophes naturelles, souvent accentuée par les changements climatiques, ne cesse de croître en fréquence et en intensité, compromettant ainsi les avancées de plusieurs pays vers un développement durable.

En effet, le spectacle désolant des villes dévastées après des inondations, des ouragans, cyclones, tsunami et autres séismes, pose le problème fondamental de la reconstruction, conscients, que nous sommes des sacrifices consentis par les Gouvernements et les populations pour se doter de ces infrastructures, souvent détruites en quelques heures. Sans compter, bien évidemment, les pertes irréparables en vies humaines.

Nous avons en mémoire ce qui vient de se passer le 28 septembre 2018 dans les îles Célèbes en Indonésie, notamment à Palu, ville de 350 000 habitants. Ces Îles ont été successivement frappées par un fort séisme de magnitude 7,5, suivi d’un tsunami, ayant entraîné plus de 1500 morts et la destruction de nombreux bâtiments.

Aussi, sommes-nous en droit de nous poser la question de savoir, comment assurer la survie des hommes, mais aussi la protection des biens, dans un monde de plus en plus en proie à des phénomènes extrêmes.

Cette réponse ne saurait se trouver que dans nos efforts communs, tant au niveau national qu’international, à lutter contre ce fléau qu’est le changement climatique, par la mise place de mesures pratiques et politiques efficaces pour la réduction de l’exposition des communautés aux risques de catastrophe et pour une meilleure protection des foyers et moyens de subsistance.

L’accord de Paris, qui engage toute la communauté internationale à maintenir la hausse de la température terrestre en dessous de 2° constitue une étape importante en ce sens.

C’est ici le moment de rappeler que nos efforts dans la gestion durable de nos différents écosystèmes doivent être maintenus et renforcés. Ainsi, les tourbières récemment découvertes dans la cuvette centrale du Bassin du Congo, et qui emprisonnent près de 30 milliard de tonnes de carbone constitueraient une véritable bombe à retardement pour le Congo, la Sous-région et le monde, si elles n’étaient pas gérées durablement.

Mesdames et messieurs ;

La responsabilité humaine dans l’accélération du changement climatique n’est plus à démontrer. La pauvreté, l’urbanisation rapide, la mauvaise utilisation des terres, la dégradation des écosystèmes sont autant de facteurs de risques qui accroissent les impacts du changement climatique.

Au cours des trois dernières années, plus de 40 millions de personnes, notamment dans des pays qui contribuent le moins au réchauffement climatique, ont été forcées d’abandonner leurs foyers, soit définitivement soit temporairement, à cause des catastrophes.

Les populations de notre pays, tant à Brazzaville et Pointe Noire que dans les autres localités, font face à des phénomènes tels que les pluies diluviennes qui causent des inondations, des érosions, l’ensablement et des effondrements d’habitations qui détériorent leur cadre de vie.

A propos des érosions, nous avons une pensée très forte pour nos compatriotes qui en sont victimes à travers tout le pays. Nos pensées vont particulièrement vers les habitants des quartiers Nord de Brazzaville où ce phénomène continue de menacer la vie quotidienne des populations et de détruire habitations et infrastructures routières après chaque pluie.

Le Gouvernement en est conscient et ne ménage aucun effort pour trouver des solutions adaptées et durables, avec l’aide des Partenaires Techniques et Financiers. Le Fonds Bleu pour le Bassin du Congo, Cher à Son Excellence Monsieur Denis SASSOU NGUESSO, Président de la République, Chef de l’Etat, en a fait une priorité dès son lancement.

Mesdames et Messieurs ;

Plusieurs engagements en faveur de la prévention et de la réduction des risques de catastrophes ont été pris à l’occasion des rencontres internationales dont la troisième conférence mondiale sur la prévention des risques de  catastrophe, tenue du 14  au 18 Mars 2015 à Sendaï au Japon,  qui a adopté le Cadre d’Action dit de Sendaï 2015-2030.

Dans le cadre du respect de ses engagements internationaux, le Gouvernement de la République du Congo, qui s’est doté d’un Centre de Prévention et de Gestion des Risques de Catastrophe, a d’ores et déjà pris les mesures suivantes :

  • élaboration d’un plan de contingence et d’une stratégie nationale de prévention et de réduction des risques  et des  catastrophes ;
  • élaboration d’un cadre juridique relatif à la création d’une plateforme nationale de gestion des risques  et des  catastrophes ;
  • mise en place d’un système d’alerte précoce ;
  • décentralisation des services de la sécurité civile ;
  • élaboration des schémas directeurs des villes de Brazzaville et de Pointe Noire ;
  • mise en place d’une commission nationale de lutte contre les érosions hydriques.

Mesdames et Messieurs ;

Tenant compte des conditions climatiques actuelles et de la complexité de la vie moderne, la problématique de la réduction des risques de catastrophes demeure éminemment transversale et nécessite une coordination de tous les acteurs dans un cadre multisectoriel.

La résorption ou la réduction des risques de catastrophes naturelles ou anthropiques doit donc être perçue comme un facteur déterminant dans le processus de développement durable.

C’est ici le moment d’encourager tous les acteurs tant étatiques que non étatiques, le système des Nations Unies et les organisations de la société civile, à poursuivre le combat pour la réduction des risques de catastrophe dans une approche de partenariat public-privé.

J’invite donc les membres de la plateforme nationale au niveau départemental, communal et local à rester mobilisés pour contribuer à la résilience de nos communautés.

Nos efforts communs ne nous permettront d’atteindre des résultats probants que si, à tous les niveaux, nous faisons de la réduction des risques de catastrophe, une priorité nationale en nous dotant des institutions adéquates, avec des rôles et des responsabilités  déterminés.

Le département dont j’ai la charge s’attelle à finaliser les différents documents nécessaires à une gestion intégrée et consensuelle des risques de catastrophe, pour la mise en place d’une réponse appropriée et le bien-être de tous.

 

Je vous remercie.

 

 

Arlette SOUDAN-NONAULT.

 

Appel à candidature : Recrutement d’un Consultant Douanier National dans le cadre de la mise en œuvre du Protocole de Montréal

Retrouver tous les détails à télécharger en cliquant ici

Titre:

Lieu d’affectation principal et emplacement :

Mission /s à :

Début de contrat (EOD) :

Fin du contrat(COB) :

Nombre de jours ouvrables :

Consultant National en Douane

Brazzaville

Brazzaville et Pointe-Noire

Décembre 2018

Mars 2019

120

Titre :

Consultant National en Douane

Lieu d’affectation principal et emplacement :

Brazzaville

Mission /s à :

Brazzaville et Pointe-Noire

Début de contrat (EOD) :

Décembre 2018

Fin du contrat(COB) :

Mars 2019

Nombre de jours ouvrables :

120

Les dossiers de candidature doivent être transmis  par voie électronique à l’adresse : secretariatministre@www.developpement-durable.gouv.cg au plus tard  le 02 Novembre 2018 et avoir pour objet la mention << RECRUTEMENT D’UN CONSULTANT DOUANIER NATIONAL DANS LE CADRE DE LA MISE EN ŒUVRE DU PROTOCOLE DE MONTRÉAL >>

Appel d’offre : Consultant International chargé de l’élaboration d’une politique nationale de développement du secteur des Loisirs

Retrouver tous les détails concernant et postuler sur ce lien : www: jobs.undp.org

Lieu :

Date limite d’inscription :

Type de contrat :

Niveau de poste :

Langue requise :

Date de début (date à laquelle le candidat sélectionné devrait commencer) :

Durée initiale du contrat :

Durée prévue pour la mission:

Brazzaville, CONGO

19 octobre 2018 (minuit à New York, États-Unis)

Contrat individuel

Consultant International

Français

1er Novembre 2018

4 mois

4mois

Lieu :

Brazzaville, CONGO

Date limite d’inscription :

19 octobre 2018 (minuit à New York, États-Unis)

Type de contrat :

Contrat individuel

Niveau de poste :

Consultant International

Langue requise :

Français

Date de début (date à laquelle le candidat sélectionné devrait commencer) :

1er Novembre 2018

Durée initiale du contrat :

4 mois

Durée prévue pour la mission :

4 mois

Retrouver tous les détails concernant le poste et postuler sur ce lien : www: jobs.undp.org

Environnement : Madame Arlette Soudan-Nonault à la 7ème session extraordinaire de la Conférence Ministérielle Africaine sur l’Environnement (CMAE)

Aux côtés de ses collègues africains en charge de l’Environnement, Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre du Tourisme et de l’Environnement de la République du Congo, coordonnatrice technique de la Commission Climat du Bassin du Congo, a pris part à la septième session extraordinaire de la Conférence Ministérielle Africaine sur l’Environnement (CMAE), qui s’est tenue du 17 au 19 septembre 2018 à Nairobi au Kenya.

Ces assises qui ont eu pour thème « Traduire les politiques environnementales en actions grâce à des solutions innovantes », ont réuni en premier lieu les experts, ensuite les Ministres Africains en charge de l’Environnement qui ont débattu sur les sujets clés qui feront l’objet du prochain Sommet ministériel africain sur la biodiversité qui se tiendra en Égypte au mois de novembre, avant la Conférence des Nations Unies sur la biodiversité de 2018.

Les Ministres ont également examiné en particulier les moyens de renforcement de la volonté des pouvoirs publics de relever les défis de la dégradation de l’environnement et ceux d’accroissement des investissements par des solutions novatrices, afin de tirer le meilleur parti possible des abondantes ressources naturelles du continent.

Au cours de son intervention, Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, a rappelé la volonté et l’engagement des Chefs d’Etat de la Commission Climat du Bassin du Congo à institutionnaliser ladite commission au sommet qui les avait réuni le 29 Avril 2018 à Brazzaville, elle a également relevé les enjeux de la COP 24 qui aura lieu au mois de décembre en Pologne, occasion par laquelle les pays africains devraient parler d’une seule voie par l’entremise des trois commissions créées lors de la COP 22 de Marrakech. Les questions relatives à la gestion du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo n’ont pas été en marge de son intervention.

Signalons que, la République polonaise, prochaine organisatrice de la 24e Conférence des Parties, s’est invitée à cette session extraordinaire de la Conférence Ministérielle Africaine sur l’Environnement, avec la Participation de Monsieur Jan FELIKS SZYSZKO, Ministre de l’Environnement de la Pologne.
La déclaration, l’ensemble des décisions et les résultats de cette session Extraordinaire de la CMAE alimenteront la quatrième session de l’Assemblée des Nations Unies pour l’environnement qui se tiendra en mars 2019 au siège des Nations Unies à Nairobi, au Kenya.

39ème journée mondiale du tourisme (JMT) : discours de Madame Arlette Soudan-nonault

Vous pouvez télécharger la version numérique en cliquant ici.

MES  CHERS  COMPATRIOTES,

Le 27 septembre de chaque  année, l’humanité toute entière célèbre la  Journée Mondiale du Tourisme, opportunité majeure pour sensibiliser l’opinion  internationale sur l’importance politique et socio-économique du tourisme.

La 39ème édition de la Journée  Mondiale  du  Tourisme, placée sous le thème très révélateur de la mondialisation, à savoir  « le tourisme et la transformation numérique », est une occasion exceptionnelle de faire mieux connaître la contribution du tourisme au développement durable. Un tourisme qui s’appuie sur l’innovation et sur les progrès numériques offre en effet plus d’opportunités d’amélioration de l’inclusivité, d’autonomisation des populations locales et d’utilisation rationnelle des ressources afin d’atteindre, entre autres, les objectifs du développement durable. En effet, comme exprimé par la Conférence Mondiale du Tourisme Durable, à Lanzarote en 1990, à long terme, le développement touristique dépend des critères de durabilité, de viabilité et d’équité sur les plans écologique, économique, éthique et social pour les populations locales et les générations futures. A cet effet, les progrès numériques transforment notre rapport à l’information, modifient notre comportement et encouragent l’innovation. Il nous faut donc aussi des capacités nouvelles et de nouvelles façons de penser.

Les voyageurs aujourd’hui veulent employer leurs temps autrement et sont à la recherche d’expériences, pas seulement de lieux à visiter. Le Numérique transforme les processus des décisions de voyage et de champs d’action de marketing touristique. Les mutations qui se produisent dans le monde, avec les défis qu’elles posent, ouvrent aussi des nouvelles perspectives. Le secteur du tourisme doit utiliser à son profit ces changements, les tendances qui les accompagnent et les progrès numériques.

Dans le contexte plus large du processus de développement durable, il est donc important de mettre  en  lumière  les  possibilités  offertes  par les  progrès  technologiques  et  les  plateformes  numériques, pour faire du tourisme un secteur plus durable et responsable.

Pour en saisir toutes les capacités d’actions et atteindre les objectifs  globaux du développement durable, à travers le PND ( 2018-2022),le Gouvernement de la République du Congo veut   faire  du  tourisme l’un des  maillons  de  la chaîne  de  valeur  de  la diversification de son  économie.

Notre pays s’engage résolument à se servir du tourisme comme  outil du développement. C’est ainsi qu’il s’emploie à la mise en œuvre de sa  Stratégie Nationale et de son  Plan  Directeur de Développement Durable du Tourisme. Le numérique y tient une place prépondérante.

MES  CHERS  COMPATRIOTES,

Développer durablement le tourisme est une manière de créer une source  quasi inépuisable de revenus, de par ses effets multiplicateurs sur d’autres secteurs d’activités économiques. Il doit  intervenir à côté  de l’agriculture, de l’industrie et des hydrocarbures  dans la contribution au Produit Intérieur Brut (PIB) et susciter  beaucoup d’espoir quant à sa capacité de création de nombreux emplois directs, indirects ou induits au  profit des jeunes. Le tourisme contribue ainsi à la réduction substantielle de  la  Pauvreté, qui est l’un des défis majeurs du programme de société de son Excellence, Monsieur Denis SASSOU NGUESSO, Président de la République du Congo, Chef  de l’Etat, «la Marche vers le Développement   ».

 

MES  CHERS  COMPATRIOTES,

La République du Congo a résolument opté pour le progrès des  technologies numériques afin de développer un tourisme durable, responsable et respectueux de nos cultures, de nos traditions et de notre environnement. C’est dans ce contexte que nous inscrivons l’écotourisme, comme l’axe principal de notre  politique touristique.

L’administration nationale du tourisme saura, j’en suis sûre,  relever  les défis associés aux progrès numériques et mettre à profit les possibilités qui en découlent.

VIVE LES  TECHNOLOGIES NUMERIQUES,

VIVE LA DESTINATION GREEN CONGO, POUMON ECOLOGIQUE DU MONDE,

 

JE VOUS REMERCIE

 

 

 

 

Arlette SOUDAN-NONAULT.

Lancement du projet d’appui à la préparation du Congo au Fonds Vert pour le Climat

Au nom de Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre du Tourisme et de l’Environnement, Monsieur Rock Germain PASSY MOUMPASSY, Directeur Général du Développement Durable, a ouvert le 24 septembre 2018 à l’hôtel Pefaco de Brazzaville, la réunion technique de lancement du projet d’appui à la préparation du Congo au Fonds Vert pour le Climat en présence de Monsieur Philippe Crête, représentant de la représentante de la FAO au Congo.