A l’occasion de la célébration de la journée internationale de la biodiversité biologique, célébrée le 22 mai, Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre de l’Environnement, du Développement Durable et du Bassin du Congo, a rappelé que l’État a pleinement contribué à la mise en œuvre du Plan pour la biodiversité. Son rôle dans la mise en œuvre de ce Plan de l’ONU a permis, à travers le projet zones clés pour la biodiversité, d’inscrire 21 sites au secrétariat des zones clés pour la biodiversité. A noter que les zones clés sont des sites qui contribuent de manière significative à la persistance mondiale dans les environnements terrestres, aquatiques et marins, tout en jouant un rôle clé dans la régulation du climat, a conclu la Ministre en charge de l’environnement. Le thème de cette année « Faites partie du plan », est un rappel à l’action pour stopper et inverser la perte de la biodiversité, a t-elle indiqué, invitant ainsi les peuples autochtones et les communautés locales, les organisations non gouvernementales, les législateurs, les entreprises et les particuliers à jouer chacun son rôle pour freiner et limiter la perte de biodiversité.
Deux réunions de travail à l’agenda de la Ministre de l’Environnement, du Développement Durable et du Bassin du Congo, Secrétaire Exécutive de la Commission Climat du Bassin du Congo, Arlette SOUDAN-NONAULT, ce lundi 13 mai. D’abord, celle tenue avec le groupe de coordination de la 3eme communication nationale (TCN) en matière de Climat, conduit par le Professeur Félix KOUBOUANA. Cette réunion en format hybride a permis aux parties prenantes de discuter autour des défis qui minent la finalisation de ce projet.
Tenant compte de l’agenda climatique du Congo qui s’avère très serré, cette réunion de travail a permis de trouver les solutions dans le cadre de la finalisation de la TCN, dans le but d’entamer également l’élaboration des autres documents importants comme le premier rapport biennal (BUR) et le rapport de transparence (BTR) que les pays sont tenus à soumettre au plus tard le 31 décembre 2024.
Au cours de la réunion, le Professeur KOUBOUANA a laissé entendre que les groupes sectoriels ont déjà soumis à ce stade les rapports d’inventaire des gaz à effet de serre dans différents secteurs.
La Ministre Arlette SOUDAN-NONAULT a par ailleurs émis des recommandations entre autres, le déblocage des fonds nécessaires pour finaliser ce projet.
Elle a ensuite tenu une séance de travail avec M. Daouda Oumarou, Conseiller technique principal du projet conservation intégré à base communautaire des écosystèmes des tourbières et promotion de l’eco-tourisme dans le paysage du Lac Télé.
Cette séance de travail a été l’occasion pour les parties prenantes de discuter autour des défis liés à la mise en œuvre de ce projet qui permettra de réduire les actions ou pressions sur les communautés des tourbières autour du paysage du Lac Télé.
A cet effet, Madame la Ministre a donné des instructions à savoir la mise en place d’un rétroplanning des travaux annuels et l’accélération des accords avec les différents organes d’exécution dudit projet.
Le coup d’envoi de l’opération de planting a été donné par la ministre de l’Environnement, Arlette Soudan-Nonault, le 11 mai, à Bambou-Mingali, dans le Pool, au site du Programme national d’afforestation et reboisement (Pronar). Le planting d’acacias effectué par le personnel de la Banque postale du Congo (BPC) vise à réduire l’empreinte carbone de cet établissement financier public.
Les 11000 essences d’acacias auriculiformis ont été enfouies dans le sol sur un terrain de dix hectares, selon un écartement de 3m×3m, soit une densité de 1100 tiges à l’hectare. Cette espèce d’arbre est réputée pour sa capacité à enrichir le sol et à le rendre fertile. L’initiative de la BPC dénommée ‘‘Un agent, une action verte’’ contribuera à booster la production agricole dans cette localité située à environ 60 km de Brazzaville, selon Pierre Taty, le directeur de cabinet de la ministre de l’Économie forestière.
Le site choisi pour le planting d’arbres de la BPC est celui consacré aux activités de plantation en vue de consolider le massif forestier du Congo. « La plantation forestière permettra à la population riveraine d’exploiter les interlignes aux fins d’installer des cultures vivrières et d’assurer le sarclage autour des plants. Grâce à cette pratique agroforestière, ce planting va constituer une source de revenus pour plus de dix familles riveraines. L’acacia contribuera à enrichir le sol au profit de la population locale », a souligné Pierre Taty, invitant les autres structures à imiter la BPC.
L’objectif de l’initiative « Un agent, une action verte », d’après Calixte Médard Tabangoli, le directeur général de la BPC, est de réduire l’empreinte carbone de la banque publique ayant intégré la norme ISO 14001 dans sa stratégie managériale. Cette initiative représente la contribution de l’institution à la réalisation de l’Objectif de développement durable n°1 sur la réduction de la pauvreté, a-t-il ajouté, à moins de deux mois de la première conférence internationale sur l’afforestation et le reboisement (CIAR1), à Brazzaville.
« En prélude à la CIAR1 prévue du 2 au 5 juillet, à Kintélé, banlieue Nord de la capitale, cette initiative intègre la Décennie africaine et mondiale d’afforestation et de reboisement lancée par le président Denis Sassou N’Guesso. Une initiative lancée lors de la Cop27 en Égypte, première conférence des Nations unies sur le climat à laquelle la BPC a pris part. Le personnel de la banque est particulièrement fier de poser un acte aussi fort et d’exprimer sa maturité sur la compréhension qu’il a des enjeux liés à la préservation de la biodiversité », a déclaré Calixte Médard Tabangoli.
En plus de l’activité bénévole menée par les travailleurs de la BPC, a souligné la ministre de l’Environnement, l’implication des collectivités est importante pour renforcer la préservation des écosystèmes forestiers. Le planting d’arbres contribue à l’essor d’une économie circulaire au Congo, à travers le commerce de crédit carbone. « D’où l’importance d’adopter des actions vertes comme celles que nous menons aujourd’hui pour gérer durablement notre environnement, notamment végétaliser les espaces, en plantant un maximum d’arbres sur des milieux favorables afin de lutter contre le changement climatique et la dégradation des terres », a-t-elle lancé.
L’initiative du planting, retenons-le, a bénéficié du soutien d’autres partenaires comme le Programme des Nations unies pour le développement, le Pronar, la Banque des États de l’Afrique centrale…
Dans le cadre de l’initiative « un agent, une action verte », de la Banque Postale du Congo, en partenariat avec le Programme des Nations Unies pour le Développement, il a été procédé ce 11 mai 2024, sous le patronage de la Ministre de l’Environnement, du Développement Durable et du Bassin du Congo, Secrétaire Exécutive de la Commission Climat du Bassin du Congo, Arlette SOUDAN-NONAULT, au planting, par les agents de la Banque Postale du Congo, de 11.111 essences d’acacias sur un site de 10 hectares, situé sur le site bambou Mingali, à près de 70 km de Brazzaville.
Prenant la parole à cette occasion, la Ministre Arlette SOUDAN-NONAULT, a salué cette initiative, qui renforce les efforts du Gouvernement, dans sa lutte contre le changement climatique, exhortant ainsi toutes les parties prenantes à adopter des « actions vertes » pour gérer durablement l’environnement.
L’initiative « un agent, une action verte » est soutenue par le Projet National d’Afforestation et de Reboisement ( PRONAR), dans le cadre de la première conférence internationale sur l’afforestation et le reboisement qui se tiendra du 2 au 5 juillet à kintele, laquelle s’inscrit dans la dynamique lancée par le sommet des trois bassins des écosystèmes de biodiversité et des forêts tropicales réuni à Brazzaville en novembre 2023.
La République du Congo peine à mobiliser les financements innovants à cause de plusieurs facteurs. C’est dans ce cadre que la Ministre #Arlette SOUDAN-NONAULT a reçu le 7 mai, à son cabinet de travail, une délégation de la Banque Africaine de Développement ( BAD), pour faire évidement l’état des lieux des financements innovants au Congo.
Durant les échanges, la Ministre a aussi émis le souhait de voir la Banque Africaine de Développement (BAD) abriter désormais le projet readiness du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo. La question du marché carbone du Bassin du Congo a également été abordée au cours de cette rencontre.
A noter, que la BAD dispose de plusieurs mécanismes et outils financiers climatiques pouvant accompagner le Congo dans la mise en œuvre de la CDN et des développements sectoriels résilients.
La ville de Johannesburg en Afrique du Sud accueille du 7 au 8 mai 2024, la table-ronde Africaine sur le climat en format hybride, sous le thème « l’augmentation du financement climatique et l’adaptation pour une plus grande résilience en Afrique ».
A cette occasion, en sa qualité de Ministre de l’Environnement, du Développement Durable et du Bassin du Congo, Secrétaire Exécutive de la Commission Climat du Bassin du Congo (CCBC), Madame # Arlette SOUDAN-NONAULT, est intervenue en ligne, pour parler notamment des principaux défis auxquels sont confrontés la République du Congo dans la lutte contre le changement climatique. A cet effet, la Ministre a déclaré que grâce à son potentiel forestier, son pays préserve vertueusement les écosystèmes vitaux pour la planète, tout en revendiquant le financement relatif aux coûts de l’adaptation et du développement résilient dans le contexte du changement climatique.
Elle a en outre évoqué la problématique liée au manque de ressources qui entravent les efforts du Congo pour assurer efficacement sa résilience face au choc climatique.
Cette table ronde vise entre autres, à stimuler la collaboration, l’innovation des efforts du continent Africain en matière de climat, pour un changement durable.
Prenant part en tant qu’oratrice d’honneur, le 3 mai à Brazzaville à la cérémonie relative à la célébration de la journée mondiale de la liberté de la presse, organisée par le Conseil Supérieur de la Liberté de Communication ( CSLC), Madame la Ministre Arlette SOUDAN-NONAULT a encouragé les professionnels des médias à s’impliquer d’avantage dans le traitement des questions environnementales face à l’urgence climatique, environnementale et à la destruction de la biodiversité.
Placée sous le thème » la presse au service de la planète: crise environnementale et urgence du journalisme », cette 31 eme édition a également permis à la Ministre de l’Environnement, du Développement Durable et du Bassin du Congo, de rappeler aux professionnels des médias qu’ils ont un rôle fondamental à jouer dans la protection de l’environnement et la promotion du développement durable.
Prenant la parole à cette cérémonie, Monsieur Philippe Mvouo, Président du CSLC a appelé à la prise de conscience des journalistes pour relever efficacement les défis liés au changement climatique en République du Congo.
En outre, la Représentante de l’UNESCO a dans son mot de circonstance, révélé que 2023 a été l’année la plus chaude que l’humanité n’ait jamais connue.
A l’issue de cette célébration, 12 journalistes de la radiodiffusion, de la télévision et de la presse écrite congolaise ont reçu des certificats de mérite pour leur dévouement dans le traitement des sujets d’ordre environnementaux.
Mandaté par le Ministre de l’environnement, l’agriculture et de l’élevage du Burundi, Président en Exercice de la Commission des Forêts d’Afrique Centrale (COMIFAC), Prosper DODIKO, le Secrétaire Exécutif de la COMIFAC, Monsieur Hervé MAIDOU est venu transmettre le 30 avril, un message à Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre de l’Environnement, du Développement Durable et du Bassin du Congo, Secrétaire Exécutive de la Commission Climat du Bassin du Congo (CCBC).
Il a notamment annoncé la visite prochaine à Brazzaville du Président de la COMIFAC, afin de revoir les préoccupations de la CCBC, la COMIFAC et d’autres institutions œuvrant pour des questions environnementales.
La COMIFAC envisage aussi de travailler pour la visibilité du bassin du Congo dans les négociations internationales dans le cadre de la participation des pays de la sous région d’Afrique Centrale à la COP 29.
La question de l’apport de la COMIFAC dans l’exécution des projets de la CCBC a également été au cœur des échanges fructueux entre Monsieur Hervé MAIDOU et Madame la Ministre.
La ville d’Addis-Abeba en Ethiopie a abrité du 23 au 25 avril 2024, en format hybride la 10eme session du forum régional africain pour le développement durable (ARFSD-10). Dans le cadre de cet événement, la Ministre de l’Environnement, du Développement Durable et du Bassin du Congo, Secrétaire Exécutive de la Commission Climat du Bassin du Congo, #Arlette SOUDAN-NONAULT a pris part en visioconférence à une table ronde parallèle axée sur le Marché Carbone où elle a plaidé pour la prise en compte du marché carbone des pays du bassin du Congo qui favoriserait l’économie circulaire entre Etats. Madame la Ministre a par ailleurs annoncé la tenue du 23 au 24 mai prochain de la réunion des experts autour des Ministres de la CCBC, pour adopter les textes relatifs à la législation de la prise en compte du Carbone du Bassin du Congo.
Dans le but de s’assurer de l’avancement des travaux de la future radiodiffusion et télévision du Bassin du Congo (RTBC), outil de communication en matière d’environnement de la Commission Climat du Bassin du Congo (CCBC), la Ministre de l’Environnement, du Développement Durable et du Bassin du Congo, Secrétaire Exécutive de la Commission Climat du Bassin du Congo, Mme Arlette Soudan Nonault accompagnée du chargé des affaires des relations publiques de l’Ambassade des États-Unis au Congo et des représentants des agences du système des Nations-Unies, notamment l’OMS, le FAO, le PAM, l’UNESCO, a visité le 18 avril dernier le chantier de la RTBC.
A l’issue de cette visite, tous ont été visiblement satisfaits de l’avancée des travaux assurés par la société Wing Wah, dans le cadre de sa responsabilité face aux préoccupations sociales et environnementales de ses activités.
La RTBC permettra de porter au niveau international la voix de l’environnement au-delà des frontières africaines.