Bassin du Congo : Pour le développement durable, Arlette Soudan-Nonault exige d’améliorer la circularité des ressources exploitées

Source : vert-togo

La surexploitation des ressources naturelles du bassin du Congo nuit aux écosystèmes et au bien-être des populations. Le ministre de l’Environnement, du Développement Durable et du Bassin du Congo, Mme Arlette Soudan-Nonault l’a vite compris et propose des alternatives.

Au cours d’un point de presse en marge du One Forest Summit, elle a exigé l’amélioration de la circularité des ressources au niveau du bassin du Congo, en adoptant des processus décisionnels qui incluent et respectent les femmes, les peuples autochtones et les communautés locales.

« En matière de développement durable, il nous faut concilier le développement inclusif dans le cadre d’une économie circulaire parce que nous avons nos populations à qui nous devons donner des ressources alternatives afin d’exploiter les ressources naturelles sans pour autant nous mettre en difficulté. », a-t-elle lancé.

Accords sur le climat, injustice et discrimination des pays africains

Interrogé sur la promesse non respectée de Copenhague, le ministre de l’Environnement, du Développement Durable et du Bassin du Congo répond que les pays du Sud sont les plus pollueurs et doivent ainsi assumer leur responsabilité.« L’Afrique n’émet que 4 % des émissions de Gaz à Effet de Serre, donc ce n’est pas nous qui dégradons la planète, ce n’est pas nous qui impactons négativement. On nous avait promis 100 milliards de dollars par an pour aller vers une transition écologique sur des questions d’adaptation. Mais il faut reconnaître qu’avec des émissions de 4 % nous sommes de bons élèves.», a-t-elle affirmé.

Aussi a-t-elle a touché du doigt l’article 6 de l’accord de Paris où il est question de crédit carbone et déplore la discrimination que subissent les pays du Nord, malgré le fait qu’ils soient de bons élèves en matière d’émission de gaz. « On doit être rétribué, sans quoi impossible de financer notre transition écologique, impossible également de concilier l’exploitation durable de nos ressources naturelles et la restauration des terres dégradées ».

Hector NAMMANGUE depuis Libreville (Gabon) pour Vert-Togo